vendredi 19 avril 2024
Rugby à 13
 

Rugby à 13 - Règlement et historique

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Rugby à XIII

 

 

Historique

Si le Rugby à XIII est né en Angleterre et qu’il est le sport roi en Australie, il se pratique sur les cinq continents. On y joue en Europe en Angleterre, Ecosse, Irlande, Pays de Galles, Russie et France. Il se développe en Italie, Serbie, Grèce, Maroc, Liban, Pays-Bas, Afrique du Sud, Etats-Unis,Canada. Mais c’est dans le Pacifique qu’il est le plus fort. L’Australie, la Nouvelle-Zélande sont les nations fortes. Il est le sport numéro un en Papouasie-Nouvelle-Guinée et est très pratiqué dans les Iles Cook, Samoa, Tonga, Fidji car il correspond aux qualités de la population.

 

Comme la majorité des sports modernes, le rugby s’est développé primitivement en Angleterre, où les règles ont été établies. Un rapport de 1897 attribue à William Webb Ellis l’innovation consistant à courir avec la balle. Ce changement radical dans le football daterait de 1823, et se passait au collège de Rugby.

Après quelques contestations entre les deux formes de football, chaque école développe ces disciplines en son sein. La nécessité des lois communes se fait ressentir et le 26 janvier 1871, vingt clubs de la région de Londres se réunissent à Charring Cross et fondent le Rugby Football Union. Le 24 juin 1871 une assemblée générale de l’union adopte les “lois du jeu”, supprimant le “hackin” (droit de donner des coups de pied), les crocs-en-jambes, et fixant le nombre de joueurs à 20.

Très vite les universités réduisent le nombre de joueurs à 15, ce qui est officialisé en 1877 par la Rugby Football Union. La révolution industrielle a provoqué une concentration de population dans les villes et le Factory Act de 1847 - congé du samedi après-midi pour tous - favorise la pratique sportive. Le Nord de l’Angleterre est prêt alors à s’ouvrir au sport. Le football association - le soccer - connaît un essor très important, mais les matches mobilisent les meilleurs joueurs dès le samedi matin. Ce manque à gagner, les dépenses de voyage sont prises en compte par les grands clubs du Yorkshire, bien que ce ne soit pas admis : l’amateurisme marron a de profondes racines. Des rumeurs courent : le Club de Preston-Yorkshire aurait offert à un joueur du Comité de Cumber­land de l’argent pour jouer chez lui : la Rugby Union enquête et suspend le club fautif : C’est la rupture entre le Nord et le sud à brève échéance. En 1891, le Yorkshire propose l’indemnisation des joueurs pour les heures de travail perdues pour la pratique du rugby, l’assemblée générale repousse cette proposition qui ne pourrait tendre que vers le professionnalisme. C’est ce qui se produit pour les deux frères James, internationaux gallois de Broughton Rangers; leur éviction provoque une nouvelle assemblée générale le 20 septembre 1893 à Londres. Et à nouveau par 282 voix contre 136, l’assemblée refuse le manque à gagner et réaffirme “l’amateurisme” absolu de la Rugby Union.

Le Nord a connu une nouvelle défaite, mais il ne s’avoue pas vaincu : 22 clubs se réunissent à Leeds en 1895 et de cette réunion va naître la Northern Rugby Football Union et la reconnaissance du droit au manque à gagner. Dès lors la rupture est consommée, un nouveau sport est né.

En 1897, les règles sont modifiées, en 1906 le nombre de joueurs est réduit de 15 à 13, en 1907 une tournée est organisée (les Néo-Zélandais y découvrent le Rugby à XIII et l’introduisent chez eux et en Australie), enfin en 1922, la Northern Rugby Football Union change de nom et devient la “Rugby Football League”. Le Rugby à XIII, l’une des trois for­ mes existantes - rugby à XV et football américain étant les autres - se pratique sous l’égide d’une fédération internationale qui définit les règles et organise les compétitions mondiales autres que les tournées. La Fédération Australienne a été créée en 1908 et celle de la Nouvelle Zélande peu après. En 1934 Jean Gallia, suite à une tournée en Angleterre, démarrera le rugby à XIII en France avec Villeneuve-sur-Lot comme club pionner.

