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L'Allemagne remporte sa quatrième Coupe du Monde après 1954, 1974 et 1990.
La Coupe du Monde
La Coupe du Monde 2014 a lieu au Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014
Les groupes de la Coupe du Monde 2014
Groupe H : Belgique, Algérie, Corée du Sud, Russie
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Belgique | 9 | 3 | 0 | 3 |
Algérie | 4 | 3 | 1 | 1 |
Russie | 2 | 3 | 1 | -1 |
Corée du Sud | 1 | 3 | 2 | -3 |
Groupe G : Allemagne, Ghana, Etats-Unis, Portugal
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Allemagne | 7 | 3 | 0 | 5 |
États-Unis | 4 | 3 | 1 | 0 |
Portugal | 4 | 3 | 1 | -3 |
Ghana | 1 | 3 | 2 | -2 |
Groupe F : Argentine, Iran, Nigeria, Bosnie
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Argentine | 9 | 3 | 0 | 3 |
Nigeria | 4 | 3 | 1 | 0 |
Bosnie-Herzégovine | 3 | 3 | 2 | 0 |
Iran | 1 | 3 | 2 | -3 |
Groupe E : Suisse, Equateur, Honduras, France
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
France | 7 | 3 | 0 | 6 |
Suisse | 6 | 3 | 1 | 1 |
Équateur | 4 | 3 | 1 | 0 |
Honduras | 0 | 3 | 3 | -7 |
Groupe D: Uruguay, Costa Rica, Italie, Angleterre
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Costa Rica | 7 | 3 | 0 | 3 |
Uruguay | 6 | 3 | 1 | 0 |
Italie | 3 | 3 | 2 | -1 |
Angleterre | 1 | 3 | 2 | -2 |
Groupe C : Colombie, Côte d'Ivoire, Japon, Grèce
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Colombie | 9 | 3 | 0 | 7 |
Grèce | 4 | 3 | 1 | -2 |
Côte d'Ivoire | 3 | 3 | 2 | -1 |
Japon | 1 | 3 | 2 | -4 |
Groupe B : Espagne, Chili, Australie, Pays-Bas
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Pays-Bas | 9 | 3 | 0 | 7 |
Chili | 6 | 3 | 1 | 2 |
Espagne | 3 | 3 | 2 | -3 |
Australie | 0 | 3 | 3 | -6 |
Groupe A : Brésil, Mexique, Cameroun, Croatie
Équipe Pts J G N P BP BC Diff | ||||
Brésil | 7 | 3 | 0 | 5 |
Mexique | 7 | 3 | 0 | 3 |
Croatie | 3 | 3 | 2 | 0 |
Cameroun | 0 | 3 | 3 | -8 |
Calendrier complet de la Coupe du Monde 2014
GROUPE A
Jeudi 12 juin
Match N.1: à Sao Paulo (17h00-22h00), Brésil - Croatie 3 - 1
Vendredi 13 juin
Match N.2: à Natal (13h00-18h00), Mexique - Cameroun 1 -0
Mardi 17 juin
Match N.17: à Fortaleza (16h00- 21h00), Brésil - Mexique 0 - 0
Mercredi 18 juin
Match N.18: à Manaus (18h00-24h00), Cameroun - Croatie 0 - 4
Lundi 23 juin
Match N.33: à Brasilia (17h00-22h00), Cameroun - Brésil 1 - 4
Match N.34: à Récife (17h00- 22h00), Croatie - Mexique 1 - 3
GROUPE B
Vendredi 13 juin
Match N.3: à Salvador (16h00-21h00), Espagne - Pays-Bas 5 - 1
Match N.4: à Cuiaba (18h00-24h00), Chili - Australie 3 - 1
Mercredi 18 juin
Match N.19 : à Rio de Janeiro (16h00-21h00), Espagne - Chili 0- 2
Match N.20: à Porto Alegre (13h00-18h00), Australie - Pays-Bas 2 - 3
Lundi 23 juin
Match N.35: à Curitiba (13h00-18h00), Australie - Espagne 0 - 2
Match N.36: à Sao Paulo (13h00-18h00), Pays-Bas - Chili 2 - 0
GROUPE C
Samedi 14 juin
Match N.5: à Belo Horizonte (13h00-18h00), Colombie - Grèce 0 - 2
Match N.6: à Recife (22h00-03h00), Côte d'Ivoire - Japon 2 - 1
Jeudi 19 juin
Match N.21: à Brasilia (13h00-18h00), Colombie - Côte d'ivoire 2 -1
Match N.22: à Natal (19h00-24h00), Japon - Grèce 0 - 0
Mardi 24 juin:
Match N.37: à Cuiaba (16h00-22h00), Japon - Colombie 1 - 4
Match N.38: à Fortaleza (17h00-22h00), Grèce - Côte d'Ivoire 2 - 1
GROUPE D
Samedi 14 juin
Match N.7: à Fortaleza (16h00-21h00), Uruguay - Costa Rica 1 - 3
Match N.8: à Manaus (18h00-24h00 le 15), Angleterre - Italie 1 - 2
Jeudi 19 juin
Match N.23: à Sao Paulo (16h00- 21h00), Uruguay - Angleterre 2 - 1
Vendredi 20 juin
Match N.24: à Recife (13h00-18h00), Italie - Costa Rica 0 - 1
Mardi 24 juin
Match N.39: à Natal (13h00-18h00), Italie - Uruguay 0 - 1
Match N.40: à Belo Horizonte (13h00-18h00), Costa Rica - Angleterre 0 - 0
GROUPE E
Dimanche 15 juin
Match N.9: à Brasilia (13h00-18h00), Suisse - Equateur 2 - 1
Match N.10: à Porto Alegre (16h00-21h00), France - Honduras 3 - 0
Vendredi 20 juin
Match N.25: à Salvador (16h00-21h00), Suisse - France 2 - 5
Match N.26: à Curitiba (19h00-24h00), Honduras - Equateur 1 - 2
Mercredi 25 juin
Match N.41: à Manaus (16h00-22h00), Honduras - Suisse 0 - 3
Match N.42: à Rio de Janeiro (17h00-22h00), Equateur - France 0 - 0
GROUPE F
Dimanche 15 juin
Match N.11: à Rio de Janeiro (19h00-24h00), Argentine - Bosnie-Herzégovine 2 - 1
Lundi 16 juin
Match N.12: à Curitiba (16h00-21h00), Iran - Nigeria 0 - 0
Samedi 21 juin
Match N.27: à Belo Horizonte(13h00-18h00), Argentine - Iran 1 - 0
Match N.28: à Cuiaba (18h00-24h00), Nigeria - Bosnie-Herzégovine 1 - 0
Mercredi 25 juin:
Match N.43: à Porto Alegre (13h00-18h00), Nigeria - Argentine 2 - 3
Match N.44: à Salvador (13h00-18h00), Bosnie-Herzégovine - Iran 3- 1
GROUPE G
Lundi 16 juin
Match N.13: à Salvador (13h00-18h00), Allemagne - Portugal 4 - 0
Match N.14: à Natal (19h00-24h00), Ghana - Etats-Unis 2 - 1
Samedi 21 juin
Match N.29: à Fortaleza (16h00-21h00), Allemagne - Ghana 2 - 2
Dimanche 22 juin
Match N.30: à Manaus (18h00-24h00), Etats-Unis - Portugal 2 - 2
Jeudi 26 juin
Match N.45: à Recife(13h00-18h00), Etats-Unis - Allemagne 0 - 1
Match N.46: à Brasilia (13h00-18h00), Portugal - Ghana 2 - 1
GROUPE H
Mardi 17 juin
Match N.15: à Belo Horizonte (13h00-18h00), Belgique - Algérie 2 - 1
Match N.16: à Cuiaba (18h00-24h00), Russie - Corée du Sud 1 - 1
Dimanche 22 juin
Match N.31: à Rio de Janeiro (13h00-18h00), Belgique - Russie 1 -0
Match N.32: à Porto Alegre (16h00-21h00), Corée du Sud - Algérie 2 - 4
Jeudi 26 juin
Match N.47: à Sao Paulo (17h00-22h00), Corée du Sud - Belgique 0 - 1
Match N.48: à Curitiba (17h00-22h00), Algérie - Russie 1 - 1
Mascotte Fuleco
Huitièmes de Finale
Samedi 28 juin
Match N.49: à Belo Horizonte (13h00-18h00),
Brésil - Chili 1 - 1 (tab 3-2 ) Brésil qualifié pour les quarts
Mondial: le Brésil en quarts en écartant le Chili aux tirs au but - Le 28/06/2014 à 19:04
Les Brésiliens fêtent leur qualification pour les quarts de finale du Mondial après leur victoire contre le Chili, le 28 juin 2014 à Belo Horizonte
Le Brésil s'est qualifié pour les quarts de finale du Mondial-2014 en éliminant dans la douleur le Chili (3 tirs au but à 2, 1-1 a.p.), samedi au stade Mineirao de Belo Horizonte.
