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vendredi 19 avril 2024
Ski saut
 

Ski saut - Règlement et historique

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Saut à Skis
 

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Les compétitions de saut à ski existent depuis près de 200 ans. Les soldats scandinaves ont été les premiers à participer à des compétitions officielles pour déterminer qui pouvait sauter le plus loin. 

Débuts norvégiens

En réalisant un saut de 9,5 m en 1808, Ole Rye a écrit la première page de l'histoire du saut à ski. C'est cependant le Norvégien Sondre Norheim qui est reconnu comme le père du saut à ski. En 1866, ce dernier gagne la toute première compétition mondiale de saut à ski. Il parvint à franchir 30 mètres sans bâtons, à partir d'un rocher. Son record est resté inégalé pendant plus de trois décennies. Cet événement doté de prix, fut organisé en Norvège, à Ofte, Høydalsmo.
En 1862, à Trysil (Norvège) fut organisée la toute première compétition de saut à ski. Autour de l'année 1900, un autre Norvégien, Bjarne Nielsen, fit la démonstration des premiers sauts classiques, franchissant une distance de 17 mètres. Utilisant le même style, son compatriote réalisa un saut de 41 mètres, en 1902. Puis l'Américain Harald Smith établit un nouveau record de 45 mètres, à Davos en Suisse.
 

Les pionniers

Après la Première Guerre mondiale les deux Norvégiens Jacob Thulin Thams et Sigmund Ruud mettent au point une nouvelle technique de saut. Baptisée Kongsberger, celle-ci consiste à sauter en pliant le buste et se penchant vers l'avant, bras tendus et skis parallèles. Grâce à cette technique, l'Autrichien Sepp Bradl devient le premier homme à franchir la barre des 100 mètres avec un saut de 101 m réussi en mars 1936 sur le mythique tremplin de vol à skis de Planica situé en Slovénie.  Au milieu des années 1950, le skieur Suisse Andreas Daescher est le premier à sauter en tenant ses bras collés au corps, tout en se penchant encore plus vers l'avant. Cette technique a été utilisée jusqu'au milieu des années 1980.

Puis, en 1985, le Suédois Jan Bokloev (Boklöv) met ses skis en "V". D'abord raillée, cette technique prouve son efficacité. À tel point qu'à partir de 1992, tous les médaillés olympiques adoptent ce style. En 1992 sur le tremplin de Courchevel, le Finlandais Toni Nieminen est ainsi devenu le premier champion olympiques en utilisant la technique en V. Le 17 mars 1994, l'Autrichien Andreas Goldberger fut le premier à dépasser les 200 mètres, avec un saut à 202 mètres, encore une fois à Planica en Slovénie. Néanmoins ce saut n'a pas été homologué par la Fédération Internationale de Ski. Le record actuel est de 239 mètres soit la longueur de deux terrains de football et demi (8 secondes en l'air), réalisé le 20 mars 2005 par le Norvégien Björn Einar Romoeren.

Cette discipline spectaculaire est réservée pour l'instant aux hommes en compétition officielle. Elle se déroule sur tremplin de 90 mètres (petit tremplin), 120 mètres (grand tremplin) ou 185 mètres (vol à skis) en trois phases :

- la prise d’élan

- la phase de vol

- la phase de réception.

 

Le saut a skis en France est géré par la Fédération Française de Ski.  La France compte quelque 500 licenciés.

 

A savoir :

La Fédération internationale de ski a annoncé en septembre 2009 qu'elle enverra une pétition au Comité international olympique afin que celui-ci décide d'inclure le saut à skis féminin aux Jeux Olympiques de Sotchi en Russie en 2014. Il existe déjà un championnat du monde féminin et un circuit réunissant les meilleures, la Coupe Continentale (label Coupe du Monde en 2012).  Le saut féminin a été inscrit au programme du championnat du monde de ski nordique à Oslo en 2011. La première championne du monde de l'histoire du saut féminin est l'Autrichienne Daniela Iraschko. La jeune française Coline Mattel remporta la médaille de bronze. Début avril 2011, le Comité International Olympique a décidé d'ajouter cette discipline au programme de 2014.