 

Bon à savoir :

L'un des grands scandales du sport français.

Le rugby à XIII a été supprimé par le régime de Vichy, de 1941 à 1944 considérant que le XIII avait pollué le XV.

Cette interdiction a donc pour origine la volonté de Vichy de bannir le professionnalisme du sport français à travers la révolution nationale et l'activisme des puissants dirigeants du rugby à XV qui s'installent dans les arcades de ce régime (Jean Borotra, Jean Ybarnégaray, Joseph Pascot, Paul Voivenel, Albert Ginesty et André Haon).

- DECRET DE VICHY
 
"Sous le Ministère de Joseph PASCOT International de Rugby à XV
 Secrétariat d'Etat à l'Education Nationale et à la Jeunesse. N°5.285 -
 
Décret du 19 Décembre 1941, portant dissolution de l'Association dite Ligue Française de Rugby à XIII. -
 
Nous, Maréchal de France, chef de l'Etat français, -
Vu la loi du 20 décembre 1940 relative à l'Education Nationale et à la Jeunesse, Décrétons:
Art. 1 - L'association dite Ligue Française de Rugby à XIII, dont le siège est à Paris, 24 rue Drouot est dissoute, l'agrément lui ayant été refusé.
Art. 2 - Le patrimoine de l'association dissoute, en vertu du précédent article, est transféré, sans modification au Comité National des Sports qui en assume toutes les charges et qui sera représenté aux opérations de liquidation par son secrétaire général M. Charles Denis, officier de la Légion d'Honneur.
Art. 3 - Le secrétaire d'Etat à l'Education Nationale et à la Jeunesse est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.
Fait à Vichy,
Le 29 décembre 1941. Ph. Pétain"


Après la guerre, le XIII a relancé son championnat mais peine à retrouver la gloire d'antan. Il porte désormais le nom 'Jeu à XIII'. En raison du changement de nom, le rugby à XIII ne retrouvera jamais ses biens, ses stades et son argent qui reviennent en grande partie à des clubs de rugby à XV.
Dans les années 1980 après huit années de procédure lancée en 1985 par Jacques Soppelsa, président de la Fédération française jeu à XIII, le XIII en France retrouve son appellation d'antan « rugby à XIII » par un arrêt de la Cour de cassation du 4 juin 1993[2] après une bataille juridique avec la Fédération française de rugby à XV alors présidée dans un premier temps par Albert Ferrasse (président de 1968 à 1991) puis dans un deuxième temps par Bernard Lapasset (président de 1991 à 2008), le premier déclarant à l'annonce du lancement de cette procédure en 1985 « Je dis simplement ceci, et c'est un avertissement gratuit : nous ne nous laisserons pas faire ! Je ne veux pas la guerre, mais je vous le dis, Messieurs, que s'il faut la faire, nous la ferons totale ! Et tant pis si nous abattons la Fédération de jeu à XIII »
 

 

 

 

Le Rugby Football League international Board regroupe donc les différentes fédérations nationales (40 nations affiliées), chaque pays étant représenté par sa fédération.

Total de licenciés : 675 000 contre 4 500 000 en rugby à XV.

Le Rugby à XIII est pratiqué par des sportifs professionnels et amateurs, ceux-ci étant nettement plus nombreux, et chaque catégorie se regroupe sous une ligue.

 

La Fédération Française de rugby à XIII

- 39 994 pratiquants (11 000 licenciés) en 2012

– 124 clubs

Actuellement la France occupe la 4eme place du classement mondial.

En 1872 de jeunes anglais pratiquant le football dans un terrain vague du Havre fondent avec quelques autochtones le premier club de rugby en France : Le Havre Athletic Club. Paris suit bientôt et des rencontres internationales vont avoir lieu.

Le 6 avril 1934, la Ligue française de rugby à XIII dépose ses statuts à la préfecture de police de Paris. Le 17 mai 1934, six fédérations s’opposent à la ligue; ce sont les fédérations de rugby, de football, d’athlétisme, de natation, d’aviron et de tennis mais l’anathème ne freine nullement le développement du treize.