Au prochain tour, la seleçao sera opposée au vainqueur du match entre la Colombie et l'Uruguay programmé ce samedi (20H00 GMT) à Rio de Janeiro. Le but brésilien a été inscrit par David Luiz (18) pour la Fifa mais, selon certaines images, il semblerait que Jara marque contre son camp. Le Chili a égalisé par Alexis Sanchez (32).
Match N.50: à Rio de Janeiro (17h00-22h00), Colombie - Uruguay 2 - 0 Colombie qualifiée pour les quarts
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La séduisante Colombie de James Rodriguez, auteur d'un doublé, a dominé un Uruguay (2-0) trop limité et s'est qualifiée pour le premier quart de finale de Coupe du monde de son histoire, samedi au Maracana.
"My name is James, +Rhamès+ Rodriguez". Le N.10 colombien a pris avec classe la tête du classement des meilleurs buteurs du Mondial (5 buts) avec deux réalisations magnifiques, un enchaînement poitrine-volée sous la barre (28) plus un bijou de jeu collectif (50).
Grâce à sa nouvelle idole, également auteur de 2 passes décisives, la Colombie gagne le droit d'aller défier le Brésil, le 4 juillet à Fortaleza. Un beau baptême de quarts de finale.
Le jeu d'équipe des "Cafeteros" concocté par José Pékerman a brisé une "Celeste" à qui Luis Suarez
a trop manqué. Avec en plus un joueur sur un nuage, la Colombie peut rêver de bousculer un Brésil bien moins chatoyant contre le Chili.
Dimanche 29 juin
Match N.51: à Fortaleza (13h00-18h00), Pays - Bas - Mexique 2 - 1 Pays-Bas qualifiés pour les quarts
Mondial-2014: les Pays-Bas ont eu très chaud ! - Le 29/06/2014 à 21:41
Maudit, le Mexique est maudit ! "El Tri" a vécu le plus cruel des scénarios alors qu'il menait depuis la 48e minute grâce à Giovani dos Santos et était tout proche de mettre fin à sa série noire après cinq échecs consécutifs en huitièmes.
Mais Wesley Sneijder
a égalisé d'un imparable coup de canon avant que Klaas-Jan Huntelaar
ne transforme le penalty de la victoire, synonyme de crève-coeur pour les Mexicains, qui ont eu des mots très durs à l'encontre de l'arbitre portugais Pedro Proença, coupable à leur yeux d'avoir sifflé un "penalty inventé".
"La raison principale de notre élimination est liée à ce monsieur avec un sifflet. Il nous a éliminés du Mondial", a asséné le sélectionneur mexicain Miguel Herrera
Match N.52: à Recife (17h00-22h00), Costa Rica - Grèce 1 - 1 ( tab 5 -3 ) Costa Rica qualifié
© AFP/
Le gardien du Costa Rica Keylor Navas, héros des tirs au but face à la Grèce à l'Arena Pernambuco à Recife
Le Costa Rica sera opposé aux Pays-Bas en quarts de finale du Mondial-2014 samedi après avoir éliminé la Grèce 5 tirs au but à 3 (1-1 a.p.), dimanche à Recife.
Le Costa Rica a ouvert la marque par Ruiz (52) tandis que la Grèce a égalisé grâce à Papastathopoulos (90+1). Le Costaricien Duarte a été exclu à la 66e minute. Plus tôt dans la journée, les Pays-Bas avaient décroché leur billet pour le Top 8 en battant le Mexique (2-1) à Fortaleza
Lundi 30 juin
Match N.53: à Brasilia (13h00-18h00), France - Nigéria 2 - 1 France qualifiée
la France écarte le Nigeria dans la douleur pour filer en quarts - Le 30/06/2014 à 18:07
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© AFP/
Les joueurs de l'équipe de France fêtent leur qualification pour les quarts de finale après avoir écarté le Nigeria, le 30 juin 2014 au stade Mane Garrincha à Brasilia
La France s'est qualifiée difficilement pour les quarts de finale du Mondial-2014 en battant le Nigeria (2-0), grâce à des buts tardifs de Pogba et de Yobo contre son camp, lundi à Brasilia.
Les Bleus disputeront leur quart de finale vendredi au Maracana de Rio de Janeiro face au vainqueur du match entre l'Allemagne et l'Algérie, qui se rencontrent dans la soirée.
Paul Pogba
a libéré le camp français en fin de match en reprenant de la tête un corner de Mathieu Valbuena
mal dégagé par le gardien nigérian Vincent Enyeama (79). Le portier avait pourtant été encore une fois l'auteur de plusieurs arrêts de grande classe.
Et Joseph Yobo, sous la menace d' Antoine Griezmann
, a repoussé dans son propre but (90+1) un centre de Valbuena pour le 2-0.
Au stade national Mané-Garrincha, les Français ont longtemps fait preuve de fébrilité en défense et d'approximations en attaque, où Giroud avait été associé à Benzema.
