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samedi 20 avril 2024
Luge
 

Luge - Règlement et historique

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Luge
 

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La luge est l'un des plus anciens sports d'hiver. Elle consiste à s'allonger, pieds en avant, sur un petit chariot, pour descendre le long d'une piste en glace. La vitesse peut atteindre 140 km/h… sans freins ! À côté des épreuves individuelles, des compétitions par paires sont organisées. Le plus grand des deux compétiteurs prend place au-dessus, pour une aérodynamique optimale.

Historique

 C'est le mot français, luge, qui a donné son nom à ce sport né en Suisse, comme le bobsleigh. Ses racines remontent au 16e siècle. Mais il faudra attendre 300 ans pour que des hôteliers suisses construisent les premières pistes, destinées aux touristes amateurs de sensations fortes.

"Descendre le plus vite possible une piste glacée dans une luge allongé sur le dos". Contrairement aux athlètes du bobsleigh, ils ne bénéficient d'aucune protection. L'athlète descend la piste, en position allongée, sur le dos. Le temps de l'épreuve, mesuré au millième de seconde près, est déterminé par un chronomètre situé à l'extrémité de la rampe de départ. Les épreuves sont l'individuel masculin et féminin et le double masculin. La victoire revient à celui qui obtient le meilleur temps cumulé sur l'ensemble des manches

La luge, c’est certainement le plus ancien des sports d'hiver car elle est issue  des diverses transformations subies à travers les siècles d’un moyen de locomotion déjà connu dans la préhistoire : le traîneau. Sans patin, ce dernier a été utilisé pour le transport des blocs de pierre qui ont servi à la construction des pyramides d'Égypte.

Il a aussi été utilisé avec des patins, sur la neige et sur la glace, pour transporter de  pesants fardeaux. La luge était déjà utilisée en 800 avant J -C. par les Vikings de la région de Slagen, près d'Oslo. C'est ainsi qu'au musée des Vikings d'Oslo, on peut admirer parmi les objets trouvés sur le bateau « Oseberg » découvert en 1904, des traîneaux en bois sculpté semblables à ceux, tirés par des chevaux, qui existaient au XVIle siècle dans les pays froids. De nos jours, les esquimaux utilisent encore une variété particulière de traîneaux en bois, assez longs et étroits tirés par des rennes ou par des chiens.En 1533, on peut lire dans un ouvrage de Conrad Schwarz le mot "Rodel" (‘luge’ en allemand). La luge était donc déjà connue au XVI siècle, mais il faut attendre le XIX siècle, pour voir se pratiquer sur les pentes des Alpes suisses, des glissades répétées, sur un engin semblable aux actuelles luges d'enfants. Ainsi naîtront les premières compétitions de luge, généralement organisées sur les routes par les hôteliers suisses pour distraire leurs clients.  

 

La luge, comme son cousin le bobsleigh, est devenue un sport à part entière en Suisse. La première piste a été construite à Davos en 1879. Quatre ans plus tard (1883), la ville était l'hôte de la première compétition internationale, les concurrents devant descendre une route gelée de 4 km entre Davos et le village de Klosters. Vingt et un compétiteurs, venus d'Allemagne, d'Angleterre, d'Australie, des Etats-Unis, des Pays-Bas, de Suède et de Suisse y avaient participé. Cette course de 4 km avait été remportée par Georg Robertson, un étudiant australien, et Peter Minsch, un postier de Klosters. Tous deux avaient réalisé la course en un peu moins de neuf minutes.

Une première piste, la “ Schatzalp ” est aménagée à Davos où, en 1913, est fondé le Club International de Luge. Cette même année, l'Union Internationale du Sport de Luge est créée à Dresde. En 1914, les premiers championnats d'Europe entre 80 participants sont organisés à Reichenberg en Bohême.

Parallèlement au sport de la luge, se développe le sport du bobsleigh avec une fédération créée en 1923 : la Fédération Internationale de Bobsleigh et de Toboganning (FIBT), présidée par un Français, le Comte de la Frégeolière. La luge y fut rattachée de 1935 à 1957.

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La première véritable luge de course, plus basse que celle utilisée auparavant, fut conçue par Martin Tietze , quadruple champion d’Europe dans les années 1930.

  

La Fédération Internationale de Luge fut créée à Davos en Suisse en 1957 avec treize membres fondateurs (50 fédérations y sont affiliées). Elle est depuis peu de temps basée à Salzbourg en Autriche (avant dans la ville de Berchtesgaden en Allemagne). Les premiers championnats du monde se sont déroulés sur une piste artificielle à Oslo en 1955.