Le 12 janvier 1938, après les attaques du ministre des Sports du Front Populaire, Léo Lagrange, contre le sport professionnel, le Premier Ministre Camille Chautemps accorde l’agrément du gouvernement à la Ligue française de rugby à XIII. Mais par décret du 19 décembre 1911 la Ligue française de rugby à XIII est dissoute.

Le jeu de rugby à XIII touche le fond dans les années 1960 : de 5233 licenciés en 1951, on est à 3100 licenciés en 1966.

L’assemblée générale treiziste, réunie le 24 janvier 1988, choisit une nouvelle appellation, “Fédération de rugby à XIII”, qui reste conforme à la loi de 1944 (exigeant fédération) et élimine le risque de confusion dû à l’adjonction de 3 mots génériques. La saison 1989-1990 aura été marquée par la victoire historique de l’équipe de France à Leeds (Grande-Bretagne) 25-18.

La situation mondiale du rugby à XIII, avec la création d’une Super League, née de la rivalité des chaînes de télévision en Australie perturbera l’ordre établi. Les attaques du puissant Murdoch, instigateur de la Super League, feront vaciller la puissante Fédération australienne soutenue par Parker.

Pia XIII sera pour la première fois de son histoire Champion de France. La Coupe du Monde s’est déroulée en octobre 1995 en Grande-Bretagne pour fêter le centenaire de la création du rugby à XIII.

Le record mondial de spectateurs sur un stade de rugby à XIII est de 104 583, enregistré au nouveau stade olympique de Sydney le 6 mars 1999 pour l’ouverture du championnat d’Australie.

 

 

Une figure du treize français

- Paul Barrière (1921-2008)

Il a fondé l'International Rugby Board et a été le père de la première Coupe du monde du rugby à XIII organisée en 1954 en France (il refusa que le trophée porte son nom) . Président de la Fédération Française de Rugby à XIII de 1948 à 1955, il est aussi à l'origine de la première tournée de l'équipe de France dans l'hémispère sud, en Nouvelle-Zélande en 1951.

Ancien joueur de rugby à XV au club d'Espéraza dans l'Aude, il a été une grande figure de la Résistance pendant la Deuxième Guerre Mondiale ; il a d'ailleurs découvert le rugby à XIII à travers des actions menées dans le maquis de l'Aude où il a noué des relations avec des responsables de ce sport ; le rugby à XIII étant interdit par le régime de Vichy, c'est aussi lui a tout fait pour sa réhabilitation. Entre 1990 et 2004, il a dirigé le festival de musique et de théâtre de la Cité de Carcassonne.

 

Règles et principes

 

Principe

Deux équipes de treize joueurs s’affrontent en essayant de marquer le plus d’essais et de pénalités possibles sur l’équipe adverse.

 

Règles de base

Il y en a six :
· La marque et le terrain. Il faut poser la balle derrière la ligne de but adverse. La largeur de la zone de marque est la même que la largeur du terrain.
· La passe en arrière. Je ne peux envoyer la balle qu’à un partenaire placé derrière moi au moment de la passe (même principe pour le jeu au pied).
· Droits de l'attaquant. Courir avec la balle, droit de charge sur l’adversaire, botter le ballon, le conserver.
· Droits et devoirs du défenseur. Plaquer uniquement le porteur de balle dans le respect des règles de sécurité.
· L’arrachage. Interdiction d’arracher le ballon sauf à, un contre un.
· Le tenu et la chaîne tactique. Possibilité pour l’attaquant de conserver la balle quand il est plaqué. La remise en jeu s’effectue par « un tenu » les défenseurs doivent reculer à 10 mètres. L’équipe attaquante ne bénéficie que de 5 tenus consécutifs.

Les lois morales·

- Notion de spectacle.

- Notion de vitesse et de suppression des temps morts
- Engagement physique total. Impossibilité de casser le rythme de ne pas jouer
- Incertitude maximum
- Egalité des chances
- Loyauté absolue des joueurs
- Respect strict du règlement
- Protection des joueurs
- Prime à l’attaque
- Importance des actions individuelles. Les duels sont fréquents. Possibilité pour le joueur d'aller au bout de son action puisqu'il peut garder la balle.  

