Règlement et historique

 

 

 

Badminton  dessin

Historique

“Badminton” : ville anglaise dans le Gloucestershire. C’est aussi un "Jeu de volant pratiqué sur un court. Apparenté au tennis".

Le badminton tire son nom de la demeure (house) de Badminton, propriété du Duc de Beaufort, située dans le comté anglais du Gloucestershire. En 1873, le Duc aurait importé une version de ce jeu venue d’Inde, le Poona, à laquelle il aurait ensuite initié ses invités.

 Un jeu de volant existait depuis plus de 20 siècles en Grèce, au Japon et en Chine. On en trouve des traces au Brésil, au Portugal et en Inde. Il semble fort difficile de situer historiquement et géographiquement les origines du badminton. Actuellement, des passionnés du volant se penchant sur ce sujet, notamment à travers les gravures ou autres documents. A travers des recherches de ce type, on constate que divers jeux utilisaient des volants assez semblables par leurs principes au volant actuel. En Asie, on trouve trace de gravures évoquant un jeu de volant pratiqué de façon curieuse… avec frappe de la cheville mais aussi avec des raquettes. En Europe, on trouve encore des textes concernant le “jeu du volant”, tel le livre écrit par Henry-René d’Allemagne “Sports et Jeux d’adresse” paru chez Hachette au début de ce siècle”. On y apprend que le jeu du volant aurait été cité en France dans un manuscrit du XVIe siècle. Le jeu du volant fut répandu comme le jeu de cour en France. Une gravure de 1688 montre une partie du volant à trois, où un jeune chevalier semble avoir bien de la peine à tenir tête à deux dames. Le jeu du volant devint aussi un jeu populaire pratiqué dans toutes les provinces. A l’origine, composé d’une sorte de bouchon de liège ne comportant que deux plumes, il s’appelait alors le pilvotiau (en Champagne). On se servait aussi de plumes de coq pour le garnir, d’où le nom de coquantin (connu paraît-il dès François 1er). En Anjou, le volant était appelé grièche parce qu’il était garni de plumes de pie grièche ou parce qu’il évoquait la forme de cet oiseau. Dans le Lyonnais, il s’appelait picandeau car les plumes de pie étaient alternées noires et blanches. Les raquettes étaient constituées d’un bois mis en forme (le manche était formé des deux bouts réunis côte à côte), le cordage était réalisé en ficelle huilée ou en boyaux. Si les Français furent parmi les premiers à pratiquer le jeu du volant, il revient aux Britanniques l’honneur d’avoir inventé le badminton, inspiré du 'poona', un jeu de raquette indien jouée avec une balle légère faite de duvet. En 1873, le duc de Beaufort invita des officiers anglais de retour des Indes à un déjeuner dans sa propriété, Badminton House. Ils jouèrent au ‘poona’ en remplaçant la balle par un bouchon de champagne dans lequel ils ont ajouté des plumes. Le jeu fut baptisé ‘badminton’ du nom de la propriété du duc.   Les premières règles ont été publiées en 1877 par le colonel Dolby (1851-1921), l’un des pères spirituels de ce sport et président de la première Fédération de badminton, fondée par lui en 1893. Elle organise depuis 1899 le tournoi le plus prestigieux de badminton, « l’All England Championship ».