Règlement et historique

La lutte et l’Olympisme

La lutte gréco-romaine fut représentée dès les premiers Jeux modernes de 1896 dans une catégorie ouverte à tous sans limite de poids. La lutte libre fit ses débuts en 1904. La lutte féminine a fait son entrée en 2004. A l'exception des Jeux de 1900, la lutte n'a jamais été absente des festivités olympiques.

Aux Jeux Olympiques, les hommes s'affrontent en lutte libre et en lutte gréco-romaine, selon sept catégories de poids. La lutte féminine, introduite aux Jeux d'Athènes en 2004, se dispute en lutte libre et compte quatre catégories de poids (48 kg - 55 kg -  63 kg - 72 kg). Cependant, les championnats continentaux et mondiaux de lutte féminine se disputent en sept catégories.

Aux Jeux Olympiques, la compétition est organisée en tournoi, avec des éliminatoires pour chaque catégorie de poids. Chaque combat est remporté lorsqu'un athlète parvient à maintenir son adversaire au sol ou qu'il l'immobilise à l'aide d'une prise, l'obligeant à s'avouer vaincu.

Coup de tonnerre : la commission exécutive du CIO a proposé le 12 févier 2013 l'exclusion de la lutte du programme des Jeux de 2020. Sport olympique depuis 1896, il devrait donc quitter la scène olympique après 2016. L'approbation définitive du programme olympique de 2020 a été faite lors de la session du CIO en septembre 2013 à Buenos Aires. La lutte s'est retrouvée en concurrence avec sept autres sports candidats pour être inclus dans le programme olympique en 2020 : le squash, l'escalade, le karaté, le wushu, le baseball/softball, le wakeboard et le roller, pour une seule place qui reste à prendre.

De ce fait, la FILA a adopté une série de nouvelles règles qui sont entrées en vigueur le 19 mai 2013 afin de rendre leur sport plus attractif :

Ces changements concernent la lutte libre et la lutte gréco-romaine sont destinés à favoriser l'attaque. Les combats se dérouleront en deux reprises de trois minutes, au lieu de trois de deux minutes. Les points seront cumulés et le vainqueur sera le lutteur ayant le plus grand nombre de points, alors que jusqu'à présent, c'était celui ayant gagné au moins deux des trois reprises.
Un tombé ('amené à terre') sera récompensé de deux points au lieu d'un. Alors qu'auparavant un lutteur pouvait pousser son adversaire en dehors du tapis, ils seront désormais incités à y rester, afin de conserver au combat toute son intensité. Autre incitation à l'attaque: si un lutteur est jugé trop passif, l'arbitre aura la possibilité de lui accorder trente secondes pour marquer, au-delà desquelles un point sera donné à l'adversaire s'il n'y est pas parvenu.

Deux cent huit jours après l'exclusion de la lutte du programme olympique, elle a été réintégrée le 8 septembre 2014 après une grande campagne mondiale de soutien après 49 votes favorables lors du scrutin du CIO.

Exploit

En 1896, l’Allemand Carl Schumann (1869-1946), l’athlète polyvalent par excellence mesurant 1m57,  remporta trois épreuves en gymnastique (saut de cheval en épreuve individuelle et les barres parallèles et la barre fixe par équipes). Il remporta aussi le tournoi de lutte Gréco-romaine et  participa également à trois épreuves d'athlétisme (le saut en longueur, le triple saut et le poids) et à l'haltérophilie.