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Haltérophilie et l’Olympisme
L'haltérophilie est déjà présente lors des Jeux Antiques des épreuves "d'halteria" : les athlètes devaient soulever dans chaque bras des masses en plomb.
Aux Jeux Olympiques d’Athènes, en 1896, l’haltérophilie figure au programme parmi les disciplines sportives optionnelles, mais le Baron Pierre de Coubertin semble ignorer l’inscription de ce sport au programme olympique. Aucun haltérophile français, pas plus d’ailleurs qu’allemands, ne participe à ces compétitions. Les haltérophiles femmes firent leur entrée dans l'Olympisme en 2000 dans sept catégories de poids.
Deux mouvements sont alors inscrits au programme : l’épaulé-jeté à deux bras et l’épaulé-jeté à un bras, gagnés respectivement avec 111,5 kg et 71 kg. Considéré comme l’homme fort de la famille royale, le Prince Georges de Grèce jugea ces épreuves.
L'haltérophilie est inscrite pour la première fois au programme olympique de 1920, quoiqu’un premier titre olympique fût déjà décerné en 1896 et 1904 en catégorie “lourds”.
Depuis, le programme olympique d'haltérophilie a beaucoup changé.
Actuellement, les hommes s'affrontent selon huit catégories de poids (à l'arraché et à l'épaulé-jeté et sont classés selon leur résultat total combiné) : des moins de 56 kg aux super poids-lourds de plus de 105 kg. Les femmes se disputent sept médailles d'or, dans des catégories allant de moins de 48 kg à plus de 75 kg.
Lors des premiers Jeux olympiques, tous les haltérophiles concouraient dans une même catégorie.
1896
Poids lourd - à un bras
Poids lourd - à deux bras
1904
Poids lourd - à un bras
Poids lourd - à deux bras
Mode d'emploi
Deux types de mouvements sont exécutés : l'arraché et l'épaulé-jeté. A l'arraché, les haltérophiles doivent soulever la barre au-dessus de leur tête bras tendus en un seul mouvement. Dans l'épaulé-jeté, ils doivent soulever la barre jusqu'aux épaules, se redresser, puis jeter la barre à hauteur de bras au-dessus de leur tête. Lors de chaque essais, ils sont contrôlés par 3 juges qui déterminent la validité de la posture (avec une led blanche si l'essai est validé, rouge si c'est un échec).
Les athlètes ont droits à 3 essais pour chacune des deux positions. Avant un essai, il peut choisir son poids. Ces choix de poids sont limités : l'haltérophile ne peut pas réessayer avec un poids inférieur si il a raté un essai. En cas de succès, il doit rajouter au minimum un kilo à son essai suivant. Ces limitations ne concernent que les essais d'une même position. Le total des points est constitué de l'addition des deux meilleures performances réalisées dans ces deux exercices.
Les épreuves se déroulent au Tokyo International Forum de Tokyo avec 14 épreuves au programme : 7 chez les hommes et 7 chez les femmes. Pour tendre vers la parité, la Fédération internationale d'Haltérophilie a supprimé la catégorie des coqs (-56kg) chez les hommes, entrainant également la redéfinition totale des catégories. 196 haltérophiles représentant 74 nations ont concouru du 24 juillet au 4 août 2021 au Tokyo International Forum. Le nombre maximum d'athlètes par catégorie de poids est de 14, chaque comité pouvant envoyer une délégation maximale de 4 hommes et de 4 femmes, avec un seul sportif par épreuve. L'Egypte, la Malaisie, la Thaïlande et la Roumanie ont été exclus de ces Jeux pour de multiples cas de dopage. La Cgine figurait en tête du tableau des médailles (8 médailles dont 7 en or) devant l'Equateur et la Georgie (2 médailles dont une en or).
Les catégories de poids
Hommes
-61 kg
-67 kg
-73 kg
-81 kg
-96 kg
-109 kg
+109 kg
Femmes
-49 kg
-55 kg
-59 kg
-64 kg
-76 kg
-87 kg
+87 kg
L'haltérophilie français c'est 14 médailles dont 9 d'or, 2 d'argent et 3 de bronze.
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