 

Les installations

 

 

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L'équipement

Le ballon

 

1) Forme et matière

Le jeu sera pratiqué avec un ballon ovale gonflé d’air dont l’enveloppe extérieure pourra être en cuir ou en toute autre matière approuvée par la Super League World Board. Rien dans la confection du ballon ne devra constituer un danger pour les joueurs.

2) Dimensions et poids

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Les dimensions du ballon sont :

- Longueur souhaitée : 28 cm (minimum : 27 cm ; maximum  29 cm) ;

- Circonférence (sens de la longueur) souhaitée : 74 cm (minimum : 73 cm ; maximum : 75 cm) ;

- Circonférence (sens de la largeur) souhaitée : 59 cm (minimum : 58 cm ; maximum : 61 cm) ;

- Poids (ballon propre et sec) souhaité : 410 g (minimum : 380 g ; maximum : 440 g).

Ballon dégonflé

L’arbitre doit siffler pour arrêter le jeu, dès qu’il constate que la forme et les dimensions du ballon ne sont plus conformes aux règles du jeu.

Ballon crevé

Si le ballon crève au moment où un joueur tente le but après qu’un coup de pied de pénalité ait été accordé, l’arbitre lui permettra de faire une autre tentative. Si un joueur aplatit pour marquer un essai et que l’on constate que le ballon est crevé, l’essai sera accordé.

Dans toute autre situation de jeu, si le ballon crève, le jeu sera arrêté, le ballon remplacé et une mêlée formée pour recommencer le jeu à l’endroit où le ballon a crevé; l’équipe qui était en possession ou la dernière équipe à avoir été en possession du ballon aura la “tête” et l’introduction.

 

Les maillots

Pour une identification plus aisée des joueurs, il est nécessaire que leurs maillots soient numérotés (de 1 à 13 avec les nombres suivants pour les remplaçants) :

Arrières

N° 1 : Arrière

N° 2 : Trois-quarts aile droit

N° 3 : Trois-quarts centre droit

N° 4 : Trois-quarts centre gauche

N° 5 : Trois-quarts aile gauche

N° 6 : Demi d’ouverture

N° 7 : Demi de mêlée

Avants

N° 8 : Pilier côté introduction

N° 9 : Talonneur

N° 10 : Pilier côté opposé à l’introduction

N° 11 : Avant seconde ligne

N° 12 : Avant seconde ligne

N° 13 : Troisième ligne

N° 14 : Remplaçant

N° 15 : Remplaçant

N° 16 : Remplaçant

N° 17 : Remplaçant.

 

La durée

La durée normale d’une partie est de 80 minutes, plus les arrêts de jeu.

A la mi-temps, on observera une pause de 5 minutes, mais la durée de cette pause peut être augmentée ou diminuée par l’arbitre.

Les règles principales

 

La marque

1) Un essai compte pour 4 points.

- sa transformation 2 points.

- Un coup de pied de pénalité placé ou tombé compte 2 points.

- Un coup de pied tombé (“drop”) donné durant la partie compte 1 point.

2) La partie sera gagnée par l’équipe qui aura marqué le plus grand nombre de points. Si les deux équipes ont marqué un nombre égal de points ou si les deux équipes n’ont réussi à marquer aucun point, le match sera déclaré nul.

Marquage du terrain

- La ligne des 22 mètres est remplacée par ligne des 20 mètres.

- Les lignes de marquage des 10 m par rapport aux lignes de but, des 20 m et de milieu de terrain devront être marquées en tirets sur toute la largeur du terrain.

Joueur attaquant immobilisé dans l’en-but

Lorsqu’un joueur attaquant en possession du ballon est immobilisé dans l’en-but adverse par un ou plusieurs défenseurs et dans l’impossibilité d’aplatir le ballon, le jeu reprend par une mêlée à 10 m de la ligne de but, face à l’endroit où le joueur a été immobilisé, l’équipe attaquante bénéficiant de la tête et de l’introduction.

Si cette situation se présente après le 5e placage, un tenu de transition aura lieu sur la ligne des 10 m de la ligne de but face à l’endroit où le joueur attaquant a été immobilisé.