Le saut à ski et l'Olympisme

Le saut à ski figure au programme olympique depuis les premiers jeux modernes en 1924.  La compétition sur tremplin normal a été introduite dans le programme des Jeux d'Innsbrück, en 1964. L'épreuve par équipes devient, en 1988, la troisième épreuve de la compétition. Le saut féminin est devenu spot olympique en 2014.

Il existe également des Championnats du Monde et une Coupe du Monde.

Pour lutter contre l'anorexie chez les sauteurs, la Fédération Internationale de Ski a instauré un règle qui lie leur poids à la longueur de leurs skis. Donc...plus on est léger, moins les skis sont longs, donc moins efficaces.

  Le plus grand événement du saut à skis est la Tournée des Quatre Tremplins qui se déroule pendant les dernière semaine de décembre et la première semaine de janvier en quatre étapes : deux en Allemagne (Oberstdorf puis Garmisch-Partenkirchen) et deux en Autriche (Innsbruck puis Bischofshofen).

 

 La compétition

Le sauteur effectue deux sauts, notés par les juges en fonction de leur longueur et de leur style d’exécution (technique de vol et de réception).

 

Le sauteur prend de la vitesse (il doit s’élancer 15 secondes après l’allumage du feu vert) sur une piste artificielle qui se termine par un tremplin. La discipline repose sur l’équilibre, la concentration, l’audace, la coordination et la maîtrise de ses mouvements. Concernant le style, un maximum de 20 points est attribué par cinq juges.

Le saut est décomposé en quatre parties :

- l'élan : le sauteur doit atteindre la plus grande vitesse possible en 100 mètres au sortir du tremplin (95 km/h) avec le plus aérodynamique possible.

- l'impulsion : une poussée verticale des jambes sur 4 à 5 mètres juste avant le nez du tremplin sans mouvement parasite du haut du corps.

- le vol : une mise en place rapide, le haut du corps faisant un léger angle avec les jambes, la tête venant presque se caler entre les deux spatules.

- la réception : en position 'télémark', un pied devant l'autre et les bras écartés en croix. C'est sur la qualité de la réception que les sauteurs sont essentiellement notés. Un télémark non effectué coût 2,5 points par juge soit 7,5 points au total. Cette note technique vient équilibrer la longueur de leur saut.

 

La mesure exacte de la distance du saut est mesurée au centre des deux pieds une fois qu'ils sont posés au sol.

 

 

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Pendant le saut, le skieur doit maintenir ses skis en forme de V (autrefois parallèles). La réception au sol doit être parfaite, genoux pliés afin d’amortir un choc égal à 3 fois le poids du sauteur. On calcule la distance effectuée du point d’envol au point central entre les pieds au moment de l’atterrissage. Au tremplin de 90 m, un mètre équivaut à 2 points contre 1,8 point pour le tremplin de 120 mètres. Les skis sont longs et larges (11,5 cm) et ont un poids maximal de 7,27 kg. Ils ne doivent en aucun cas dépasser la taille du sauteur de plus de 80 cm (env. 146 %).

 

- Le skieur peut atteindre la vitesse de 85 km/h sur la piste d’élan en position aérodynamique pour le tremplin K90, 92 km/h pour le K120 et 100 km/h pour le K185.

- La hauteur du vol est de 10 mètres au-dessus du sol sur le K185 contre 5 à 6 mètres sur le K90 et K120.

- Le saut a une durée moyenne de 2 secondes pour le K90, 4 secondes pour le K120 et 7 secondes pour le vol à skis. Il faut compter 5 secondes pour la prise d'élan.