Les Nigérians n'ont pas démérité et auraient pu devenir la quatrième équipe africaine à atteindre les quarts de finale, après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010.
Mais la chance et l'arbitrage n'ont pas été en leur faveur. Les champions d'Afrique auraient pu bénéficier d'un penalty sur une faute d'Evra qui a ceinturé Odemwingie (38); ils auraient aussi pu jouer la seconde période en supériorité si l'arbitre avait exclu Matuidi, coupable d'une grosse faute (54) sur Onazi, sorti sur une civière.
Deschamps avait procédé à six changements par rapport au dernier match face à l'Equateur (0-0), avec le retour de Cabaye (suspension), Valbuena, Debuchy et Evra (ménagés), les titularisations de Giroud - peu efficace - et Koscielny, qui remplaçait Sakho, touché à une cuisse.
Les Nigérians se sont montrés dangereux par leur avant-centre Emenike. L'attaquant du Fenerbahçe s'est vu refuser un but pour hors-jeu (18) avant d'inquiéter Lloris d'une frappe lointaine (44), repoussée par Lloris.
Les Bleus n'ont existé en première période que grâce à un Valbuena très actif sur son aile droite. Le milieu de Marseille a multiplié les centres pour Benzema (19), hors-jeu, pour Pogba, dont la volée a été stoppée par Enyeama (22), et pour Debuchy, qui n'a pas cadré (40).
© AFP/
Le défenseur nigérian Joseph Yobo (d) trompe son propre gardien pour le 2e but de la France en 8e de finale du Mondial, le 30 juin 2014 à Brasilia
L'équipe de France a été proche d'ouvrir le score sur une belle combinaison entre Benzema et Griezmann, fraîchement entré en jeu, mais l'attaquant du Real Madrid a buté sur Enyeama (70), bien suppléé par Moses sur sa ligne de but.
Le danger s'est rapproché un peu plus avec un tir de Cabaye (77) repoussé par la barre transversale, puis sur une tête de Benzema (78) dégagée par le gardien après un coup franc de Valbuena.
Match N.54: à Porto Alegre (17h00-22h00), Allemagne - Algérie 2 - 1 Allemagne Qualifiée
© AFP/Patrick Stollarz
Le milieu de terrain allemand Mesut Ozil
durant le match victorieux contre l'Algérie en 8e de Finale du Mondial à Porto Alegre, le 30 juin 2014
La presse en ligne allemande était très critique sur la victoire de son équipe nationale contre l'Algérie en 8e de finale du Mondial-2014 (2-1 a.p.) lundi à Porto Alegre, se montrant plutôt pessimiste pour le quart contre la France vendredi.
La plupart des journaux sortaient le premier buteur Schürrle et le gardien Neuer du lot, et descendaient une défense trop malmenée à leur goût par les Algériens.
"But du talon et victoire chanceuse; si on continue comme ça, on se fait sortir par la France, Jogi !", a titré Bild. Le site du quotidien populaire a également mis en évidence "Schürrle et Neuer top - le reste est une honte".
Le magazine sportif Kicker titrait: "La chance! Une folle chevauchée nous emmène en quart", en parlant de l'action de Müller qui a débouché sur le premier but allemand marqué par Schürrle.
"La sélection n'a jamais vraiment eu la main sur le match, a été parfois confuse dans sa nouvelle configuration défensive, s'est montrée nerveuse en attaque et a contraint Manuel Neuer
à plusieurs sorties loin de ses cages", a détaillé le journal sur son site.
"En quart grâce au talon de Schürrle", soulignait la Süddeutsche Zeitung, en écrivant: "La sélection a longtemps joué sans sécurité ni précision. Un seul défend de manière fiable: Manuel Neuer
"
Die Welt a de son côté insisté sur la faible performance du défenseur central Per Mertesacker, qui "suscite beaucoup de questions".
"Victoire en tremblant contre l'Algérie: Une équipe de tournoi!", titrait Spiegel. Sur le site du magazine, on pouvait lire: "Un tour de passé, mais comment?! L'Allemagne n'a jamais vraiment maîtrisé l'Algérie en 120 minutes. Derrière, la défense a coulé, devant, Müller a buté. Est-ce que ça suffira en quart de finale contre la France?"
Mardi 1er juillet
Match N.55: à Sao Paulo (13h00-18h00), Argentine - Suisse 1 - 0 Argentine qualifiée
Messi, chef d'un orchestre qui joue faux - Le 01/07/2014 à 19:26
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© AFP/Gabriel Bouys
La joie de Lionel Messi
après le but d'Angel Di Maria pour l'Argentine face à la Suisse, le 1er juillet 2014 à Sao Paulo
Plus le Mondial-2014 avance et plus l'Argentine apparaît surcotée, portée par son seul petit génie Lionel Messi
, qui a délivré un bijou de passe décisive pour Angel Di Maria en prolongation contre la Suisse (1-0 a.p.) en 8e de finale.
Il a donc fallu attendre la 118e minute, à 120 secondes de la loterie des tirs au but, pour que Messi transperce le rideau défensif helvète et serve parfaitement Di Maria, oublié à sa droite, pour libérer l'Argentine.
L'Albiceleste est donc dans les temps, en quart de finale. Mais pas de quoi pavoiser. Car même Messi n'a pas réussi à éviter à son équipe 120 minutes de jeu pour se débarrasser d'une Suisse qui avait été piétinée (5-2) par la France au premier tour...
A Sao Paulo, face à une Nati complètement décomplexée, c'est encore le quadruple Ballon d'Or, sous le regard du "Roi" Pelé en tribunes, qui a sauvé les Sud-Américains d'Alejandro Sabella.
Le joueur du Barça, sur les rares fulgurances argentines, a fait la différence à chaque fois, avant de délivrer des caviars à des partenaires indignes de leur chef étoilé, au four et au moulin.
Une action symbole de ce match plus que frustrant pour le crack Blaugrana ? A la 89e, "la Pulga" donne des bouffées de chaleur à la défense de la Nati mais trouve Palacio, qui rate son contrôle et glace le sang des fans argentins.
C'est ce même Palacio qui avait mis auparavant une tête à côté des poteaux helvètes, là encore sur une passe de son capitaine (75e).
Palacio était pourtant censé être le joker, entré en jeu juste avant le dernier quart d'heure du temps réglementaire, en remplacement de Lavezzi actif, mais qui n'aura pas assez pesé sur le match. Le joueur du Paris SG avait été titularisé à la place d'Agüero, blessé et forfait. Palacio, Lavezzi: le coach Sabella doit se dire après ce match qu'il a bien peu d'atouts en main pour aligner des cartes maîtresses autour de son as Messi.
- Trois Suisses au marquage en moyenne -
Quand il en a eu assez de voir ses bons ballons mal exploités par ses équipiers, le natif de Rosario a tenté lui-même d'ouvrir le score.
