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L'équipe de France masculine de handball, trop diminuée par les absences, a subi une deuxième défaite d'affilée en chutant contre l'Islande (23-25) lors de la Golden League, samedi à Oslo.
Avant le début de ce tournoi amical, les Bleus, qui collectionnent tous les titres (Mondial, Euro, JO), restaient sur une série de vingt matches sans défaite.
Celle-ci a pris fin contre le Danemark jeudi (22-23). Si ce revers contre les Scandinaves était assez logique au vu de la physionomie du match, celui contre les Islandais laissera quelques regrets.
Certes, l'équipe de Claude Onesta était encore plus amoindrie qu'il y a deux jours, mais elle a semblé capable de l'emporter au regard de l'impression laissée en première mi-temps.
Après l'avalanche de forfaits subie avant le tournoi, dont ceux des frères Karabatic, blessés, le sélectionneur Claude Onesta a dû cette fois-ci jouer sans véritable ailier droit en raison des blessures de Luc Abalo (lombalgie) et Benoît Kounkoud (pied).
Cela n'a pas empêché cette sélection tricolore remaniée de dominer la première période. Devant un Cyril Dumoulin convaincant dans les buts, Daniel Narcisse a joué les chefs d'orchestre. Le demi-centre du PSG a été bien épaulé par le jeune pivot Ludovic Fabregas et Jérôme Fernandez qui a signé son 1.459e but (record à battre) sous le maillot bleu, pour redonner deux longueurs d'avance aux siens à la pause (15-13). Arrière de formation, Adrien Dipanda a lui plutôt bien dépanné sur l'aile droite.
Mais la situation s'est détériorée au retour des vestiaires. Les Islandais, vaincus en finale des JO-2008 par les Bleus, ont profité de quelques errements défensifs pour repasser devant.
A l'approche du dernier quart d'heure, Aron Palmarsson a creusé l'écart (19-22), mais son équipe n'a pas réussi à profiter d'une situation de supériorité numérique. Narcisse puis Dipanda ont remis la France presque au contact de ses adversaires (21-22).
A force de commettre des pertes de balles et de manquer d'efficacité, à l'image d'Olivier Nyokas, dont c'était la deuxième sélection, elle n'a toutefois pas réussi à reprendre les commandes.
Entré dans les dix dernières minutes, Thierry Omeyer a entretenu l'espoir en réalisant deux arrêts somptueux devant l'ailier barcelonais Gudjon Valur Sigurdsson. Mais c'est plutôt l'attaque qui a péché par la suite.
Les Bleus tenteront de sauver l'honneur lors de leur troisième et dernier match dimanche contre la Norvège, leur adversaire le moins relevé. Une nouvelle défaite ferait désordre lors de cette première étape de la Golden League, dont ils sont les tenants du titre.