 

Les tremplins sont identifiés par leur point K, celui où la pente de la piste d'atterrissage s'infléchit et au-delà duquel il devient difficile de se poser. Aujourd'hui on les accompagne d'un HS (Hill size...taille de la pente), la technique en V ayant imposés des trajectoires plus rasantes et moins dangereuses pour la réception. Exemple : un tremplin K120 devient un HS130 : dorénavant le skieur peut se poser sans risque aux environs de 130m.

Attribution des points

Cinq juges placés au bord de la piste donnent une note comprise entre 0 et 20. La meilleure et la moins bonne sont ôtées du total, qui est ajouté aux points attribués pour la distance de saut du sauteur.

La note attribuée par défaut est le 20. Des déductions sur ce total idéal sont effectuées, déductions qui peuvent survenir dans trois catégories :

  • Le vol (position en vol, mouvements parasites, et indirectement longueur du saut).
  • La réception (douceur de l'atterrissage, qualité du « télémark »).
  • La fin de saut (fautes de carre, chutes).

Les cas les plus fréquents de déductions sont les mouvements en vol (-1 point), l'absence de télémark (-3 points) et la chute (-7 points au maximum).

 

Les tremplins

 


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Grand tremplin K 120

Hauteur départ : 138 m – Hauteur du tremplin : 86 m – Longueur piste d’élan : 109 m – Hauteur du point critique : 26 m.

 

Tremplin normal K 90

Hauteur départ : 107 m – Hauteur du tremplin : 86 m – Longueur piste d’élan : 88 m – Hauteur du point critique : 22 m.

 

Un concours organisé en France doit avoir lieu sur un tremplin homologué par la Fédération Française de Ski et par la Fédération Internationale en cas de concours international. Si un tremplin permet des sauts de 50 m et plus, un autre tremplin plus petit doit être construit à proximité immédiate. Il y a en France deux tremplins qui sont homologués au plan international : celui de Courchevel, la site des Jeux Olympiques de 1992 et celui de Chaux-Neuve dans le Jura où on construit un HS 117 en remplacement du vieux K90. Les tremplins de Chamonix, d'Autrans et de Gerardmer accueillent des compétitions nationales. Au total une douzaine de sites dans les Alpes, le Jura et les Vosges possèdent des tremplins d'initiation.

 

Le point K, visible par un panneau rouge, indique la zone de réception recommandée, situé à 90 ou 120 mètres du bec du tremplin. Le saut est bonifié au-delà du point K, pénalisé en deçà.

- Le point K n’indique donc pas la longueur réelle du tremplin mais le point critique de la colline où la pente prend fin. C’est pourquoi on désigne un tremplin par K 90 ou K 120.

 

L’indice de masse corporel : depuis la saison 2004/05, il est porté à 20 au lieu de 18,5 avant. Exemple : un sauteur mesurant 1,85 m doit peser minimum 68 kg. Sinon, il doit prendre des skis plus courts.

 

En plaquant les bras le long du corps plutôt que devant la tête, les Finlandais ont introduit en 1956 un nouveau style aérodynamique.

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Bon à savoir

Dans les années 1990, le Suédois Jan Boklöv a révolutionné le saut à skis après avoir inventé une nouvelle technique de vol : au lieu de sauter avec des skis parallèles, il plaçait ses skis en V avec le but de créer une 'aile'. En utilisant cette nouvelle technique, le jeune prodige finlandais de 16 ans, Toni Nieminen , a remporté la médaille d'or olympique en 1992.

 

Afin d'éviter des problèmes de l'anorexie pour les athlètes qui veulent être toujours plus légers, la Fédération Internationale exige un poids minimum en fonction de la taille. Avant chaque compétition, ils sont donc pesés.

 

Equipement

Les skis

En saut, la longueur des skis est fonction de la taille et du poids de l'athlète afin d'éviter les tendances anorexiques des années passées. La taille et la composition des combinaisons sont réglementées afin de ne pas favoriser artificiellement la portance. Après chaque saut, le concurrent est pesé. Il est disqualifié si son poids n'est pas suffisant par rapport à sa taille.

