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Tennis
Tenetz, tenes, tennise, tenys, tenyse et…..tennis
Adaptation du jeu de paume, le tennis a été inventé par un Anglais......il était pratiqué que sur gazon.
Historique
Le nom de tennis a pour origine un mot de vieux français “tenetz”, qu’utilisait au jeu de paume le serveur pour indiquer à son adversaire qu’il allait engager. Ce mot a subit diverses déformations pendant de nombreuses années de l'autre côté de la Manche comme tenes, tennes, tennise, tenys, tenyse, etc. S'il est évident que le sport actuel “le tennis” a certainement pour origine le jeu de paume, jeu français, dont les règles furent rédigées en 1592, rien n'est certain sur l'origine du jeu de paume qui puiserait ses racines dans un ensemble de jeux de balles de l'Antiquité.
Le jeu de paume fut un sport très en vogue en France jusqu'à la Révolution. Les rois le pratiquaient et c’est peut -être à eux, Henri IV fut un joueur très respecté sur les terrains, que l’on doit la transformation du matériel : d'une pratique d'abord à main nue, ce qui abîmait les mains (on protégea ensuite celles -ci par des bandages de linge ou de cuir), on évolua ensuite vers des gants palmés, puis vers l'usage d'une batte, masse, palette, battoir, pour en arriver à la raquette avec différents revêtements tels que le cuir, le parchemin et enfin le cordage.
Après la Révolution, le jeu de paume émigra en Grande-Bretagne; on joua même un championnat du monde de “Royal tennis” à Londres en 1815. Ce sport jusqu'alors se pratiquait entre quatre murs.
Le premier tournoi de tennis officiel fut organisé en août 1876 dans le propriété de William Appleton situé dans l'état du Massachusetts aux Etats-Unis. Disputé entre voisins, il fut remporté par son neveu James Dwight , qui est considéré comme le 'Père fondateur du tennis américain'.
« It was played on handicap on a round robin basis. There were two players on scratch, James Dwight and Fred D Sears Jr., each of whom played against 11 other players until a final between them. Rackets scoring was used ... Dwight beat Sears 12-15, 15-7, 15-13. » . Ce fut un tournoi à handicap basé sur le système de poule. Seuls deux joueurs ne disposaient pas de points gratuits, James Dwight et Fred D Sears Jr., chacun rencontra 11 autres joueurs avant de s'affronter en finale. Un score par points fut utilisé. Dwight domina Sears 12-15, 15-7, 15-13").
C'est certainement Major Walter Clopton Wingfield (1833 -1912) qui a codifié ce nouveau sport. Il devint le premier professionnel du tennis car pour obtenir les règles complètes il fallait le payer ainsi que pour recevoir tout le matériel de son jeu, qu'il appela “Sphairistikè”, d'un mot grec signifiant “jeu de balle“. Il fut sûrement le premier à utiliser la publicité sportive par voie de presse. Il a notamment publie le 23 février 1874 un brevet portant le nom 'A Portable Court of playing tennis' et également écrit deux livres sur le tennis : 'The book of the Game' et 'The Major's Game of Lawn Tennis'.
Pratiqué que sur gazon, fragile et coûteuse, la terre battue a vite fait son apparition grâce aux jumeaux anglais William et Ernest Renshaw , tous les deux multiples vainqueurs du tournoi de Wimbledon dans les années 1880. En tant que vrais gentlemen, ils séjournaient sur la Riviera dans Beau Site, un quartier situé dans la banlieue de Cannes. Là-bas, les courts de gazon devenaient vite impraticables à cause du climat chaud et sec. De ce fait, ils ont eu l'idée de recouvrir la surface d'une poudre qui à la fois la protégeait et la colorait. La poudre provenait du broyage des pots en terre cuite défectueux fabriqués à Vallauris, la ville des potiers. Fruit de son succès, la terre cuite de Vallauris fut remplacé à son tour par la poudre de brique. Ainsi la terre battue est née !
D'autres faits :
- en 1873, le terrain de sphairistike avait la forme d'un nœud papillon (longueur 18,30 m, largeur 9,15 m), plus étroit de 2,40 m au filet qu'en ligne de fond. Il était plus long de 0,90 m que le terrain actuel et le filet haut de 1,24 m.
- en 1877, le court, devenu rectangulaire, présentait exactement son tracé actuel en largeur (8,23 m) et en longueur (23,77 m).
- en 1880, la zone de service se stabilisa à 6,40 m de profondeur, et en 1890 le filet trouvait sa hauteur définitive.