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La luge et l’Olympisme

La luge a fait ses débuts olympiques en 1964 en monoplace hommes et femmes, et en biplace. À partir de 1976, ce sport se court sur la même piste que le bobsleigh.La discipline a été dominée par les Allemands de l'Est, qui remportent 15 des 21 médailles d'or en jeu entre 1964 et 1988 !

Les lugeurs des Olympiques modernes dévalent une piste de glace à des vitesses excédant régulièrement 140 km/h et subissent une force de gravité pouvant atteindre plus de 5 g ! 

Aux Jeux Olympiques, sont admis par nation : trois hommes, trois femmes et deux doubles hommes. En 2014, le relais par équipes sera inscrite au programme olympique. Le relais associe une lugeuse, un lugeur et une équipe de biplace par nation.

 

Premiers champions olympiques :

-          en monoplace : les Allemands Thomas Köhler chez les hommes et Ortrun Enderlein chez les femmes

-          en biplace : le duo autrichien Josef Freitmantl et Manfred Stengl

 

La luge se pratique sur :

Une  piste artificielle en béton, réfrigérée ou non

Elle mesure entre 1 000 et 1 500 m et doit comprendre au minimum dix virages : un virage à gauche, un virage à droite, une épingle à cheveux, un S, un labyrinthe, une ligne droite et un virage d'arrivée. Elle doit posséder également un éclairage électrique. Toute la surface de la piste est revêtue d'une couche de glace pour la compétition. Chaque piste a une ligne théorique calculée, mais non matérialisée, de parcours du lugeur. En principe, elle constitue la ligne idéale.

La première piste artificielle de luge et de bobsleigh fut inaugurée en 1969 à Königsee-Berchtesgaden en Allemagne.

 

Une piste ou route naturelle

C'est le sport d’origine, qui utilise une route, un chemin glacé, mais aux virages non relevés et non glacés. C’est un sport très pratiqué, notamment en Europe Centrale, où il compte des milliers de licenciés. La piste est généralement plus longue que la piste artificielle, de 1 000 à 2 500 m, mais comporte les mêmes caractéristiques. La technique est nettement différente car le coureur descend pratiquement assis et se dirige avec les pieds. Les mains appuient sur le sol dans les virages. Cette discipline a aussi ses championnats nationaux, ses championnats d'Europe et du monde et ses courses internationales.

Compétition

La luge se dirige avec les pieds grâce à une double courroie tenue d’une seule main sans dispositif de freinage.

Il y a trois épreuves :

 - Simple messieurs

 - Simple dames

 - Double messieurs

- Simples

 

Format des compétitions
•Simple Messieurs : Quatre manches sur deux jours consécutifs
•Simple Dames : Quatre manches sur deux jours consécutifs
•Double : Deux manches sur une journée


Des athlètes sont déclarés ex aequo lorsque leurs temps sont égaux dans la marge de 1/1000ème de seconde.

Dans l'épreuve individuelle, les athlètes partent en position assise au sommet d'une rampe, depuis laquelle ils se propulsent en s'aidant des deux poignées fixes et en poussant sur quelques mètres avec leurs mains, équipées de gants solides. Arriver sans la luge entraîne la disqualification, mais il est permis de s'arrêter durant la manche et de reprendre la course avec une poussée après avoir repositionné la luge sur la piste.

En double, l'athlète qui est en première position sur la rampe de départ se propulse à l'aide des deux poignées fixes, tandis que le second athlète enfile ses mains dans des courroies qui le relient à l'athlète qui le précède. L'ordre de départ est fixé en fonction des mêmes paramètres que ceux de la première descente de l'épreuve individuelle.

 

 

Saviez-vous que l'athlète le plus lourd s'allonge au-dessus de son co-équipier pour que l'aérodynamique soit meilleure. Les lugeurs portent des combinaisons spécialement conçues pour réduire la résistance au vent.

 

L’engin

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La luge glisse sur deux lames d’acier qui sont la seule partie en contact avec la glace.

La luge d'un poids de 23 kg en monoplace et de 27 kg en biplace se pratique les pieds en avant, assis et le dos incliné vers l'arrière. Elle se dirige en exerçant une pression sur les patins avec ses pieds. La luge de course fabriquée en fibre de verre ou en plastique est constituée d'une paire de patins en fibre de verre ou en bois munis d'une semelle métallique. Elle a une forme aérodynamique. Deux portiques relient les patins et constituent le siège du lugeur. Ce siège est bordé de longerons reliés avec les patins recourbés vers le haut à l'avant de la luge. La structure patins, portiques et longerons est flexible. Sa longueur est de 1,50 m environ. Le compétiteur doit porter un casque et une combinaison conçue pour réduire la résistance au vent.

  

Le poids maximal, luge, lugeur, combinaison et le lest ne doit pas dépasser 90,5 kg. Si un lugeur est trop léger, il peut ajouter du lest (ceinture plombée, pastilles de plomb) sous son vêtement.

