Règlement et historique

Principe

La compétition est organisée, pour chaque catégorie, sous la forme d'un tournoi à élimination directe.
Le vainqueur et le finaliste reçoivent respectivement la médaille d'or et la médaille d'argent.
Pour l'attribution de la médaille de bronze, le système est un peu plus compliqué : contrairement à une croyance assez répandue, les perdant des demi-finales ne s'affrontent pas dans un match pour la troisième place. En fait, il y a deux médailles de bronze attribuées aux vainqueurs des deux matchs opposant chacun le perdant d'une demi-finale au vainqueur d'une finale de repêchage.
Le tournoi de repêchage (à élimination directe) a lieu entre les quart de finale et les demi-finales (appelées généralement finale de tableau) : il oppose l'ensemble des judokas éliminés précédemment par l'un des demi-finalistes. Les quart de finalistes sont donc automatiquement reversés dans le tournoi de repêchage mais les autres concurrents sont tributaires du parcours de leur vainqueur. Chaque concurrent intègre le tournoi de repêchage en fonction du stade où il a été éliminé du tournoi principal : le quart de finaliste entre ainsi à l'avant dernier tour.
Dans chaque match pour la troisième place, les deux combattants comptent une seule défaite.

Repêchage (un droit à l'erreur)

On laisse avancer le haut et le bas du tableau jusqu'aux demi-finales et l'on repêche alors les 'victimes' laissées en cours de route par les quart de finalistes. On intègre ces perdants dans un nouveau tableau dit 'repêchage' dont l'ordre est calqué , de haut en bas, sur le tableau initial. Les finalistes du repêchage affrontent les perdants des demi-finales. Afin d'éviter que les judokas ne s'affrontent deux fois, ceux-ci sont chacun versés dans la moitié opposée de leur tableau. Ce système conduit à l'attribution de deux médailles de bronze.

dessin

Il existe de nombreuses techniques et variantes en judo qui peuvent être rassemblées en différentes familles qui visent à déséquilibrer l’adversaire pour le faire tomber au sol qui incluent une quarantaine de prises réparties en cinq catégories : les lancements de jambes et de hanches, les étranglements, les clés et les immobilisations.

 a) Les techniques de projection

-          en position debout : les techniques des mains et bras (te-waza), les techniques des hanches (koshi-waza) et les techniques des pieds et des jambes (ashi-waza)

-          en position allongée : avec le dos sur le sol (ma-sutemi waza) ou avec le côté sur le sol (yoko-sutemoi-waza)

b) Les techniques de contrôle :

les immobilisations (osae-komi waza), les étranglements (shime waza) et les clés bras (kansetsu waza).   

On attribue les points selon la durée de l’immobilisation au sol, du degré de difficulté du mouvement ou par abandon de l’adversaire.

- Ippon (l’équivalent d’un KO en boxe) vaut 10 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire au sol (osaekomi) pendant 20 secondes (30 secondes avant 1998).

Quatre situations permettent de marquer un Ippon : la projection de l’adversaire sur le dos, l’étranglement, l’abandon de l’adversaire suite à une clé de bras, et l’immobilisation de l’adversaire pendant 20 secondes.

- Waza-ari vaut 7 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire de 20 à 24 secondes ou par une projection presque parfaite (manque 1 des 4 éléments nécessaires pour obtenir 'ippon'). Deux waza-ari valent un ippon.

- Yuko vaut 5 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire pendant de 15 à 19 secondes. La technique d'immobilisation manque toutefois 2 des 4 éléments nécessaires pour obtenir 'ippon'

- Koka vaut 3 points : attribué par l’immobilisation de l’adversaire pendant de 10 à 14 secondes ou par une projection contrôlée de l’adversaire sur l’épaule, la fesse ou la cuisse.  

Pour gagner un combat, il faut :           

En étant debout : Projeter son adversaire au sol par un mouvement d’épaule, de bassin ou de jambes. Si l’adversaire en tombant touche le sol avec ses deux épaules, il y a ‘ippon’ et le combat est terminé. Si par contre l’adversaire tombe sur le côté ou sur une fesse, l’arbitre comptera un ‘yuko’ ou un ‘waza-ari’ à l’appréciation des juges.

En étant au sol : Il y a trois possibilités pour être vainqueur.

Soit en étranglant son adversaire, soit en faisant une clé de bras, soit en l’immobilisant 25 secondes.  

Il faut

- entre 10 et 14 secondes de blocage au sol d’un adversaire pour obtenir un “koka”,

- entre 15 et 19 secondes pour marquer un “yuko”,

- entre 20 et 24 secondes pour obtenir un “waza-ari”,

- 25 secondes pour le “ippon” au lieu de 30 secondes auparavant.  

Nouvelle règle depuis 2010 : La mise en application des nouvelles règles d'arbitrage, qui sanctionnent l'attaque dans les jambes avec les mains.

Plus de limite de temps en goldenscore

Un yuko prévaudra trois shido