 

Remplaçants

- Les 4 joueurs remplaçants seront assis sur le banc de touche.

- Le soigneur ou l'entraîneur présentera le panneau indiquant le numéro du joueur à remplacer.

- Un seul remplaçant à la fois par équipe sera toléré.

- Le juge de touche n'autorisera l'accès du terrain de jeu au remplaçant, qu'après la sortie, hors des limites dudit terrain de jeu, du joueur remplacé.

- Les joueurs pourront alternativement être remplacés puis réintégrer l'équipe à volonté et sans attendre un arrêt de jeu.

- Le remplacement s'effectuant au niveau du juge de touche, si un joueur remplaçant pénètre sur l'aire de jeu sans son accord, l'arbitre le sanctionnera d'un carton jaune et le joueur annoncé sortant devra rejoindre également le banc de touche, l'équipe concernée sera pénalisée d'un joueur pendant 10 minutes.

 

 

Lexique

10 mètres : à chaque tenu, tous les défenseurs, à l'exception de deux joueurs, doivent effectuer un retrait de dix mètres de la zone du ballon.
18e homme : un joueur est sélectionné aux côtés des 17 joueurs appelés à jouer un match. Appelé le 18e homme, il peut être appelé dans l'équipe si l'un des joueurs s'est blessé avant le début du match.
Règle 40/20 : si un joueur tape le ballon du pied de sa zone des 40 mètres et trouve une touche autre que direct dans la zone des 20 mètres adverses, il bénéficie de l'introduction de la mêlée sur la ligne de sortie du ballon.


Ailier : l'ailier (numéro 2 et 5) est placé sur les côtés. Il est en général le joueur le plus rapide de son équipe. Son rôle est de recevoir les passes pour les mener aux essais.
Arrière : l'arrière (numéro 1) est placé à l'arrière de l'équipe en position défensive. Il est le dernier rempart de son équipe. Ses qualités sont ses placages, l'anticipation et un bon jeu au pied pour dégager le ballon.
Avantage : un avantage est donné à l'équipe possédant le ballon victime d'une faute mais pouvant poursuivre son action si celui-ci présente une occasion. Si l'avantage ne créé pas d'occasion, l'arbitre revient à la faute. Si l'occasion existe, le jeu se poursuit.

C
Centre : le centre (numéro 3 et 4) est placé près des ailes et travaille avec les ailiers lors des ballons offensives. Ses qualités doivent être la vitesse, l'habilité de ses mains pour faire des passes et également bien plaquer en cas d'attaque adverse. Ce joueur a pour but de perforer la défense.

D
Demi de mêlée : le demi de mêlée (numéro 7) est le joueur qui dirige le jeu de son équipe. Ils sont en général plus petits que les autres joueurs. C'est lui qui donne l'orientation offensive et organise les phases offensives de son équipe.
Demi d'ouverture : le demi d'ouverture (numéro 6) est souvent le plus joueur le plus talentueux de l'équipe. Il est le relais entre les avants et les arrières. Il est le tacticien de l'équipe sur le terrain.
Deuxième ligne : le deuxième ligne (numéro 11 et 12) est situé en deuxième ligne d'une mêlée. Son poste est similaire à celui du centre. Ses qualités sont la vitesse et la mobilité. Il participe autant aux tâches défensives qu'offensives.

P
Pilier : le pilier (numéro 8 et 10) est en général un joueur costaud (de plus de 100 kilos). Il est pplacé au centre de la ligne de son équipe. Son rôle est de contrecarrer les incursions adverses ou de créer des pénétrations dans la défense adverse.

T
Talonneur : le talonneur (numéro 9) est placé au centre en position défensive ; son principale rôle est de récupérer les ballons adverses après les placages. Il est le responsable de l'organisation défensive, il est le joueur qui plaque le plus dans un match.
Troisième ligne : le troisième ligne (numéro 13) est le seul avant sur la troisième ligne d'une mêlée. Il doit couvrir toute la ligne, suivre les actions offensives et défensives. Ses qualités sont l'endurance. Il doit être prêt à tout moment revêtir le rôle de demi d'ouverture en match.
 

D'autres termes

Essai. Action “d’aplatir le ballon” à l’intérieur de l’en-but adverse.

