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Indianapolis 500.....The Greatest Spectacle in Racing.....200 tours, 800 kilomètres en trois heures de course.
Une course mythique.
La grande spécialité américaine est la course sur des pistes ovales, illustrée par les fameux 500 Miles d'Indianapolis, l'épreuve automobile créée en 1911, qui attire le plus de spectateurs au monde dans une même enceinte (plus de 400 000 dont 250 000 places assises en tribunes) pendant le dernier week-end de mai, celui du Memorial Day. Elle se dispute sur l'Indianapolis Motor Speedway qui a été créé en 1909 par quatre entrepreneurs de l'Indiana : Carl Ficher, James Allison, Arthur Newby et Frank Wheeler. Le premier vainqueur fut Ray Harroun, sacré en 1911, au volant d'une Marmon 'Wasp'. C'est la plus ancienne épreuve automobile sur piste (nota : le premier GP de France a eu lieu en 1906 mais il a disparu du calendrier en 2008). Indianapolis 500 est l'une des trois courses les plus prestigieuses au monde avec les 24 Heures du Mans et le Grand Prix de F1 de Monaco.
L'épreuve est devenue internationale dans les années 1960 avec la participation de l'écurie Lotus qui a révolutionné l'épreuve en imposant pour la première fois une monoplace à moteur arrière.
Trente-trois pilotes, qui se sont qualifiés au cours des deux week-ends précédents (Bump Day et Pole Day), doivent parcourir 200 fois un circuit ovale (deux longues lignes droites et quatre virages plus ou moins relevés) long de 2,5 miles ou 4 km soit au total 805 km. A l'origine, le revêtement était fait de 3,2 millions de briques de construction d'où son surnom 'Brickyard'. Actuellement de bitume, la ligne d'arrivée est toujours couverte de neuf rangées de briques.
L'une des courses les plus rapides au monde, les pilotes peuvent atteindre des vitesses prodigieuses allant jusqu'à 400 km sur la ligne droite (exemple : une tour en course effectuée en 1990 par Emerson Fittipaldi
à 363 km/h). La vitesse moyenne est de 370 km/h.
Ils disposent de monoplaces dont le moteur (généralement une Cosworth V8 turbocompressé) d'une cylindrée de 2,65 litres développe plus de 750 ch, malgré une pression de suralimentation limitée par le règlement à 1,7 bar grâce à un carburant à base d'alcool (du méthanol). Le circuit d'Indianapolis présente l'originalité d'être resté le même (au revêtement près, il s'agissait de briques à l'origine) depuis sa première édition.
Lors d'un arrêt aux stands, les équipes n'ont besoin en moyenne que de huit secondes pour changer les quatre pneus et remplir le réservoir avec 70 litres de carburant E85. Chaque instant compte puisqu'un retard d'un seul dixième correspond en moyenne à une perte de cinq places sur la piste !
Le trophée remis au vainqueur est le Borg-Warner Trophy, du nom d'un fournisseur de l'industrie automobile américaine, a été remis pour la première fois en 1936. Elle a une hauteur de 1m72 et pèse 68 kilos ! Affichant un homme nu tenant un drapeau à damier sur son couvercle, elle est ornée du nom et du portrait de chaque vainqueur (plus sa moyenne horaire). La Coupe originale reste au musée du circuit. Le vainqueur reçoit une réplique de 46 cm (le 'Baby Borg') ainsi qu'une bague de diamant plus un chèque de 2 millions d'euros ou plus selon le nombre de tours passés en tête de la course. Le pilote, portant une couronne de fleurs, célèbre sa victoire en buvant une bouteille de lait, une tradition qui remonte à 1936 et la victoire de Louis Meyer
(déjà vainqueur en 1928 et 1933; premier triple vainqueur), qui avait bu un verre de lait. Il gagne aussi la voiture !
Actuellemen même les pilotes intolérants au lactose ne réfusent pas cette bouteille emblématique. Il y en a qui choisit le lait entier ou le lait 2% !
La plus grosse récompense jamais remise à un vainqueur a atteint la somme de 3 048 005 $ (environ 2 236 000 €) après la victoire du pilote brésilien Helio Castroneves en 2009.
Qualifications ('Fast Nine Shootout')
En Indy 500, elles ne se jouent pas au chrono sur un tour mais à la meilleure moyenne sur quatre boucles (environ 370 km/h). Elles se déroulent sur deux jours et quatre tours lancés (seul en piste et dans un ordre tiré au sort en séance publique). Pour le classement, on retient la moyenne. C'est donc la vitesse qui compte, pas le chrono (moins de 40 secondes pour 4 km). Le vainqueur reçoit une prime de 1 000 $.
A noter que chaque ligne de départ est composée de trois voitures.
Rookie Orientation Program
Pour participer en tant que débutant (rookie), le pilote doit disputer la course une première fois en séance d'essais : c'est à dire réaliser dix tours entre 330 et 338 km/h de moyenne puis quinze tours au-delà des 346 km/h.
Tradition : la coutume (excepté entre 1947 et 1955) veut que le vainqueur boit une bouteille de lait après avoir franchi la ligne d'arrivée. Cela vient de la victoire de Louis Meyer
(triple vainqueur d'Indianapolis) qui était photographié en 1936 lors de son deuxième succès en sirotant du lait.