 

Le lugeur

Il doit parcourir 1 000 m minimum en 4 manches pour le monoplace et en 2 manches pour le biplace, allongé sur le dos en se servant de son corps et aussi de ses jambes (et de ses mains pour le départ) pour donner une direction qui doit correspondre à une ligne idéale lui permettant d'obtenir le meilleur temps. C'est un sport de parcours individuel (luge simple, luge à deux) chronométré. Le total des quatre manches désigne le vainqueur. Pour ceci, l'athlète doit être extrêmement résistant physiquement, avoir des réflexes hors du commun car il ne possède d’aucun dispositif mécanique au changement de direction (contrairement au bobeur), et une résistance psychique particulière pour affronter une vitesse de pointe dépassant quelque fois 140 km/h sur un engin qui ne possède aucun carénage ou dispositif de freinage en cas d'urgence.

 

- Afin de gagner de la vitesse lors d’un départ, le lugeur pousse avec ses mains sur la glace. Il porte des gants équipés de crampons métalliques (nombre illimité, longueur de crampons 4 mm).

- La luge peut atteindre la vitesse de 145 km/h (et une moyenne de 120 km/h), et cela sans freins !

 

Depuis les J.O. de 1976, on utilise des pistes artificielles pour les compétitions permettant de mieux gérer le tracé, les virages, la dénivellation et la réfrigération de la piste. On compte actuellement une trentaine de pistes artificielles.

Pistes artificielles (avec réfrigération)

  • Altenberg - Allemagne
  • Oberhof - Allemagne
  • Winterberg - Allemagne
  • Konigssee - Allemagne
  • Lake Placid - USA
  • Salt Lake City - USA
  • Igls - Autriche
  • Sigulda - Lettonie
  • Lillehammer - Norvège
  • La Plagne - France
  • Calgary - Canada
  • Cesana - Italie

Pistes naturelles (sans réfrigération)

  • St Moritz - Suisse
  • Imst - Autriche
  • Leningrad - Russie
  • Krasnoïarsk - Russie
  • Bratsk - Russie
  • Krynica - Pologne
  • Karpacz - Pologne
  • Bautzen - Allemagne
  • Oberwiesenthal - Allemagne
  • Johanngeorgenstadt - Allemagne
  • Hammarstrand - Suède
  • Saltsjöbaden - Suède
  • Sapporo - Japon
  • Sverdlovs'k - Ukraine
  • Sinaia - Roumanie
  • Tatranska - Slovaquie
  • Smrzovka - Tchéquie
  • Klásterec - Tchéquie
  • Schierke - Allemagne
  • Cortina - Italie

La différence entre une luge et un skeleton :

Un lugeur descend la piste sur le ventre avec le menton qui frôle la glace tandis qu'en skeleton, on descend la piste sur le dos avec la tête en l'air.

- Largeur : 50 cm pour une luge ; entre 40 et 52 cm pour un skeleton.

- Longueur : en luge la longueur et longeron (le support des patins) varie en fonction de la taille de lugeur ; en skeleton entre 80 et 120 cm (plus près de 120 cm afin de gagner en aérodynamisme).

- Poids : 25 kg pour un luge ; entre 33 et 43 kg pour un skeleton

- Lames : entre 128 et 135 cm en luge ; 95 cm en skeleton (la surface en contact avec la glace change selon les réglages).

- Ecart entre la glace et l'engin : 5 cm (1 à 2 cm au niveau du menton) en skeleton; environ 15 cm en luge (cela varie selon les équipes, plus bas, plus haut ou avec une inclinaison).

- Ecart entre les deux poignées : 34 cm à l'intérieur en skeleton; pas de poignées en luge.

- Le nombre de lames est réglementé en skeleton (trois paires par saison).

 

En compétition, une luge coûte 2 500 euros contre 8 000 euros pour un skeleton. La saison coût environ 25 000 euros en skeleton contre 20 000 euros en luge.

 

La luge est l'engin la plus rapide des sports d'hiver surtout sur la piste la plus rapide du circuit, le toboggan glacé de Whistler, le site des Jeux Olympiques de 2010. Sur le tracé qui compte 16 virages,les lugeurs y atteignent des pointes de vitesse d'environ 154 km/h. C'était l'endroit où le jeune lugeur géorgien Nodar Kumaritashvili s'est tué lors d'un entraînement juste avant le début de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. A l'âge de 21 ans, il a été éjecté de la piste en approchant le dernier virage et a heurté un poteau métallique à plus de 140 km/h.