Le tennis actuel et ses règles datent du début du XXe siècle car la balle trouva son poids définitif vers 1902. Une balle qui, au gré du temps et des jeux, fut remplie de plumes, de sable, de poils d'animaux, de laine, d'air, couverte de peau, de tissu, de cuir, de caoutchouc et enfin, à partir de 1874, d'une sorte de flanelle blanche essayée pour la première fois par un certain John Heathcote.
La Fédération Internationale de Lawn Tennis (ILTF ; Fédération Internationale de tennis sur gazon) fut créée en 1913 puis changea de nom en 1977 pour devenir la Fédération Internationale de Tennis (ITF) et compte quelque 191 pays membres. Elle organise entre autres la Coupe Davis et la Fed Cup. Elle est basée à Londres.
Dates marquantes
1877 Premier Wimbledon remporté par Spencer Gore GBR
1882 Premier US Open remporté by Richard Sears USA
1902 Premier Australian Open remporté par Rodney Heath AUS
1925 Premier Roland-Garros remporté par René Lacoste FRA
Le 30 mars 1968, la Fédération Internationale accepte, après huit années de tractations, que le tennis devienne 'Open', c'est à dire que les joueurs évoluant sur le circuit parallèle pouvaient enfin disputer les tournois inscrits au calendrier de la Fédération Internationale.
Le premier tournoi 'Open' se déroule en avril 1968 à Bournemouth en Angleterre. Le premier tournoi du Grand Chelem 'Open ' a été Roland-Garros qui a mis en jeu 100 000 francs (soit 15 000 d'euro) de prix en mai 2008 ; en battant son compatriote Rod Laver en finale le 9 juin, l'Australien Ken Rosewall est devenu le premier joueur à recevoir un chèque d'un tournoi du Grand Chelem.
La Fédération Française de Tennis (FFT)
L’ancêtre de la FFT est créé en 1888 au sein de l’USFSA (Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques), mais il faut attendre 1920 pour que voie le jour la Fédération Française de Lawn-Tennis, qui, en 1976, devient la Fédération Française de Tennis. C’est le premier sport féminin en France et le premier sport individuel français. Elle organise des grands tournois tels Roland-Garros et le BNP Paribas Masters et assure la présence des équipes de France en Coupe Davis, Fed Cup et les Jeux Olympiques. Les présidents successifs de la Fédération Française de Tennis sont Henri Wallet, Albert Canet, Pierre Gillou , René Lacoste, Raymond Rodel, Pierre Gillou , Guy de Bazillac, Robert Soisbault, Roger Cirotteau, Marcel Bernard , Philippe Chatrier , Christian Bîmes, Jean Gachassin (l'ancien joueur de rugby à XV) et depuis le 13 février 2021 Gilles Moretton.
Le tennis en France, 1er sport individuel, en 2023, c’est aussi : 1 100 000 licenciés (2eme fédération française après le football), 7 300 clubs, 533 019 licencies de moins de 18 ans, 2 102 092 matches, 18 257 tournois, 377 892 compétiteurs, 444 797 joueurs classés et 31 566 courts.
Fédération Française de Tennis
Stade Roland Garros
2, avenue Gordon Bennett
75016 PARIS
Tel : 01 47 43 48 00 01 47 43 48 00 Fax : 01 47 43 40 37
fft@fft.fr
http://www.fft.fr
Dinard Lawn Tennis Club
Le premier terrain de tennis en France et sans doute l’un des plus vieux du Continent, fut construit par les Anglais sur la Côte d’Emeraude à Dinard les Bains en 1879. Les Français seront admis dès les années 20. La ville acquiert les terrains en 1929 et renomme le club, Tennis Club de la Côte d’Emeraude.
Le tennis et l’Olympisme
Le tennis fait partie des sports d’origine des Jeux modernes. Il figura au programme jusqu’en 1924, perd son statut olympique, réapparut en 1988 en tant que sport de démonstration. Il est de nouveau sport olympique à part entier depuis 1988. Le tennis olympique est ouvert aux joueurs professionnels permettant ainsi la participation des plus grands joueurs mondiaux (tels André Agassi, Seffi Graf, etc.). Depuis 2004, le tournoi féminin olympique compte pour le classement WTA.
Les tournois olympiques comprennent des épreuves masculines et féminines de simples et de doubles.
"La grande Steffi"
Aux Jeux de Los Angeles, en 1984, Steffi Graf
remporte le tournoi olympique de tennis, organisé en démonstration. Elle est pourtant, à 15 ans, la plus jeune inscrite ! Quatre ans plus tard, elle se présente aux Jeux de Séoul dans la position de numéro un mondiale. Alors qu'elle vient, une semaine avant le début des Jeux, de réussir le Grand Chelem, elle gagne facilement le tournoi de tennis, qui réintègre pleinement le programme olympique.