© AFP/Gabriel Bouys
L'Argentin Lionel Messi
(d) à la lutte avec le Suisse Admir Mehmedi, le 1er juillet 2014 à Sao Paulo
Son coup d'éclat ? Il se défait de trois suisses --moyenne des défenseurs sur lui à chaque prise de balle à l'approche de la surface-- avec un petit extérieur du droit pour lui-même, avant un tir à ras terre bien capté par Benaglio (78e).
Messi a aussi tenté une puissante volée du gauche qui fila au dessus (67e).
Dans une enceinte où des fans brésiliens --grands rivaux des Argentins-- avaient pris place, les "ole, ole" moqueurs ont souvent fusé des tribunes quand les Suisses ont mis le pied sur le ballon.
De quoi énerver sa majesté Messi, comme quand il a mis un coup de coude à Behrami après un contact avec le milieu suisse (88e). Un petit coup de sang qui ne lui a valu qu'une remontrance de l'arbitre.
L'inefficacité des neuf autres joueurs de champ autour de Messi fut patente. Mais il faut aussi rendre hommage au gardien suisse Benaglio qui a été impeccable face à Di Maria (41e, 106e), Rojo (59e) ou Higuain (62e).
Messi peut-il encore continuer longtemps à porter son équipe à bout de dribbles ?
Match N.56: à Salvador (17h00-22h00), Belgique - Etats-Unis 2 - 1 Belgique qualifiée
© AFP/Pedro Ugarte
Le Belge Kevin De Bruyne (premier plan), félicité par ses coéquipiers après son but contre les Etats-Unis, le 1er juillet 2014 à Salvador
La Belgique, avec sa génération dorée emmenée par Eden Hazard
, a réussi à atteindre son objectif, une participation aux quarts de finale du Mondial, en écartant les Etats-Unis (2-1) grâce à Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku, en prolongation mardi à Salvador.
Dans la moiteur de l'Arena Fonte Nova (82% d'humidité), les Diables Rouges ont longtemps buté sur un incroyable Tim Howard et, malgré une déferlante d'occasions, ils ont dû attendre la 93e minute pour ouvrir le score.
Lukaku, juste rentré au jeu, a fait parler sa fraîcheur pour déborder sur son flanc droit et servir De Bruyne qui pouvait enfin tromper Howard, infranchissable jusque-là.
Ensuite, scénario inverse : c'est De Bruyne qui offrait le 2-0 à Lukaku pour son premier but en Coupe du monde (105e).
Les Belges ont ensuite tremblé quand Julian Green ramena le score à 2-1 à la 107e minute. Puis le gardien Thibaut Courtois a déjoué un fantastique coup-franc tout en combinaison. Mais ces Diables ont tenu...
© AFP/Francisco Leong
L'attaquant belge Romelu Lukaku inscrit le 2e but belge contre les Etats-Unis, le 1er juillet 2014 à Salvador
Avant ce dénouement heureux pour eux, il en avait fallu des occasions aux Belges pour percer le mur américain !
Depuis le début de cette Coupe du monde, toutes les équipes s'alignent avec des défenses renforcées au moment d'affronter la Belgique.
Le sélectionneur des Etats-Unis Jürgen Klinsmann n'a pas procédé autrement que ses homologues algérien, russe et sud-coréen avant lui en disposant cinq défenseurs dans son onze de base.
- L'assaut s'est poursuivi -
Qu'à cela ne tienne, les Diables Rouges critiqués avant ce match pour la faible qualité de leur jeu (sur le plan du spectacle) malgré le neuf sur neuf réussi en poules, ont offert un récital auquel il n'a manqué que les buts durant les 90 premières minutes.
Durant la majeure partie de la première période, les hommes de Marc Wilmots ont passé leur temps dans le camp adverse se créant des occasions par Alderweireld (volée à la 22e), Vertonghen (lancé par Hazard à la 26e), Hazard (tir 29e) et De Bruyne (reprise 45e).
Le gardien belge Thibaut Courtois n'a lui guère frémis sur les quelques contre-attaques, même s'il a dû se coucher sur des frappes de Clint Dempsey.
Ce scénario s'est répété après la pause, les Belges passant souvent près de l'ouverture du score par Origi notamment et sa tête heurtant la barre (56e) puis sa reprise contrée par Tim Howard (71). Et l'assaut s'est poursuivi, toujours selon le même scénario.
Howard, le cauchemar des attaquants belges, a longtemps repoussé l'échéance en réussissant un grand match. Quel rempart ! Ce Mondial est décidément celui des gardiens.
"Ne pas atteindre les quarts de finale serait un échec", avait dit Axel Witsel à la veille du match. Nous avons des joueurs de talents, nous sommes en parfaite condition, nous avons les qualités pour passer: on ne veut pas s'arrêter-là".
- Et maintenant l'Argentine -
Les Diables Rouges fondaient également leur optimisme sur leurs deux dernières rencontres remportées sur la Team USA, en mai 2013 (4-2) à Cleveland et quelques mois plus tôt fin 2012 (1-0) à Bruxelles.
A Salvador, ils ont confirmé qu'ils sont bel et bien la bête noire des Etats-Unis ces deux dernières années.
L'inexpérimentée équipe de Belgique (le deuxième groupe le plus jeune de ce Mondial), qui n'avait plus disputé de Coupe du monde depuis 2002, fait déjà preuve d'une belle maturité, à l'image du jeune attaquant Divock Origi, invité surprise de ce Mondial et qui a fait tellement souffrir la défense US.
Les Diables Rouges, qui avaient atteint les demi-finales en 1986, peuvent à nouveau rêver du dernier carré. Mais il faudra passer par un duel face à l'Argentine de Lionel Messi
samedi à Brasilia.
Quarts de finale
Vendredi 4 juillet
Match N.57: à Fortaleza (17h00-22h00), Brésil - Colombie 2 - 1 Brésil qualifié
orgueuil et douleur mêlés en Colombie après l'élimination - Le 05/07/2014 à 06:25
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© AFP/Guillermo Legaria
Supporter colombien en pleurs à Bogota après la défaite contre le Brésil, le 4 juillet 2014
Les Colombiens ont réagi avec des larmes de douleur mais aussi un sentiment d'orgueil après la défaite (2-1) contre le Brésil, synonyme d'élimination au Mondial de football, où leur sélection a disputé le premier quart de finale de son histoire.
Abattus après le coup de sifflet de l'arbitre, de nombreux supporteurs, scotchés devant les écrans géants disposés dans plusieurs villes, ont acclamé leur équipe nationale en dépit de sa sortie, certains préférant fustiger l'arbitre.
"J'ai l'impression que l'arbitrage a favorisé le Brésil, mais tout de même, nous sommes heureux d'avoir fait l'histoire. Nous avons une sélection pour les Mondiaux à venir, car c'est un groupe très jeune", a voulu retenir Catherin Guevara, une employée de 28 ans, interrogée par l'AFP à Bogota.
