Règlement et historique

Le saut

Il s’agit dans cette discipline d’effectuer le saut le plus long possible. La vitesse d’arrivée sur le tremplin, l’impulsion et la position durant la phase d’envol conditionnent la performance. Mais un bon saut, doit également se terminer par une bonne réception, résultat d’une position correcte, équilibrée. En éliminatoire, le skieur a droit à 2 sauts et en finale à 3 sauts. Seule la meilleure performance de la manche est retenue.

Le saut s’effectue sur un tremplin d’une longueur hors de l’eau de 6,40 mètres à 6,80 mètres et d’une hauteur de 1,65 m pour les femmes et de 1,80 m pour les hommes; sa largeur est comprise entre 3,70 m et 4,30 m.

La vitesse maximum du bateau doit rester dans les limites de 54 km/h pour les femmes et 57 km/h pour les hommes. La vitesse optimale de propulsion sur le tremplin est obtenue par le skieur en effectuant des 'coupes'  (trajectoires diagonales à l'axe du bateau).

Cette épreuve se pratique sur des skis spéciaux plus larges. Autrefois en bois, ils sont maintenant fabriqués en kevlar ou en fibre de carbone.

Casque et gilet de sécurité sont obligatoires. Le saut fait appel (mis à part la technique et la condition physique) à des qualités humaines qualifiées de " guerrières ", telles la combativité et l'agressivité. Qualités indispensables pour atteindre un très haut niveau.
 

 

En 1947, le record du monde de saut était de 18,60 m. Le premier skieur à sauter à plus de 50 m fut l’Américain Suy Derwood : 50,10 m en juillet 1970. La barre des 60 m fut dépassée en 1983 par l’Australien Glen Thurlow.