Règlement
Comme la plupart des compétitions de tennis, le tournoi olympique est à élimination directe. Tous les matches sont joués au meilleur de trois sets, à l'exception des finales masculines du simple et du double, jouées en cinq sets. Dans les quatre catégories, les vainqueurs des demi-finales s'affrontent pour les médailles d'or et d'argent, les perdants s'affrontant pour le bronze.
Savez-vous que : la première femme de l’histoire devenue championne olympique a été une joueuse de tennis, l’Anglaise Charlotte Cooper qui remporta l’or en simple et en mixte en 1900.
Petite histoire :
Lorsque l'Irlandais John Boland (1870-1958) est venu à Athènes pour les premiers Jeux Olympiques modernes en 1896, il ne se doutait pas qu’il retournerait chez lui avec une médaille d’or en tennis. D’ailleurs, il ne savait même pas qu’il participerait à une compétition, puisqu’il se rendait en Grèce en tant que spectateur ! Son ami, Thrasyvaolos Manaos, membre du Comité d’organisation l’a inscrit dans la compétition de tennis dans laquelle il battit le Grec Dionysios Kasdaglis et devint ainsi le premier champion olympique de tennis et cela avec des chaussures de ville ! Il remporta une deuxième médaille d’or associé à l’Allemand Fritz Traun en double.
Compétition
Deux joueurs ou deux équipes de deux joueurs s’affrontent sur un court en renvoyant la balle à l’aide d’une raquette.
Le terrain
Forme rectangle. Longueur : 23,77 m, largeur : 8,23 m pour le simple et 10,97 m pour le double soit 1,37 m de plus de chaque coté que pour le simple.
Les différentes surfaces
Au 19e siècle, le tennis se pratiquait uniquement sur une surface de gazon roulé (d'où vient le nom d'origine, lawn tennis).
De nos jours, on distingue :
1 - La terre battue
De couleur rouge, elle est constituée d'une chape calcaire, mise en œuvre sur une fondation drainante. La coloration est obtenue par l'adjonction d'une couche supérieure de brique pilée. Le jeu favorise des rebonds lents et des échanges longs. Pratique du jeu : bonne saison. La terre battue a été inventée par des frères anglais Renshaw, qui, en 1880, avaient eu l'idée de protéger le gazon de leurs courts à Cannes en le recouvrant de pots de terre cuite broyés.
Le jeu sur terre battue se distingue du jeu sur dur par les appuis et les rebonds. Sur terre battue, il faut maîtriser les glissades et les muscles du bas du corps ne sont pas sollicités de la même façon que sur dur. La terre battue est mins traumatisantes pour les articulations affichant un coefficient d'amortissement de 30% contre 2% pour le béton. Les balles rebondissent plus haut sur terre battue et vont moins vite : service à 200 km/h ira encore à 133 km/h sur gazon mais seulement à 108 km/h sur terre battue. Il existe aujourd'hui une version artificielle moins coûteuse, moins exigeante et jouable toute la saison. Elle est composée d'une couche de brique pilée qui repose sur une moquette textile aiguilletée. Aucun tournoi professionnel a adopté la terre battue synthétique.
I
2 - Les bétons poreux
9 centimètres de béton sous forme de dalle, sur une fondation drainante. Il peut soit être teinté dans la masse, soit peint en surface. Pratique du jeu : toute l'année.
3 - Les résines imperméables
Revêtement en plusieurs couches mis en œuvre sur une structure de type “route”. De toute couleur. Selon le choix de la pigmentation. Pratique du jeu : toute l'année.
- Le gazon
Inexistant sous sa forme naturelle en France, il se développe intensément sous le type “ gazon synthétique “. Moquette d'une épaisseur de 2 centimètres lestée de sable, sur fondation résistante. Pratique du jeu : toute l'année. Le gazon favorise un jeu rapide.
Saviez-vous que les balles utilisées sur gazon sont plus lourdes pour ralentir le jeu et les cordages des raquettes sont plus ‘actifs’ afin de leurs donner de la vitesse. Enfin pour accentuer l’effet ‘trampoline’, la tension est baissée de un à trois kilos.
5 - Divers
Il existe en outre de nombreux autres procédés tels que l’enrobé imperméable, le revêtement en polyuréthanne, le tapis PVC, moquette, bois etc.
Le filet
La hauteur du filet est, au centre, de 0,914 m et il doit y être retenu par une sangle entièrement blanche de 5 cm de large au maximum. Le filet est soutenu par des piquets de 1,07 m.