Les derniers moments du match, avec le penalty de James Rodriguez, avait rendu un léger espoir. En vain... Comme leur idole, en larmes à la télévision, beaucoup de Colombiens ont aussi laissé échapper des sanglots, tandis qu'une pluie fine effaçaient les couleurs peintes sur leur visage.
© AFP/Guillermo Legaria
Supporters colombiens regardant le quart de finale contre le Brésil à Bogota, le 4 juillet 2014
La déception a été à l'image de l'euphorie, immense dans le pays. Galvanisé par la victoire en huitièmes contre l'Uruguay (2-0) samedi dernier, de plus en plus d'habitants sortaient dans les rues, vêtus du maillot jaune de l'équipe.
Pas question toutefois de perdre sa fierté, à l'image de Juliana Acosta, une étudiante de 24 ans de Bogota, qui ne tarissait pas d'éloges à l'égard de l'équipe.
"La Colombie a bien joué, je n'aime pas spécialement le football, mais ce qu'ils ont fait m'a plu quand même et c'est très important car ils ont réuni le pays", a-t-elle lancé.
Une pluie de messages a aussi accompagné les adieux de la Colombie, à commencer par celui de son président Juan Manuel Santos, qui a assisté à la rencontre à Fortaleza.
- 'Merci pour tant de joie' -
"Tous les Colombiens, nous nous sentons très fiers de notre sélection. Ils sont entrés dans l'histoire. Merci pour tant de joie !", a écrit le chef de l'Etat, dans un message posté sur son compte Twitter.
Le maire de Bogota, Gustavo Petro, a annoncé qu'une cérémonie pour la réception de l'équipe était prévue dimanche prochain dans le principal parc de la capitale.
© AFP/Luis Robayo
Fan colombienne devant un écran géant à Cali, en Colombie, durant le quart de finale contre le Brésil, le 4 juillet 2014
Match N.58: à Rio de Janeiro (13h00-18h00), France - Allemagne 0 - 1 Allemagne qualifiée
La France éliminée par l'Allemagne, comme d'habitude - Le 04/07/2014 à 18:08
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© AFP/Pedro Ugarte
L'attaquant de l'équipe de France Antoine Griezmann
abattu après la défaite de son équipe contre l'Allemagne (1-0), à Rio de Janeiro le 4 juillet 2014 en quart de finale de la Coupe du Monde.
L'équipe de France a été éliminée 1-0 en quart de finale du Mondial-2014 par l'Allemagne, sa bête noire, sur un but de Mats Hummels inscrit dans le premier quart d'heure, vendredi à Rio de Janeiro.
La Nationalmannchaft jouera mardi face au vainqueur du match Brésil-Colombie avec l'espoir de revenir au Maracana, le 13 juillet pour la finale.
Hummels a repris de la tête (13e) un coup franc de Toni Kroos
, gagnant son duel aérien avec Raphaël Varane pour marquer avec l'aide de la barre transversale.
A deux ans de l'Euro organisé à domicile, les Français repartent néanmoins du Brésil avec la satisfaction d'avoir atteint leur objectif initial (les quarts) en repoussant le cauchemar du Mondial-2010, où ils avaient été éliminés au premier tour après une grève de l'entraînement.
Mais ils n'ont pas vengé leurs aînés de 1982, éliminés aux tirs au but en demi-finale par l'Allemagne du gardien Harald Schumacher
, coupable d'une agression sur le défenseur Patrick Battiston
lors du "drame de Séville". Ni ceux de 1986, éliminés à nouveau par l'Allemagne en demie.
© AFP/Christophe Simon
L'attaquant Karim Benzema
à la fin du quart de finale de Coupe du Monde perdu par la France contre l'Allemagne, le 4 juillet 2014 à Rio de Janeiro.
Les Français avaient remporté leurs quatre derniers quarts de finale en Coupe du monde, en 1958, 1986, 1998 et 2006 (il n'y avait pas de quarts en 1982). Mais face à eux se dressaient des Allemands qui n'ont pas manqué le dernier carré depuis 2006, au Mondial comme à l'Euro.
Poussifs en 8e de finale face à l'Algérie (2-1 a.p.) sans Mats Hummels, forfait, les hommes de Joachim Löw ont retrouvé de l'assurance avec le retour de leur défenseur central, buteur dès le premier quart d'heure.
Les Français, étouffés par la chaleur de Rio (28°C à l'ombre) et un milieu de terrain allemand oppressant, ont retrouvé de l'air grâce à Benzema, qui a manqué le cadre (8), buté sur Hummels (34, 42) puis sur Manuel Neuer
(44).
Ils auraient pu faire leur retard à l'heure de jeu, mais le centre de Blaise Matuidi
n'a rien donné, et la tête de Varane a été facilement captée par Neuer (60). Benzema a encore vu Hummels sur sa route (76) et la frappe de Matuidi (77) a été repoussée des deux poings par Neuer.
© AFP/Christophe Simon
La parade de Manuel Neuer
à la dernière minute du quart de finale entre l'Allemagne et la France, perdu 1-0 par cette dernière le 4 juillet 2014 à Rio de Janeiro.
Les Allemands ont attendu patiemment les erreurs adverses, comme cette mauvaise relance de Mamadou Sakho
mal exploitée par Thomas Müller (69), se contentant de jouer en contre-attaques, Andre Schürrle (82) butant sur Hugo Lloris
.
Et dans le temps additionnel, Neuer a sorti d'une main une balle d'égalisation en pleine lucarne de Benzema (90+4).
Quarts de finale
Vendredi 4 juillet
Match N.57: à Fortaleza (17h00-22h00), Brésil - Colombie 2 - 1 Brésil qualifié
Match N.58: à Rio de Janeiro (13h00-18h00), France - Allemagne 0 - 1 Allemagne qualifiée
La France éliminée par l'Allemagne, comme d'habitude - Le 04/07/2014 à 18:08
L'équipe de France a été éliminée 1-0 en quart de finale du Mondial-2014 par l'Allemagne, sa bête noire, sur un but de Mats Hummels inscrit dans le premier quart d'heure, vendredi à Rio de Janeiro.
La Nationalmannchaft jouera mardi face au vainqueur du match Brésil-Colombie avec l'espoir de revenir au Maracana, le 13 juillet pour la finale.
Hummels a repris de la tête (13e) un coup franc de Toni Kroos
, gagnant son duel aérien avec Raphaël Varane pour marquer avec l'aide de la barre transversale.
A deux ans de l'Euro organisé à domicile, les Français repartent néanmoins du Brésil avec la satisfaction d'avoir atteint leur objectif initial (les quarts) en repoussant le cauchemar du Mondial-2010, où ils avaient été éliminés au premier tour après une grève de l'entraînement.
Mais ils n'ont pas vengé leurs aînés de 1982, éliminés aux tirs au but en demi-finale par l'Allemagne du gardien Harald Schumacher
, coupable d'une agression sur le défenseur Patrick Battiston
lors du "drame de Séville". Ni ceux de 1986, éliminés à nouveau par l'Allemagne en demie.