Aplatir le ballon. C’est soit placer le ballon au sol avec une main ou les deux mains, soit exercer une pression avec la main ou le bras sur le ballon déjà au sol, soit se laisser tomber sur le ballon déjà au sol et le couvrir avec la partie du corps située entre le cou et la ceinture.

Toucher d’en-but. Action d’un joueur défendant qui aplatit le ballon dans son propre en-but.

Transformation. Après qu’un essai marqué par une équipe ait été accordé par l’arbitre, un joueur de cette équipe “le transforme”, en y ajoutant un tir au but par “coup de pied placé”.

But. Marquer un but, c’est frapper du pied le ballon selon l’une des manières prescrites, et le faire passer entre les poteaux de but et au-dessus de la barre transversale qui les relie.

Drop. Le drop est un but marqué en cours de jeu par “coup de pied tombé”.

 

Circulation du ballon et position des joueurs

En possession. Un joueur fixe ou mobile, porteur du ballon est dit “en possession”.

Derrière ou devant. “Derrière” un endroit donné signifie plus loin de la ligne de ballon mort adverse que cet endroit.

“Derrière” un joueur debout signifie plus loin de la ligne de ballon mort adverse que les pieds de ce joueur.

“Devant un endroit” donné signifie plus près de la ligne de ballon mort adverse que cet endroit.

“Devant un joueur” debout signifie plus près de la ligne de ballon mort adverse que cet endroit.

“Devant un joueur” debout signifie plus près de la ligne de ballon mort adverse que les pieds de ce joueur.

Passe. Geste de passer le ballon entre deux joueurs.

Passe en avant. Action de passer le ballon en direction de la ligne de ballon mort adverse.

En avant. Fait de laisser échapper ou de projeter le ballon en direction de la ligne de ballon mort adverse, à partir de ses mains ou de ses bras. Si le ballon tombe au sol après avoir été touché en dernier par toute autre partie du corps que les mains ou les bras, il n’y a pas “en avant” et le jeu peut valablement continuer.

Feinte. Geste qui consiste à faire semblant de passer le ballon ou de s’en débarrasser.

Obstruction. Faute consistant à l’intervenir, de quelque manière que ce soit, sur un joueur adverse non porteur du ballon. Le porteur du ballon lui-même ne peut, en aucun cas être coupable d’obstruction.

Hors jeu. Lorsqu’un joueur (évoluant en dehors de son propre en-but) occupe une position non conforme aux règles, il est dit “hors jeu”. Un joueur peut être “hors jeu” :

- soit sur une remise en jeu (coup d’envoi ou de renvoi en drop, tenu, mêlée, coup de pied de pénalité) auquel cas sa position est appréciée par rapport à l’endroit ou s’effectue la remise en jeu.

-soit sur une phase de jeu (et il est dit alors “off-side”) auquel cas sa position est appréciée par rapport à un de ses coéquipiers.

Tant qu’un joueur est hors jeu, il lui est interdit d’intervenir volontairement dans le jeu. Il est, en quelque sorte “neutralisé”.

Le fait d’être en position de “hors jeu” n’est pas en lui-même pénalisable, excepté dans le cas de coup d’envoi ou de renvoi en drop.

Si le joueur “hors jeu” intervient volontairement, il doit être pénalisé. Le joueur qui était “hors jeu” peut à nouveau intervenir dans la mesure où l’avantage irrégulier dont il bénéficiait du fait de sa position a disparu; Dans le cas particulier du joueur “off-side” les conditions de sa remise “on-side” sont précisées.

En jeu. Position du joueur qui n’étant pas ou n’étant plus “hors jeu” peut valablement intervenir.

Ballon libre. Se dit du ballon qui, pendant le jeu, n’est ni porté par un joueur (en possession) ni disputé en mêlée, ni disputé sur tenu.

Ballon injouable. Se dit du ballon qui, sorti du terrain de jeu, est rendu injouable; ce ballon ne pourra être remis en jeu que par une des manières prescrites.

Contrer. C’est intervenir intentionnellement avec les mains, les bras ou toute autre partie du corps sur la trajectoire du ballon qui vient d’être frappé au pied par un joueur adverse (au départ de coup de pied).