Les balles
Elles doivent être jaunes ou blanches, avec un diamètre compris entre 6,54 et 7,3 cm (air comprimé dans du caoutchouc recouvert de feutre), et un poids entre 56,0 et 59,49 g. Le passage du blanc au jaune a été effectué en 1972 pour une meilleure visibilité pour les téléspectateurs. Elle a été utilisé pour la première fois en Grand Chelem au tournoi de Wimbledon en 1986.
La raquette
Elles furent en bois entre 1877 jusqu'aux années 1970, ensuite en métal et depuis les années 1980, elles ont un cadre surdimensionné en composite. Depuis janvier 1997, la taille des raquettes pour les professionnels est limitée à 73,66 cm ou 29 inches (manche compris) avec un poids d'environ 280 grammes. Ceci est valable pour les amateurs depuis janvier 2000.
A noter que la raquette en acier fut inventé par Lacoste en 1963.
A savoir :
La tension de cordage des champions et championnes de tennis varie de 25 à 30 kilos (moyenne 28 kg).
Un joueur professionnel utilise 5 à 10 raquettes sur chaque tournoi soit 10 à 50 raquettes abîmées sur une saison.
Le décompte des points
La façon de compter les points au tennis vient du jeu de paume.
Ce jeu français, très pratiqué aux 16e et 17e siècles, est l'ancêtre du tennis créé par les Anglais au 19e siècle ("tennis" est d'ailleurs la déformation du mot français "tenez !", prononcé par le joueur qui lançait la balle).
Au jeu de paume, le vainqueur du point devait avancer à chaque fois de 15 pas en direction du filet (15, 30, 45 ou 60 pas en partant de la ligne de service), et celui qui atteignait le filet, situé à 60 pas, remportait le jeu. Le nombre 40 serait un raccourci de 45, trop long à prononcer. Quand les joueurs étaient à égalité à 40, l'avantage consistait à faire 5 pas supplémentaires.
1. Lorsqu'un joueur gagne le premier point, on compte 15 pour ce joueur; lorsqu'il gagne un deuxième point on compte 30 pour lui; lorsqu'un troisième point est gagné, le score du joueur est de 40; le quatrième point gagné par ce joueur lui donne le jeu sauf dans les circonstances suivantes :
- Si les deux joueurs ont marqué chacun 3 points, le score est “égalité”; le point suivant gagné par un joueur constitue un “avantage” pour ce joueur;
- Si le même joueur gagne le point suivant, il gagne le jeu;
- Si c'est l'autre joueur qui gagne le point suivant, le score est à nouveau “égalité”; la partie continue ainsi jusqu'à ce qu'un joueur ait gagné deux points de suite après l'égalité; ce joueur gagne alors le jeu.
2. Le joueur qui le premier a gagné six jeux gagne une manche, à condition qu'il ait une avance de deux jeux sur son adversaire. Toutefois, si les deux joueurs ont gagnés chacun 6 jeux, on procède à un jeu décisif..
Le nombre de manches maximum dans une partie est de 5 sets pour les hommes (à l’occasion des tournois du Grand Chelem, des finales des Masters Séries ou en Coupe Davis, mais dans la majorité des cas les matches se déroulent en trois set) et de trois pour les femmes.
Pourquoi au tennis compte-t-on les points par 15, 30, 40 ?
Code de conduite
Sanctionné selon un code régi par la Fedération Internationale de Tennis
- Avertissement à la première infraction
- Point de pénalité à la seconde
- Jeu de pénalité à la troisième
A la quatrième selon la gravité des fautes, l'arbitre peut soit infliger un nouveau jeu de pénalité, soit la disqualification.
En cas de faute grave, celle-ci peut être prononcée directement.
Les dépassements de temps font objet d'un règlement à part : un avertissement au 1er dépassement de temps, un point de pénalité à tous les autres. Ils ne se cumulent pas avec le code de conduite. Lors des quatre tournois du Grand Chelem, les joueurs et les joueuses ont droit à 20 secondes entre les points (au lieu de 25 secondes en ATP et WTA).
Les scores
15 : Score attribué à un joueur qui a remporté un point dans un jeu.
30 : Score accordé à celui qui a remporté deux points dans un jeu.
40 : Score attribué à celui ayant marqué trois points dans un jeu.
Avant 1958, le serveur devait avoir un pied en contact avec le sol. Depuis 1958, il est permis de sauter au service donnant priorité à la puissance.