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La luge va plus vite que le skeleton et le bobsleigh :

- 153,98 km/h (95,68 mph) pour la luge monoplace, record établi le 21 février 2009 par l'Allemand Felix Loch   sur la piste ultra-rapide de Whistler à Vancouver (le site des Jeux Olympiques de 2010) réalisé lors d'une étape de Coupe du monde. Lors des entraînements pour l'épreuve de luge en monoplace aux Jeux Olympiques de 2010, l'Autrichien Manuel Pfister a dépassé les 154 km/h, nouveau record officieux ! Record français : 147 km/h par Yohann Rousseau à St-Moritz.

 - 152,68 km/h pour le bobsleigh, record établi en février 2009 par l’équipe lettone de bob à 4 dirigée Janis Minins également  sur la piste de Whistler. Record français : 139 km/h par Bruno Mingeon à La Plagne en 2000 (victoire Coupe du Monde).

 - 140,82 km/h (89,51 mph) pour le skeleton, record établi en févier 2009 à Whistler par le Canadien Jon Montgomery.

 

D'autres records de vitesse en luge

- 144,05 km/h (89,51 mph) en  luge biplace, record établi en février 2009 par le duo allemand André Florschütz et Torsten Wustlich à Whistler Mountain.

- 144,40 km/h (89,73 mph) en luge féminin par l'Allemande Anke Wischnewski en février 2009 également sur la piste de Whistler.

 

Lexique


Actionner : Appliquer une pression particulièrement forte pour orienter la luge.

Bordure : Barrière protectrice au sommet d'une piste de glisse qui empêche la luge de sortir du parcours.

Force G : Force exercée sur la luge par la gravité. La force G permet à la luge et aux athlètes de rester sur le mur d'une courbe relevée. Un « G » est l'unité de mesure de la force de gravité.
Griffe : À l'aide de gants griffés, il s'agit de l'action que fait un glisseur après le départ pour se propulser vers l'avant.

Kreisel : Mot allemand signifiant cercle; se dit du virage en cercle que forme la piste en se traversant elle-même. 

Kufen : Le mot allemand qui signifie patin. Les patins sont généralement en fibre de verre ou en bois. Le lugeur dirige la luge en exerçant une pression sur les patins avec ses pieds.

Labyrinthe : Partie d'une piste qui comprend une série de courbes à gauche et à droite entre lesquelles il n'y a aucune partie sans courbe. Le labyrinthe au Centre de glisse de Whistler se trouve dans les courbes 12, 13 et 14. 
Longerons : Pièces de fibre de verre attachées aux lames d'acier à l'avant de la luge qui permettent au lugeur de l'orienter. On applique de la pression aux longerons pour orienter la luge.
 
Lugeur, lugeuse :  Un ou une athlète de luge.
 
Oméga : Courbe sur la piste formée comme la lettre Omega de l'alphabet grec. Il s'agit une combinaison de trois courbes.

Pagayer : Le fait d’accélérer la luge après le départ, à l’aide de gants crantés, utilisés pour creuser la surface de la glace. 
Perdre la tête : Lorsque la tête d'un compétiteur est poussée sur la glace par de grandes forces G.

Virage oméga : Vu d’en haut, le virage ressemble à la lettre grecque oméga. 
Visualisation du parcours : Visualisation de la piste que l'on fait normalement avant une descente.

L'équipement

Le toboggan
• Pèse de 50 à 60 livres.
• Sa longueur va des épaules du lugeur à ses genoux, et n'assure aucune protection au niveau de la tête.
• Composé de deux aciers (les lames du toboggan), deux berceaux (qui stabilisent le toboggan), deux patins (le mécanisme de direction principal du toboggan), deux poignées et le siège de course (la plateforme sur laquelle le lugeur se couche).

Le casque
• Est muni d'une visière arrondie qui se prolonge sous le menton du lugeur afin de réduire la résistance au vent.

La combinaison
• Une combinaison moulante et uniforme, en caoutchouc, conçue pour réduire la résistance au vent.

Les gants
• Les bouts et les jointures de doigts des gants de luge sont dotés de griffes pour aider les lugeurs à accélérer au départ d'une course.

 

 

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Dicostars
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Arlt-Tobias
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Bode-Jana
Bonsack-Klaus Michael
Bredow-Reinhard
Brunner-Karl
Clara-Florian
Danilin-Sergey
Deimleitner-Elisabeth
Demchenko-Albert
Eggert-Toni
Ehrig-Harald
Enderlein-Ortrun
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Feistmantl-Josef
Fendt-Josef
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Florschütz-André
Geisenberger-Natalie
Geisler-Ilse
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Gleirscher-David
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Gruber-Alex
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Günther-Detlef
Hackl-Georg
Hahn-Norbert
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Haspinger-Ernst
Hildgartner-Paul
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Hornlein- Horst
Huber-Norbert
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