Plusieurs pilotes français ont pris le départ dont Jules Goux
et René Thomas, vainqueurs respectivement en 1913 sur Peugeot et en 1914 sur Delage, Philippe Gache en 1992, Stephan Grégoire entre 1993 et 2006, Nicolas Minassian
en 2001, Laurent Redon en 2002, Sébastien Bourdais en 2005, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2018 et 2019, Nelson Philippe en 2009, Simon Pagenaud
en 2012, 2013, 2014, 2015, 2018 et 2019 (auteur de la pole), Jean Alesi
en 2012 et Tristan Vautier en 2013 et 2015. Avec notamment trois pilotes français sur la grille de départ en 2012, la France signait un exploit inédit depuis cent ans.
Indianapolis 500 a célébré ses cent ans en 2011. La course a été annulée en 1917 et 1918 puis de 1942 à 1945 à cause des deux guerres mondiales.
L'édition 2020, le 104eme rendez-vous, prévue le 24 mai, a été reportée au 23 août à cause du coronavirus. Elle a été disputée sans public. Trente-trois pilotes, venus de 12 pays dont huit anciens vainqueurs, ont pris le départ.
La 105eme édition a eu lieu le 30 mai 2021 avec la victoire pour la quatrième fois du Brésilien Helio Castroneves . Un nombre limité de 135 000 spectateurs ont pu assister à la course.
Le 107eme rendez-vous s'est déroulée le 28 mai 2023.
Bon à Savoir :
Les vainqueurs français : Jules Goux
sur Peugeot en 1913 ; René Thomas sur Delage en 1914 ; Gaston Chevrolet (franco-américain) sur Monroe en 1920 ; Simon Pagenaud
sur Penske en 2019.
Meilleur classement français : Simon Pagenaud
, 3eme en 2021 ; Sébastien Bourdais, 8eme en 2014.
Record de participations pour un pilote français : 7 par Stéphan Grégoire entre 1993 et 2006.
Vainqueur d'Indianapolis 500, le championnat du monde de F1 et des 24 Heures du Mans :
Graham Hill
(Indianapolis en 1966 ; championnat du monde F1 1962 et 1968 ; Le Mans en 1972)
Vainqueur d'Indianapolis 500 et le championnat du monde de F1 :
Jim Clark
(Indianapolis en 1965 ; F1 en 1963 et 1965)
Graham Hill
(Indianapolis en 1966 ; F1 en 1962 et 1968)
Mario Andretti
(Indianapolis en 1969 ; F1 en 1978)
Emerson Fittipaldi
(Indianapolis en 1989 et 1993 ; F1 en 1972 et 1974)
Jacques Villeneuve
(Indianapolis en 1995 ; F1 en 1997)
Vainqueur d'Indianapolis 500 et des 24 Heures du Mans :
A.J. Foyt (Indianapolis en 1961, 1964, 1967, 1977 ; Le Mans en 1967)
Graham Hill
(Indianapolis en 1966 ; Le Mans en 1972)
Vainqueur d'Indianapolis 500 et des 24 Heures de Daytona :
A.J. Foyt (Indianapolis en 1961, 1964, 1967, 1977 ; Daytona en 1983, 1985)
Al Unser, Sr. (Indianapolis en 1970, 1971, 1978, 1987; Daytona en 1985)
Mark Donohue (Indianapolis en 1972 ; Daytona en 1969)
Bobby Rahal
(Indianapolis en 1986 ; Daytona en 1981)
Arie Luyendyk
(Indianapolis en 1990, 1997 ; Daytona en 1998)
Al Unser, Jr. (Indianapolis en 1992, 1994 ; Daytona en 1986, 1987)
Juan Pablo Montoya (Indianapolis en 2000, 2015 ; Daytona en 2007, 2008)
Dan Wheldon
(Indianapolis en 2005 et 2011 ; Daytona en 2006)
Scott Dixon
(Indianapolis en 2008 ; Daytona en 2006)
Buddy Rice (Indianapolis en 2004 ; Daytona en 2009)
Dario Franchitti
(Indianapolis en 2007, 2010 et 2012 ; Daytona en 2008)
Vainqueur d'Indianapolis 500 et du Grand Prix de Monaco :
Graham Hill
(Indianapolis en 1966 ; Monaco en 1963, 1964, 1965, 1968, 1969)
Juan Pablo Montoya (Indianapolis en 2000, 2015 ; Monaco en 2003)
Vainqueur d'Indianapolis 500 et des 12 Heures de Sebring :
Mario Andretti
(Indianapolis en 1969 ; Sebring en 1967, 1970, 1972)
A.J. Foyt (Indianapolis en 1961, 1964, 1967, 1977 ; Sebring en 1985)
Bobby Rahal
(Indianapolis en 1986 ; Sebring en 1987)
Arie Luyendyk
(Indianapolis en 1990, 1997 ; Sebring en 1989)
Vainqueur d'Indianapolis 500 et de Daytona 500 :
Mario Andretti
(Indianapolis en 1969 ; Daytona en 1967)
A.J. Foyt (Indianapolis en 1961, 1964, 1967, 1977 ; Daytona en 1972)
Vainqueur d'Indianapolis 500, du championnat du monde de F1 et de Daytona 500 :
Mario Andretti
(Indianapolis en 1969 ; F1 en 1978 ; Daytona en 1967)
Vainqueur d'Indianapolis 500, des 24 Heures du Mans et de Daytona 500 :
A.J. Foyt (Indianapolis en 1961, 1964, 1967, 1977 ; Le Mans en 1967 ; Daytona en 1972)
Le Colombien Juan Pablo Montoya est le seul pilote à avoir remporté le GP de Monaco en F1, les 500 Miles d’Indianapolis, les 24 Heures de Daytona, le titre Champ Car en monoplace aux États-Unis et deux courses de Nascar.
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