Point perdu
Un joueur perd un point :
1. S'il ne renvoie pas la balle en jeu directement par-dessus le filet avant qu'elle ait touché deux fois le sol ;
2. S'il renvoie la balle et qu'elle frappe le sol en dehors des lignes limitant le court de son adversaire ;
3. Si en exécutant un coup il touche ou frappe la balle plus d'une fois avec sa raquette ;
4. Si lui-même, sa raquette (qu'il la tienne en main ou non), ses vêtements ou tout autre objet qu'il porte touche le filet, les poteaux, les piquets de simple, la corde ou le câble métallique, la sangle ou la bande, ou encore le sol du court de l'adversaire tant que la balle est en jeu ;
5. S'il frappe la balle de volée avant qu'elle ait passé le filet.
6. Si la balle en jeu le touche lui-même ou touche une partie de ses vêtements ou tout objet qu'il porte, à l'exception de sa raquette, qu'elle soit tenue à une ou deux mains.
7. S'il jette sa raquette vers la balle et la touche.
8. S'il change délibérément la taille de sa raquette en jouant le point
9. S’il manque deux fois consécutives son service (double faute).
Le retour est bon :
1. Si la balle touche le filet, les poteaux, les piquets de simple, la corde ou le câble métallique, la sangle ou la bande, pourvu qu'elle soit passée au-dessus de l'un d'eux et soit tombée sur le sol à l'intérieur du court ;
2. Si la balle, servie ou relancée, touche le sol à l'intérieur des limites réglementaires du court mais à l’issue du rebond repasse de l'autre côté du filet (côté lanceur), et si le joueur dont c'est le tour de frapper la balle frappe celle-ci par-dessus le filet, pourvu que ni sa personne, ni une partie quelconque de ses vêtements ou de tout autre objet qu'il porte, ni sa raquette ne touchent le filet, les poteaux, les piquets de simple, la corde ou le câble métallique, la sangle ou la bande, ou encore le sol du court de l'adversaire, et pourvu que le coup soit bon par ailleurs ;
3. Si la balle est relancée extérieurement au poteau ou au piquet de simple, soit au-dessus, soit au-dessous du niveau supérieur du filet, même si elle touche le poteau ou le piquet de simple, pourvu qu'elle touche le sol dans les limites réglementaires ;
4. Si la raquette d'un joueur passe par dessus le filet après qu'il ait retourné la balle, pourvu que celle-ci ait passé le filet avant d'avoir été jouée et qu'elle ait été régulièrement relancée ;
5. Si un joueur réussit à renvoyer une balle de service ou une balle en jeu qui a heurté une balle restée sur le court.
Les deux serveuses les plus rapides :
Brenda Schultz-McCarthy HOL avec 208 km/h à l’Open de Cincinnati en 2006 ; Venus Williams USA à 207 km/h à l’US Open en 2007.
Les dix serveurs les plus rapides
1. Samuel Groth
(AUS) avec 263 km/h en 2012
2. Ivo Karlovic
(CRO) avec 251 kmh en 2011
3. Andy Roddick
(USA) avec 249 km/h en 2004
Milos Raonic
(CAN) avec 249 km/h en 2012
5. Thomas Johansson
(SWE) avec 245 km/h en 2004
6. Taylor Dent
(USA) avec 241 km/h en 2006
7. Ernests Gulbis
(LET) avec 240 km/h en 2007
Ryan Harrison (USA) avec 240 km/h en 2012
Greg Rusedski
(GBR) avec 240 km/h en 1998
10. Gaël Monfils (FRA) avec 235 km/h en 2007
Dusan Vemic (SER) avec 235 km/h en 2008.
A noter qu'en 1931, l'Américain Bill Tilden
avait été mesuré à 263 km/h mais avec des techniques beaucoup moins précises qu'à nos jours. Roscoe Tanner
avait réussi un service à 246 km/h en 1978 (non-homologué pour les mêmes raisons). Le Français Albano Olivetti a atteint les 254 km/h en 2011 lors d'un tournoi Challenger à Ségovie. Ce record n'a pas été officialisé faute d'un matériel non-approuvé par l'ATP.
Blessures
Tout joueur peut bénéficier de soins médicaux à tous les changements de coté dans la limite de la durée de ceux-ci (soit 90 secondes ou 2 minutes à la fin d'un set). Il n'a droit qu'à un seul temps mort médical par match et par blessure (soit deux temps morts pour deux blessures différentes). Ce temps mort médical peut être pris durant un changement de côté mais également en plein jeu si la blessure est soudaine, et que l'arbitre la reconnaît comme telle. A partir du diagnostic du kiné, le temps mort médical dure 3 minutes, plus en cas d'un saignement. Désormais la crampe n'est plus sujette à un temps mort médical. Le joueur doit attendre le changement de côté pour se faire soigner. Il peut déclarer 'forfait' pour tous les points qui le séparent de ce moment.
