Règlement et historique

Aujourd’hui, la Fédération Française compte :

- 210 000 licenciés

- 3 786 clubs

- env. 18 000 ceintures noires

 

Licences par discipline

- 165 423 en karaté do

- 13 389 en karaté jutsu

- 22 480 en arts martiaux asiatiques (tels le Nihon Taï Jitsu, le Nunchaku, le Takeda Budo, le Taï Jitsu)

 

 

 

 

Il y a deux catégories en karaté : le kumite (combat) et le kata.

 Le karaté est basé sur des techniques de percussion utilisant l'ensemble des armes naturelles du corps (doigts, mains ouvertes et fermées, avants bras, pieds, tibias, coudes, genoux, tête, épaules...) en vue de bloquer les attaques adverses et/ou d'attaquer.

Les techniques regroupent des parades, des esquives, des balayages, des projections et de clés. Des nuances de contenus techniques sont relativement marquées en fonction du style. Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l'enseignement comporte trois domaines d'étude complémentaires : le kihon, les katas et le kumite.

Le kihon consiste à répéter dans le vide en l'absence de confrontation des techniques et postures de façon statique ou dynamique. Le kata est un enchaînement codifié et stéréotypé de techniques ayant pour but la formation du corps et l'acquisition d'automatismes, la transmission de stratégies. Le kata déborde l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, par de très nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection du geste et surtout de faire l'experience de l'esprit juste au sens zen du terme.

Le dernier domaine est le kumite ou combat. Littéralement cela signifie « mélanger les mains ». Cette notion de kumite peut prendre de multiples formes en karaté de la plus codifiée à la forme la plus libre. Le combat peut être pré-défini (kihon-kumité), fixé à un nombre d'attaque précis (ippon kumité, sambon kumité...), dit souple (ju kumité), sans contact (kundé kumité) ou libre (jyu kumité).