Les Français avaient remporté leurs quatre derniers quarts de finale en Coupe du monde, en 1958, 1986, 1998 et 2006 (il n'y avait pas de quarts en 1982). Mais face à eux se dressaient des Allemands qui n'ont pas manqué le dernier carré depuis 2006, au Mondial comme à l'Euro.
Poussifs en 8e de finale face à l'Algérie (2-1 a.p.) sans Mats Hummels, forfait, les hommes de Joachim Löw ont retrouvé de l'assurance avec le retour de leur défenseur central, buteur dès le premier quart d'heure.
Les Français, étouffés par la chaleur de Rio (28°C à l'ombre) et un milieu de terrain allemand oppressant, ont retrouvé de l'air grâce à Benzema, qui a manqué le cadre (8), buté sur Hummels (34, 42) puis sur Manuel Neuer
(44).
Ils auraient pu faire leur retard à l'heure de jeu, mais le centre de Blaise Matuidi
n'a rien donné, et la tête de Varane a été facilement captée par Neuer (60). Benzema a encore vu Hummels sur sa route (76) et la frappe de Matuidi (77) a été repoussée des deux poings par Neuer.
Les Allemands ont attendu patiemment les erreurs adverses, comme cette mauvaise relance de Mamadou Sakho
mal exploitée par Thomas Müller (69), se contentant de jouer en contre-attaques, Andre Schürrle (82) butant sur Hugo Lloris
.
Et dans le temps additionnel, Neuer a sorti d'une main une balle d'égalisation en pleine lucarne de Benzema (90+4).
Bilan : France -Allemagne: La France a gagné 11 fois contre 10 pour l'Allemagne et 5 matches nuls. toutes compétions confondues
Samedi 5 juillet
Match N.59: à Salvador (17h00-22h00), Pays- Bas - Costa Rica 0 - 0 (4-3 tab) Pays-Bas qualifiés
Les Pays-Bas retrouvent l'Argentine en demi-finales - Le 05/07/2014 à 22:54
L'Argentine et les Pays-Bas s'affronteront mercredi à Sao Paulo en demi-finale du Mondial-2014, pour une réédition de la finale de 1978, remportée à domicile par les Argentins.
Les Néerlandais se sont qualifiées dans la douleur samedi à Salvador en battant aux tirs au but le Costa Rica (0-0, 4 t.a.b. 3), surprenant premier du "groupe de la mort" (Uruguay, Italie, Angleterre) et tombeur de la Grèce en 8e de finale.
L'excellent gardien Keylor Navas, à nouveau auteur d'un match exceptionnel, n'a pu sauver les siens après les tirs au but manqués par son capitaine Bryan Ruiz et par Michael Umana devant Tim Krul, entré en jeu pour les tirs au but.
Pour accéder à leur quatrième finale de Coupe du monde, après celles de 1974, 1978 et 2010, les hommes de Louis Van Gaal
devront battre l'Argentine, qui a écarté la Belgique samedi à Brasilia (1-0) grâce à Higuain.
L'autre demi-finale opposera, mardi à Belo Horizonte, l'Allemagne et le Brésil, qui a perdu son attaquant vedette Neymar, victime d'une fracture d'une vertèbre et forfait jusqu'à la fin du tournoi.
A Salvador, la meilleure attaque du tournoi, portée samedi par le trio Depay, Robben et von Persie, a buté sur Navas, révélation du Mondial dans le but costaricien.
Le gardien de Levante (Espagne) a notamment repoussé les tirs de Robin Van Persie
(22, 84), Memphis Depay (29), et un coup franc direct de Wesley Snjeider (39). Il est sorti dans les pieds de van Persie (42) et s'est envolé pour sortir une tête de Ron Vlaar (94).
En fin de match, il a été sauvé par son poteau (82) et sa barre transversale (119) sur des tentatives de Sneijder, et par son milieu Yeltsin Tejeda (90+3) qui, sur la ligne de but, a repoussé sur la barre une frappe de van Persie!
Le Costa Rica, petit pays d'Amérique centrale de quelque 4,6 millions d'habitants, n'a quasiment jamais inquiété la défense Oranje, sauf quand Joel Campbell (60) et Marcos Urena (98) se sont écroulés dans la surface après un contact avec un défenseur.
Les Ticos ont d'ailleurs attendu la 117e minute pour cadrer leur première frappe !
Argentins et Néerlandais s'affronteront mercredi pour la cinquième fois en Coupe du monde. En 1978, l'Albiceleste s'était imposée en finale, à Buenos Aires, avec notamment un doublé de Mario Kempes
(3-1 a.p.).
Match N.60: à Brasilia (13h00-18h00), Argentine - Belgique 1 - 0 Argentine qualifiée
Le sélectionneur belge Marc Wilmots n'a presque rien dit sur son équipe après la défaite en quart de finale du Mondial face à l'Argentine (1-0), mais il a été très sévère avec l'Albiceleste, "une équipe très ordinaire avec un joueur extraordinaire".
Q: Qu'est-ce qu'il vous a manqué aujourd'hui (samedi) ?
R: "C'est difficile à dire. On a vu l'expérience de l'Argentine. Ils cassent le rythme, il leur faut 40 secondes pour faire une touche et ils ne sont jamais rappelés à l'ordre par l'arbitre. Nous, on a fait de toutes petites erreurs mais on a beaucoup appris ce soir. On est très déçu, tout le monde est très abattu mais je suis très fier des garçons. On était sans doute le plus jeune des quart-finalistes et on a des choses positives pour l'avenir. On a eu une ou deux occasions, pas vraiment franches. Mais je ne suis pas du tout impressionné par l'Argentine. C'est une équipe très ordinaire avec un joueur extraordinaire."
Q: Hazard vous a-t-il déçu ?
R: "Je parle de l'équipe dans son ensemble, je ne veux pas discuter des cas individuels. On a vu que la Belgique a une très bonne équipe. On doit en être fier. L'adversaire ne nous a laissé aucun espace. On a eu la qualité et l'engagement mais c'était une première à ce niveau pour ces joueurs."
Q: Pouvez-vous dire un mot sur Messi ?
R: "J'espère pour l'Argentine qu'il n'arrivera rien à Messi. Il ne perd jamais le ballon. Mais je n'aime pas faire le Caliméro mais il a fait trois ou quatre fautes et il n'est jamais sanctionné. Il a montré sa capacité à conserver le ballon pour faire respirer son équipe. Ils étaient fatigués et si on égalise je crois qu'ils sont morts. C'est une déception d'être battus par une équipe qui ne nous était pas supérieure. Vous trouvez qu'ils ont fait un bon match ? Pour moi, ça n'est pas du tout le cas."
Q: Pouvez-vous expliquer vos changements en fin de match ?
© AFP/François Xavier Marit
L'attaquant argentin Lionel Messi
et le Belge Eden Hazard
, lors du quart de finale de Coupe du Monde remporté par l'Argentine le 5 juillet 2014 à Brasilia.