Changement de côté
Les joueurs changeront de côté à la fin du premier et du troisième jeu et à l'issue de tous les jeux impairs dans chaque set et à la fin de chaque set (même si le nombre total de jeux du set est pair).
Si une erreur se produit et que l'ordre correct n'est pas respecté, les joueurs devront reprendre l'ordre normal dès que l'erreur sera découverte.
Le jeu décisif ou tie-break (instauré en 1970)
1. Généralités
Le système du jeu décisif interviendra lorsque la marque aura atteint 6 ou 8 jeux partout dans n'importe quelle manche, sauf éventuellement dans la troisième ou la cinquième manche des parties respectivement prévues en trois ou cinq manches. Cette troisième ou cinquième manche sera jouée normalement avec avantages de jeux. Le comité d'organisation décidera et annoncera avant le début du tournoi du match ou de la compétition, si le système du jeu décisif s'appliquera à 6 ou 8 jeux partout. Même s’il a décidé d’appliquer le système du jeu décisif à 8 jeux partout, le comité d’organisation peut l’appliquer à 6 jeux partout dans un ou plusieurs tours d’une épreuve, s’il estime que c’est dans l’intérêt de l’épreuve.
Saviez-vous que le tie-break a été mis au point par l'Américain Jimmy Van Alen afin d'éviter les parties interminables. La première finale disputée avec ce nouveau système a été l'US Open en 1970 à Forest Hills entre Ken Rosewall (vainqueur) et Tony Roche . Aujourd'hui, seul Wimbledon résiste au tie-break au cinquième set, ce qui a permis à l'Américain John Isner et au Français Nicolas Mahut d'arriver à 70-68 en 2010.
2. Simples
- le joueur qui gagnera le premier 7 points gagnera le jeu et la manche, à condition qu'il ait deux points d'avance. Si la marque atteint 6 points partout, le jeu continuera jusqu'à ce que cet écart de 2 points ait été obtenu. La marque numérique sera utilisée pendant tout le jeu décisif.
- le joueur dont c'est le tour de servir servira le premier point. Son adversaire servira le deuxième et le troisième point et, par la suite, chacun des joueurs servira alternativement deux points consécutifs jusqu'à ce que l'un d'eux ait gagné le jeu et la manche.
- à partir du premier point, chaque service sera exécuté successivement à partir du coté droit et du côté gauche du court, en commençant par le côté droit.
Les joueurs changeront de côté tous les six points, ainsi qu'à la fin du jeu décisif. Le jeu décisif comptera pour un jeu pour le changement de balles.
3. Doubles
En doubles, on appliquera la règle des simples. Le joueur dont c'est le tour de servir servira le premier point. Par la suite, chaque joueur servira tour à tour deux points, dans l'ordre suivi auparavant au cours de la manche, jusqu'à ce que le jeu et la manche aient été gagnés par une équipe.
4. Changement de service
Le joueur (ou l'équipe dans le cas d'un double) qui a servi le premier dans le Jeu décisif recevra le service dans le premier jeu de la manche suivante.
Bon à savoir
Le Tennis est devenu 'Open' en 22 avril 1986, les amateurs et les professionnels étaient autorisés à participer aux mêmes tournois. Le 30 mars 1968, 86 représentants de 47 pays votaient à l'unanimité pour 12 tournois 'Open' dans 8 pays.
Le premier tournoi 'Open' a eu lieu dans la ville balnéaire de Bournemouth située à 150 km de Londres. Il se disputait sur terre battue. Le premier vainqueur, l'Australien Ken Rosewall
, empochait 1 000 livres contre 300 livres pour Virginia Wade
, la gagnante chez les femmes. Le premier amateur à battre un professionnel fut le Britannique Mark Cox (demi-finaliste à Wimbledon en 1966) après avoir éliminé Pancho Gonzalez.
Jeu de double
En doubles, on appliquera la règle des simples. Le joueur dont c'est le tour de servir servira le premier point. Par la suite, chaque joueur servira tour à tour deux points, dans l'ordre suivi auparavant au cours de la manche, jusqu'à ce que le jeu et la manche aient été gagnés par une équipe.
Quelques différences :
1. Pour le jeu de double, le court mesure 10,97 m de large, c'est-à-dire 1,37 m de plus de chaque coté que pour le simple. On joue sur toute la surface du terrain. La partie des lignes de côté du court de simple qui se trouve entre les deux lignes de service est appelée “ligne de coté de service”.
