Règlement et historique

Bosses (moguls)

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Très spectaculaire, l'épreuve des bosses consiste à descendre une pente de 27 à 35 degrés, longue de 200 à 280 mètres, parsemée de bosses enneigées (une moyenne de 50 bosses sur une piste officielle d’environ 205 m) et de quelques tremplins de saut. L’évaluation chronométrée se double de l’évaluation d’un jury notant la maîtrise technique (qualité des virages, vitesse) et la valeur des sauts (hauteur) et des figures.

Les bosseurs sont notés sur 30 points. La note finale attribuée par sept juges dépend donc pour 50% du style, pour 25% des sauts et pour 25% de la vitesse. Cinq juges notent la technique ce qui donne une note sur 15; deux juges notent les figures ce qui donne une note sur 7,5; la vitesse chronométrée est convertie en une note sur 7,5 également. L'athlète qui obtient le meilleur score dans cette finale l'emporte.

 

Les meilleurs mondiaux peuvent effectuer 4 virages par seconde !

 

La meilleure note jamais obtenue en bosses est de 28,01, un exploit réussi en 2004 en Coupe du monde à Madonna di Campiglio par le champion olympique de 1998, le Finlandais Janne Lahtela.

En Coupe du monde, les skieurs disputent, selon des épreuves, des bosses en simple ou en parallèle. Aux Jeux Olympiques, il y a une manche éliminatoire à un seul passage, suivie d'une finale à un seul passage (20 athlètes chez les dames et chez les messieurs), au cours de laquelle chacun s'élance dans l'ordre inverse du classement obtenu à l'issue de la manche de qualification.

 

 Le surnom des skieurs de bosses est “hot-dogger”. 

 

  

Les skis en Freestyle sont plus courts que la taille des athlètes ce qui permet d'améliorer le contrôle sur la courbure marquée du tremplin et de réaliser les figures aériennes à la fraction de seconde près.