 

Le placage et le tenu

Placage debout (ou blocage). Un joueur debout, porteur du ballon, peut être considéré comme plaqué, bien qu’il n’ait pas été amené au sol par l’adversaire; il faut alors qu’il soit immobilisé de telle manière qu’il ne puisse ni progresser, ni passer le ballon. On dit qu’il y a “placage debout”.

Placage voulu. Faute d’un joueur porteur du ballon qui se laisse aller volontairement au sol ou ne se relève pas alors qu’il en a le temps et qu’il n’est pas plaqué par des adversaires.

Tenu. Action d’un joueur qui, après avoir subi un placage, remet le ballon en jeu.

Transfert de ballon. C’est le fait de laisser le ballon à l’adversaire après qu’une équipe a été plaquée le nombre de fois réglementaire.

Tenu de transfert. Après un certain nombre de placages subis par une équipe, la remise en jeu est effectuée par un joueur adverse qui joue un tenu, bien qu’il n’ait pas été lui-même plaqué; c’est un “tenu de transfert”.

 

Le jeu au pied

Coup de pied. Impulsion donnée au ballon avec les parties de la jambe situées entre le genou et le bout du pied, à l’exception du talon (action de “botter”).

Coup de pied placé. Coup de pied donné au ballon qui a été préalablement placé au sol à cet effet.

Coup de pied tombé. Coup de pied donné au ballon lâché des mains ou d’une main vers le sol, immédiatement après son premier rebond.

Coup de pied de volée. Coup de pied donné au ballon, lâché des mains ou d’une main, avant qu’il ne touche le sol.

Coup de pied pour soi. Variante du coup de pied de volée dans laquelle le botteur reprend le ballon après l’avoir lui-même frappé légèrement de volée.

Coup d’envoi. Coup de pied placé donné au milieu de la ligne médiane et sifflé par l’arbitre :

- au début de chaque mi-temps.

- après que un ou plusieurs points viennent d’être marqués par une équipe.

Renvoi en drop. Remise en jeu par coup de pied tombé donné soit depuis la ligne de but entre les poteaux de but, soit depuis le milieu de la ligne des 22 m.

Coup de pied direct. Coup de pied franchissant une ligne donnée sans avoir au préalable rebondi sur le terrain de jeu.

Retour sur coup de pied direct. Remise en jeu du ballon par une mêlée au point de départ du coup de pied direct en touche.

Coup de pied de pénalité. Le coup de pied de pénalité accordé à une équipe sur faute de l’équipe adverse peut se jouer de trois manières :

- soit par un coup de pied placé ou tombé pour tirer au but, après en avoir informé l’arbitre.

- soit par n’importe quelle forme réglementaire de coup de pied pour remettre rapidement le ballon en jeu.

- soit en deux temps :

- par un tir en touche, avec ou sans rebond préalable sur le terrain, mais sans contact avec un autre joueur.

- suivi d’un coup franc (défini ci-dessous).

Coup franc. Coup de pied donné à 10 mètres en face de la sortie du ballon en touche, suite à la première phase de la pénalité jouée en deux temps. Le coup franc peut être frappé de n’importe quelle façon et dans n’importe quelle direction; cependant, aucun point ne pourra être marqué sur ce coup de pied. Par ailleurs, si sur ce coup de pied le ballon allait en touche sans rebond préalable sur le terrain, une mêlée serait ordonnée au point de départ du coup franc.

Le terme “Tap pénalty” utilisé précédemment pour définir ce coup de pied est exclu.

Talonner. C’est donner une impulsion au ballon, derrière soi avec le talon ou la plante de pied.

 

La mêlée

Mêlée. Lorsqu’une équipe est privée de l’avantage de la “tête” et de l’introduction (voir ci-après), on dit que la mêlée est accordée “contre” cette équipe.

Introduction. Geste de mettre le ballon au milieu de la mêlée, en le faisant rouler au sol.

Avoir la tête. Fait pour un pilier en mêlée d’être le plus proche de l’arbitre (du côté où le ballon va être introduit);

Le pilier qui “a la tête” est spécialement dénommé en anglais le “prop”.

 

 

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