2. L'ordre du service sera décidé au début de chaque manche de la manière suivante : l'équipe qui a le service au premier jeu de chaque manche désigne le joueur qui servira au deuxième jeu. Le partenaire du joueur qui a servi au premier jeu servira au troisième. Le partenaire du joueur qui a servi au deuxième jeu servira au quatrième et ainsi de suite pour tous les autres jeux d'une manche.
3. L'ordre dans lequel le service doit être reçu sera décidé au début de chaque manche de la manière suivante : l'équipe qui doit recevoir le service au premier jeu désignera celui des partenaires qui recevra le service dans chaque jeu impair pendant toute la manche. L'équipe adverse désignera de même celui des partenaires qui recevra le premier service au deuxième jeu et ce partenaire continuera à recevoir le premier service dans tous les jeux pairs et pendant toute la manche. Les partenaires recevront le service alternativement pendant chaque jeu.
Un super tie-break est instauré dans les matches de double depuis 2006 : jusqu’à 10 points au lieu de 7 points remplaçant le troisième set décisif.
Lexique
Ace : Le joueur marque un point au service sans que son adversaire puisse toucher la balle.
Accélération : le joueur change le rythme du jeu en frappant une balle plus fort ou plus tôt que les autres.
Amorti : le joueur frappe la balle plus doucement afin qu’elle retombe abruptement juste de l’autre côté du filet.
Arrière-court : Zone située entre la ligne de service et la ligne de fond.
Avant du court : Zone située entre le filet et la ligne de service.
Avantage : Premier point marqué après un score de quarante-A, ou le résultat du score.
Balle de manche : Point qui, s’il est remporté, permet de gagner la manche.
Balle de match : Point qui, s’il est remporté, accorde la victoire.
Break : Le joueur remporte un jeu quand son adversaire est au service.
Carré de service : Zone du court dans laquelle une balle servie doit atterrir.
Choper : Le joueur coupe la balle de haut en bas.
Couper : Le joueur donne un effet spécial à la balle en mouvant sa raquette de haut en bas.
Coup coupé : Coup au cours duquel la balle est frappé avec la raquette en position oblique de sorte que la balle perd de la vitesse et rebondit moins.
Coup croisé : Coup frappé dans le sens diagonal du court.
Coup d’approche : Coup envoyé loin dans le court de l’adversaire pour permettre à un joueur de monter au filet avec le moins de risques possible.
Coup de fond de court : Coup joué après le rebond de la balle, en coup droit ou en revers.
Coup de passing : Tir qui passe l’adversaire en train de monter au filet ou qui s’y trouve déjà.
Coup droit : Coup de raquette dans lequel les balles sont frappées sur la droite pour un joueur droitier ou sur la gauche pour un joueur gaucher.
Coup en toucher : Balle frappée de telle sorte qu'elle flotte doucement.
Court de double : Le court de double comprend 1,37 m supplémentaire entre chaque ligne latérale de simple et la ligne latérale de double.
Court de simple : Court pour les simples, ne comprenant pas les 1,37 m situés entre chaque ligne latérale de simple et les lignes latérales de double.
Demi-volée : Coup joué juste après le rebond de la balle.
Double : Match opposant deux équipes de deux personnes.
Double faute : Second service manqué d'affilée, entraînant la perte du point.
Echange : Echange de balles décidant de chaque point.
Effet rétro : Effet inverse donné à une balle, la faisant rebondir vers l'arrière ou s'arrêter le plus rapidement possible.
Egalité : A chacun (nombre de points), comme dans le score "30-égalité" ou "30-A".
Faire le break : Remporter un jeu engagé par l'adversaire.
Faute : Service perdu.
Faute de pied : Mauvais placement des pieds du serveur, sanctionné par une faute.
Hawk-eye : système de vidéo permettant l’arbitrage électronique. Il a été mis en place à l’US Open depuis 2005 et à l’Open d’Australie et Wimbledon en 2007. Cette machine a été mise en place en premier pour le cricket en 2001, avant d’être reprise par les télévisions en 2003 et de faire son apparition sur les courts de tennis en 2006. Le système va, grâce à une dizaine de caméras « high speed » et des ordinateurs, reproduire la trajectoire de la balle en trois dimensions par images de synthèse.
La disposition des caméras.Le procédé a été développé dès 1999 par le Dr Paul Hawkins, spécialiste en intelligence artificielle. Le système, en tennis, utilise en fait dix caméras, cinq de chaque côté du court, qui sont chargées uniquement du « tracking », traçage de la balle sous différents angles. On peut descendre le nombre de caméras à six ou huit, mais la tendance est tout de même à 10, surtout dans les tournois majeurs. Un ordinateur est rattaché à chaque caméra et repère, en temps réel, la balle dans chaque image reçue tout en traçant également les lignes du court. Ce système trouve moins son utilité sur la terre battue, car les marques laissées par le rebond des balles sont exploitables par les arbitres.