R: "On a fait entrer Mertens et Lukaku pour avoir plus de force, de fraîcheur et de qualité de centre. Puis Van Buyten est passé avant-centre, on a tout essayé. A ce moment-là, ça ne servait plus à rien de garder Hazard parce qu'on ne jouait plus dans les pieds. On a tenté le tout pour le tout, on a amené de la taille. Parfois aussi on a pris les mauvaises décisions."
Q: Apparemment, l'Argentine ne vous a pas séduit...
R: "Aujourd'hui ils ont deux joueurs qui sont au-dessus du lot, Messi et Di Maria. C'est dans le Top 5 mondial. L'Argentine joue avec ses qualités, avec deux N.6. Nous on a un collectif, eux ils ont quatre ou cinq joueurs offensifs. C'est une équipe scindée en deux. Mais c'est elle qui a raison, c'est elle qui passe."
Q: Espériez-vous mieux de votre équipe ?
R: "On peut toujours attendre plus, mais on avait dépensé pas mal d'énergie contre les Etats-Unis. Mais eux, combien de frappes cadrées ? Si j'avais fait ça, je suis sûr que la presse belge m'aurait reproché de ne pas faire de jeu."
Demi- finales:
Mardi 8 juillet
Match N.61: à Belo Horizonte (17h00-22h00),Brésil - Allemagne 7 - 1 Brésil qualifié
Mondial: Oscar pour l'honneur, la défense pour l'horreur - Le 08/07/2014 à 22:26
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© AFP/
La chute du Brésil symbolisée par son milieu Luis Gustavo effondré à la fin de la calamiteuse demi-finale face à l'Allemagne, le 8 juillet 2014 à Belo Horizonte
Difficile de trouver des points positifs dans le naufrage du Brésil face à l'Allemagne (7-1) en demi-finale du Mondial-2014, sauf le but de l'honneur d'Oscar, noyé sous les erreurs de la défense de la Seleçao et sous l'invisibilité de Fred.
. LES GROS FLOPS
David Luiz, capitaine fracassé
Le futur joueur du Paris SG avait récupéré le brassard en l'absence de Thiago Silva, suspendu. L'ex-joueur de Chelsea fut le symbole d'une arrière garde brésilienne, censée être le point fort de l'équipe de Luiz Felipe Scolari, qui a été pulvérisée.
Sur le premier but allemand de la rencontre, un corner de Kroos, David Luiz n'est pas au marquage de Müller au second poteau, qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans les buts de Julio Cesar.
Fernandinho, la perte de trop
Sur le 4e but de la Mannschaft, c'est Fernandinho qui commet la perte de balle après une mauvaise entente avec Dante. Kroos lui prend alors le ballon, s'appuie sur Khedira, qui remise au joueur du Bayern Munich qui signe alors son doublé. Le joueur de Manchester City sera ensuite sorti à la mi-temps par Felipao, de même que Hulk qui aura beaucoup centré en vain, et s'était jeté beaucoup pour rien en tentant d'obtenir des fautes. Le site du géant des médias brésiliens, O Globo, a déjà titré à ce moment-là du match, à 4-0, alors que les Brésiliens atteindront la pause menés 5-0: "Massacre allemand pour la plus grande honte du Brésil".
Fred, l'homme invisible
En l'absence de Neymar, blessé et forfait pour le reste du Mondial, "Felipao" Scolari avait titularisé Bernard pour le remplacer numériquement. Mais il était clair que celui qui devait débloquer la situation, c'était Fred. Et le joueur de Fluminense ne s'est jamais montré. Une plaisanterie circulait avant le match sur la Twittosphère: "Les Brésiliens ont deux super-héros, Hulk et l'homme invisible, Fred". Cruel mais tellement vrai.
ILS ONT ESSAYE...
Oscar a marqué un but...
Oscar, à la reprise du match en seconde période, a voulu sonner la révolte. Pas pour tenter de gagner le match. Non, à 5-0 à la pause, les jeux étaient faits. Mais pour tenter au moins de relever la tête, de sortir de la pelouse de Belo Horizonte avec un écart moins conséquent. Le joueur de Chelsea est ainsi impliqué dans les trois actions dignes de ce nom signées par les Brésiliens dans la surface de réparation de l'Allemagne vers la 50e minute de jeu. Mais quand il a essayé de marquer lui-même, il s'est d'abord heurté à un Neuer des grands soirs. Il a tout de même marqué le but de l'honneur en fin de match.
Julio Cesar a tenté de stopper l'hémorragie...
© AFP/
Fred (N.9), l'homme invisible de cette demi-finale entre le Brésil et l'Allemagne, le 8 juillet 2014 à Belo Horizonte
Il est difficile de saluer le travail d'un gardien après une telle déculottée. Mais le portier de Toronto n'est pas forcément le grand coupable dans les quatre buts inscrits en 6 minutes terribles en première période. Il a surtout été trahi par sa défense. Après être rentré aux vestiaires sur le score de 5-0 en faveur de l'Allemagne, Julio Cesar a au moins été décisif en seconde période en arrêtant un tir de Müller à l'heure de jeu. L'homme avait été le héros de la séance de tirs au but contre le Chili en 8e de finale, mais cette fois il n'a rien pu faire.
Marcelo et Maïcon ont essayé de monter...
Ce fut le grand problème des latéraux brésiliens pendant ce Mondial. Ils ont apporté souvent des solutions en attaque en montant sur leurs couloirs mais ont souvent laissé des failles béantes en défense. Le match de Belo Horizonte fut un concentré de tout cela. Pour la défense qui prend l'eau, ce n'est pas la peine d'en rajouter et de les accabler. Ils sont aussi coupables que les deux centraux, David Luiz et Dante. A chaque entame de période, Maïcon et Marcelo auront tenté de monter... En vain...
Mercredi 9 juillet
Match N.62: à Sao Paulo (17h00-22h00), vainqueur N.59 - Argentine - Pays-Bas 0-0 ( 4 - 2 tab ) Argentine qualifiée
L'affiche de la finale du Mondial-2014 est connue: comme en 1986 et 1990, l'Argentine, victorieuse des Pays-Bas (0-0, 4 t.a.b. à 2), affrontera dimanche au Maracana de Rio, l'Allemagne, qui a infligé une déroute historique au Brésil, déclenchant une vague de colère dans le pays-hôte.
Le match pour la troisième place opposera le Brésil aux Néerlandais, samedi à Brasilia.
Et voilà Lionel Messi
, quadruple Ballon d'Or, à portée de la consécration suprême ! Proche de rejoindre l?idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona
, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés (1-0).
Pour Messi ?Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...
- Euphorie en Allemagne -
Les Néerlandais, qui avaient éliminé le Costa Rica en quart de finale déjà en passant par les tirs au but, ont cette fois été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis Van Gaal
, qui avait appelé le gardien-remplaçant Krul face aux Costariciens, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains organismes, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.
Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, trois fois championne du monde (1954, 1974, 1990), baigne dans l'euphorie et rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro-96.
Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale Allemagne-Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl (football américain) le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages émis pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.
L'allégresse a gagné la presse. "7:1 pas de mots !", titrait ainsi en Une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.
- Colère au Brésil -
L'euphorie allemande tranche avec la colère qui recouvre le Brésil après la déroute historique.
Principale cible des critiques, le sélectionneur Luiz Felipe Scolari
a défendu son bilan, soulignant que la Seleçao avait atteint pour la première fois les demi-finales depuis 2002, l'année où --déjà-- il était à la tête de l'équipe qu'il avait menée au titre mondial, face à l'Allemagne (2-0).
"Felipao" a indiqué qu'il prendrait une décision sur son avenir samedi, après le match pour la troisième place face face aux Pays-Bas à Brasilia.
"Nous avons encore du travail, a-t-il expliqué. Nous avons un engagement avec la CBF (fédération brésilienne) jusqu'à la fin de la Coupe du monde. Et maintenant, la fin de la Coupe du monde, c'est le match de samedi, pour la troisième place. C'est après ce match seulement qu'on va parler avec la direction de la CBF".
Héros en 2002, Scolari est désormais traité comme un paria. "Va en enfer toi-même Felipao!", a ainsi titré le quotidien populaire de Rio, O Dia, à l'adresse du sélectionneur, qui avait lancé avant Brésil-Allemagne qu'il ferait les choses "à sa façon" en invitant ceux à qui cela ne plaisait pas à "aller en enfer".
Match 3è place
Samedi 12 juillet
Match N.63: à Brasilia (17h00-22h00), Brésil - Pays-Bas 0-3
match et marche funèbres pour le Brésil devant les Pays-Bas - Le 13/07/2014 à 05:29
Marche funèbre: le match de la 3e place a ressemblé à des funérailles pour un Brésil, à côté de ses pompes face à des Pays-Bas qui ont complètement enterré (3-0) le pays hôte lors de la finale de la 3e place, samedi à Brasilia.
Après avoir pris quatre buts en 6 minutes contre l'Allemagne (7-1), le Brésil en a encaissé un dès la 3e minute puis un autre 14 minutes plus tard face aux Pays-Bas, qui avaient aligné ses stars Robben et Van Persie mais pas Sneijder, touché à l'échauffement.
Soutenue par des spectateurs bienveillants au début, la seleçao remaniée avec 6 changements (dont Fred, Marcelo et Hulk sortis), voulait se racheter, elle n'a pas réussi à faire illusion plus de 120 secondes...
Pour les Pays-Bas, cette 3e place après la place de finaliste 2010, symbolise la qualité d'une génération dorée et respectée qui une fois de plus n'est pas allée au bout à l'image de l'Orange mécanique (Cruyff, Neeskens, Rep...) des année 1974-78 ou de la génération Van Basten, Gullit Rijkaard de la fin des années 1989 et debut 1990. Elle dit adieu au Mondial sur un beau but, signé Wijnaldum (90+1), bien servi par Jamaat et l'inévitable Robben!
Finale pour la 3eme place
Le 12 juillet à Brasilia
Pays-Bas bat Brésil 3-0
Buts : Van Persie (3e pen), Blind (17e), Wijnaldum (90e+1)
68 034 spectateurs. Arbitre : M. Haimoudi (ALG)
Pays-Bas : Cillessen (Vorm 90e+3) - De Vrij, Vlaar, Martins Indi - Clasie (Veltman 90e), Wijnaldum, De Guzman, Blind (Janmaat 70e) - Kuyt, Van Persie, Robben
Brésil : Julio Cesar - Maicon, Thiago Silva, David Luiz, Maxwell - Ramires (Hulk 73e), Luiz Gustavo (Fernandinho 46e), Paulinho (Hernanes 57e), Oscar - Willian, Jo
Finale
Le 13 juillet à Rio de Janeiro
Allemagne bat Argentine 1-0 a.p.
But : Götze (113e)
74 378 spectateurs. Arbitre : M. Rizzoli (ITA)
Allemagne : Neuer - Lahm, Boateng, Hummels, Höwedes - Kramer (Schürrle 31e), Kroos, Schweinsteiger - Müller, Klose (Götze 88e), Ozil (Mertesacker 120e)
Argentine : Romero - Zabaleta, Demichelis, Garay, Rojo - Biglia, Mascherano, Perez (Gago 86e) - Higuain (Palacio 78e), Messi, Lavezzi (Agüero 46e)
L'effectif de l'Allemagne
Gardiens
Manuel Neuer
Roman Weidenfeller
Ron-Robert Zieler
Défenseurs
Jerome Boateng
Erik Durm
Matthias Ginter
Kevin Grosskreutz
Benedikt Hoewedes
Mats Hummels
Philipp Lahm
m
Per Mertesacker
Shkodran Mustafi
Milieux de terrain
Julian Draxler
Sami Khedira
Christoph Kramer
Toni Kroos
Mesut Ozil
Bastian Schweinsteiger
Attaquants
Mario Götze
Miroslav Klose
Thomas Müller
Lukas Podolski
André Schürrle
Entraineur
Joachim Löw
L'effectif de l'Argentine
Gardiens
Mariano Andujar
Agustin Orion
Sergio Romero
Défenseurs
Jose Maria Basanta
Hugo Campagnaro
Martin Demichelis
Federico Fernandez
Ezequiel Garay
Marcos Rojo
Pablo Zabaleta
Milieux de terrain
Ricardo Alvarez
Lucas Biglia
Augusto Fernandez
Fernando Gago
Javier Mascherano
Enzo Perez
Maxi Rodriguez
Attaquants
Sergio Agüero
Angel Di Maria
Gonzalo Higuain
Ezequiel Lavezzi
Lionel Messi
Rodrigo Palacio
Entraineur
Alejandro Sabella
L'effectif des Pays-Bas
Gardiens
Jasper Cillessen
Tim Krul
Michel Vorm
Défenseurs
Daley Blind
Stefan De Vrij
Daryl Janmaat
Terence Kongolo
Bruno Martins Indi
Joël Veltman
Paul Verhaegh
Ron Vlaar
Milieux de terrain
Jordy Clasie
Jonathan De Guzman
Nigel De Jong
Leroy Fer
Wesley Sneijder
Georginio Wijnaldum
Attaquants
Memphis Depay
Klaas-Jan Huntelaar
Dirk Kuyt
Jeremain Lens
Arjen Robben
Robin Van Persie
Entraineur
Louis Van Gaal
Ballon d’Or : Lionel Messi
(Argentine)
Ballon d'argent : Thomas Müller (Allemagne)
Ballon de bronze : Arjen Robben
(Pays-Bas)
Soulier d'Or : James Rodriguez (Colombie) 6 buts
Soulier d'argent : Thomas Müller (Allemagne) 5 buts
Soulier de bronze : Neymar (Brésil) 4 buts
Gant d'or : Manuel Neuer
(Allemagne)
Meilleur jeune joueur : Paul Pogba
(France)