• Longueur maximum des skis : 280 cm (146 % de la taille du skieur) avec une largeur de 11,5 cm. C'est 115 cm de plus que ceux utilisés par les slalomeurs.  La courbure et la forme des skis sont limitées par une série de caractéristiques géométriques. Pour être autorisés à utiliser des skis à la longueur maximale, les sauteurs doivent avoir un poids corporel prédéfini.

• La courbure et la forme des skis sont limitées par une série de caractéristiques géométriques.
• Les fixations doivent être situées de telle sorte qu'au maximum 57 % de la longueur intégrale des skis constituent la partie avant.
• Les fixations doivent être montées sur les skis parallèlement au sens de déplacement.
• Une lanière qui relie le ski à la botte empêche le flottement des skis en cours de vol.

Les bottes
• Tige arrière haute pour stabiliser et protéger la cheville.
• Flexibles, mais fermes pour permettre au skieur d'effectuer une flexion vers l'avant en cours de vol.

La combinaison
• Tous les éléments de la combinaison doivent être confectionnés dans le même matériau.
• Doit respecter un certain seuil de perméabilité à l'air, ainsi que d'épaisseur.
• La combinaison doit épouser les contours du corps lorsque l'athlète est debout.

La combinaison doit être totalement fermée afin d'éviter que de l'air ne pénètre à l'intérieur ce qui favoriserait le sauteur qui aurait ainsi une plus grande surface à offrir à l'air.

Les lunettes
• Assurent une protection contre les débris lors de la descente et en cours de vol

Le casque
•Tous les concurrents doivent porter un casque.

Les fixations

• Elles doivent être montées sur les skis parallèlement au sens de déplacement et être situées de telle sorte qu'au maximum 57 % de la longueur intégrale des skis constituent la partie avant.

 

 

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Résultats des compétitions
Dicostars
Ahonen-Janne
Althaus Schmid-Katharina
Ammann-Simon
Andersen-Alf
Andersen-Reidar
Aschenbach-Hans-Georg
Bardal-Anders
Belussov-Vladimir
Benkovic-Rok
Berger-Frédéric
Bergmann-Arnfinn
Bogataj-Ursa
Boklöv-Jan
Bolkart-Max
Bradl-Sepp
Bredesen-Espen
Bulau-Horst
Bystoel-Lars
Chedal-Emmanuel
Clair-Julia
Collins-Steve
Danneberg-Jochen
Delaup-Steve
Descombes-Sevoie-Vincent
Dessum-Nicolas
Diethart-Thomas
Dolplads-Asgeir
Eisenbichler-Markus
Engan-Toralf
Evensen-Johan Remen
Falkanger-Torbjörn
Fannemel-Anders
Felder-Andreas
Fidjestoel-Ole Gunnar
Forfang-Johann Andre
Fortuna-Wojciech
Freitag-Richard
Freund-Severin
Funaki-Kazuyoshi
Gay-Jérôme
Geiger-Karl
Goldberger-Andreas
Granerud-Halvor Egner
Hannawald-Sven
Harada-Masahiko
Haugen-Anders
Hautamaeki-Matti
Hayboeck-Michael
Hendrickson-Sarah
Hilde-Tom
Hugstedt-Petter
Hyvaerinen-Antti
Höllwarth-Martin
Hölzl-Chiara
Ingebrigtsen-Tommy
Innauer-Tony
Iraschko-Stolz-Daniela
Ito-Daiki
Ito-Yuki
Jacobsen-Anders
Janda-Jakub
Jean-Prost-Nicolas
Johansson-Robert
Kamenski-Nikolaj
Kankkonen-Veikko
Karelin-Pavel
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Lazzaroni-David
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Lundby-Maren
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