Interception de la balle à la volée : Stratégie où le joueur au filet dans un double se déplace sur la partie du court de son partenaire pour faire une volée.
Jeu : Partie d’une manche terminée lorsqu’un joueur ou une équipe remporte au moins quatre points avec deux points d’avance sur son adversaire.
Jeu décisif : Jeu qui décide du vainqueur d’une manche : le premier joueur ou la première équipe marquant sept points avec deux points d’avance remporte la manche. Joué lorsque le score est à égalité à six jeux partout. Tie-break en anglais.
Let : Service au cours duquel la balle a touché le filet avant de retomber dans la zone autorisée, obligeant à rejouer le service.
Lift : Effet vers l’avant donné à la balle qui la fait retomber brutalement, permettant à un joueur de frapper la balle avec plus de puissance.
Ligne de fond : Ligne délimitant l'extrémité d'un court de tennis.
Ligne de service : Ligne reliant les lignes latérales d’un court de tennis, parallèle au filet et délimitant l’arrière des carrés de service.
Ligne de trame : Ligne délimitant le terrain sur le côté d’un court de simple ou de double.
Ligne latérale de simple : Ligne délimitant la surface sur un côté du court, située 1,37 m à l’intérieur de chaque ligne latérale de double.
Lignes latérales de double : Lignes définissant la limite de jeu des deux côtés du court, 1,37 m à l'extérieur des lignes de simple.
Lob : Balle haute et en avant dans le court de l’adversaire, en général au-dessus de la tête de l’adversaire.
Manche : Partie d’un match terminée lorsqu’un joueur ou une équipe remporte au moins six jeux et mène avec au moins deux jeux d’écart, ou a remporté le jeu décisif.
Manche décisive : Manche accordée, après égalité entre deux joueurs ou équipes à six jeux partout, à l’un des adversaires jusqu’à ce que l’un d’entre eux prenne deux jeux d’avance
Manches blanches : Sans perdre de manche.
Match : Partie de tennis entre deux joueurs ou équipes.
Net : Balle qui touche le filet.
Passing shot : Le joueur envoie sa balle au ras du filet afin de passer son adversaire monté au filet.
Point gagnant : Point remporté grâce à l'agilité d'un joueur plutôt que sur la faute de l'adversaire.
Position centrale : Marque perpendiculaire représentant le milieu de la ligne de fond.
Quarante-A : Moment critique d'un jeu lorsque les scores sont à égalité (quarante partout) et l'un des joueurs ou équipes doit marquer deux points d'affilée pour remporter ce jeu.
Receveur : Joueur recevant le service.
Retour : Renvoi de la balle frappée par l’adversaire, essentiellement en référence au retour d’un service.
Revers : Coup de raquette dans lequel les balles sont frappées sur la gauche pour un joueur droitier ou sur la droite pour un joueur gaucher.
Service lifté : Service frappé avec beaucoup d’effet, produisant en général un rebond supplémentaire lorsqu’il touche le sol.
Service tenu : Servir et remporter un jeu.
Service volée : Afin de reprendre de volée le retour de son adversaire, le serveur monte au filet.
Servir : Mettre la balle en jeu.
Simple : Joueur affrontant un autre joueur.
Slicer : Le joueur donne un effet de rotation à sa balle afin qu’elle dévie sur le côté au rebond.
Smash : Coup puissant au-dessus de la tête.
Volée : Frapper la balle avant son rebond, mais sans la smasher.
Zéro : Score de zéro.
Bon à savoir
- La volée fut inventée en 1877 par le premier vainqueur de Wimbledon en simple hommes, Spencer Gore. Il monta au filet pour intercepter la balle de volée de ses adversaires.
- Le lob fut inventé par Franck Hadow, deuxième vainqueur de Wimbledon (contre Spencer Gore), qui décida d'envoyer sa balle au-dessus de son adversaire pour l'emmener au fond du cour.
- Le smash fut inventé par William Renshaw (sept fois victorieux à Wimbledon) en 1881.
Paddle Tennis
Inventé en 1898 par l’Américain Frank Peer Beal, le paddle tennis se joue selon les mêmes règles que le tennis sur un court réduit au deux tiers d'un court normal, avec des raquettes réduites à moitié d'une raquette classique et "pleines", sans corde. En 2006, Gaël Monfils remporte l’important tournoi de Las Vegas en battanrt la grande star, Scott Freedman, vainqueur de 185 tournois (19 fois champion du monde en simple, 16 fois en double et 14 fois en double mixte !).
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