Règlement et historique


 

 Autres sports aériens

Montgolfière 

Le premier vol d’un ballon à air chaud sans nacelle et sans passager eut lieu le 4 juin 1783, mis au point par les frères français Etienne (1745-1799) et Joseph Montgolfier (1740-1810). Le ballon à air chaud parcourut une distance de 2 km à une altitude de 2000 m au-dessus d’Annonay.

Les premiers aéronautes de l’histoire furent Jean-François Pilâtre de Rozier (1754-1785) et le marquis d’Arlande (1742-1809) qui effectuèrent dans un ballon d’air chaud un parcours de 12 km en 25 minutes à 1000 m au-dessus de Paris le 21 novembre 1783 (entre le château de La Muette et la Butte-aux-Cailles.

Le 19 octobre 1783, Pilâtre avait déjà fait une première tentative dans le ballon des frères Montgolfier montant à 20 mètres

Deux ans plus tard, le 7 janvier 1785, le Français Jean-Pierre Blanchard (1753-1809) et son coéquipier, l’américain John Jeffries (1745-1819), traversaient la Manche en vol libre en 3 heures avec un départ de Douvres et une arrivée sur un arbre près de Boulogne-sur-Mer. 

Records

L’altitude de 15780 m dans la stratosphère fut atteint dans une capsule pressurisée en mai 1931 par deux Suisses : Paul Kipfer et Auguste Piccard (1884-1962). Ce dernier fut l’inventeur de la cabine pressurisée ainsi que du ballon stratosphérique. C’est également le grand-père de Bertrand, le premier à réussir le tour du monde en ballon sans escale en mars 1999.

 

Les 20 000 m d’altitude furent atteint en 1935 par deux américains : Albert Stevens et Orvil Anderson. Un record qui durera 20 ans !

 

Le record d’altitude est établi en mai 1961 par le commandant Malcolm Ross et le lieutenant Victor Prather de l’US Air Force à 34668 m. Victor Prather se tua par noyade lors de l’amerrissage dans le Golfe du Mexique.

 

La première traversée de l’Atlantique reliant le Maine et la France fut réalisée par les Américains Ben Abruzzo (1930-1985), Maxie Anderson (1934-1983) et Larry Newman en août 1978 : 4997 km en 138 heures et 6 minutes de vol.

 

La première traversée du Pacifique entre Nagashima au Japon et San Francisco a eu lieu en novembre 1981 effectuée par Ben Abruzzo, Larry Newman aidé du Japonais Rocki Aoki.

 

L’espace aérien de l’ex-URSS fut survolé en 1992 par le Russe Vladimir Djanibekov (13-5-42) dans un ballon supérieur gonflé à l’hélium et à l’intérieur un ballon à l’air comprimé (Earthwinds).

 

Le record de durée de vol sans escale et ravitaillement en air était de 9 jours, 17 heures et 51 minutes détenu en février 1998 par Bertrand Piccard (1-3-58) SUI, Wim Verstraeten BEL et Andy Nelson GBR avec leur ballon/aéronef “Breitling Orbiter 2” parcourant une distance de 8473 km. Ils n’ont pas pu continuer leur vol suite à un refus de survol de la Chine. L’ancien record de 9 jours, 3 minutes et 44 secondes appartenait à l’Américain Dick Rutan (1-7-38) depuis 1986 à bord de son aéronef “Voyager”.

 

En août 1998, le milliardaire et aventurier américain Steve Fossett (22-4-44) a dû interrompre sa quatrième tentative à cause d’un orage de grêle au large de la Nlle Calédonie après avoir parcouru 22 910 km en 8 jours et demi (record mondial).

 

Fin décembre 1998, l’Américain Steve Fossett, le Suédois Per Lindstrand et l’Anglais Richard Branson (18-7-50), patron de Virgin, ont renoncé à leur tentative au huitième jour, bloqué par une dépression au large d’Hawaii, après avoir survolé 20 000 km à bord de leur aérostat “ICO-Global Challenge” (de 14 tonnes).

 

En février 1999, les deux britanniques Colin Prescott et Andy Eldon sont restés 17 jours et 18 heures dans leur ballon “Cable and Wireless” avant d’amerrir au large du Japon à cause d’un météo défavorable.

 

Le dernier exploit du 20e siècle!

Le 20 mars 1999, le Suisse Bertrand Piccard (1-3-58, psychiatre) et petit-fils d’Auguste (inventeur de la cabine pressurisée) associé au Britannique Brian Jones (27-3-47, ancien pilote de la Royal Air Force) ont réussi le premier tour du monde en ballon sans escale, au bord de leur ballon de 55 mètres de haut, le “Breitling Orbiter 3”. Ils ont survolé vingt territoires, deux océans dont le redoutable Pacifique, grâce à la force du vent (variant entre 120 km et 180 km/h avec des pointes à 200 km/h) soit 46 759 kilomètres en 19 jours, une heure et 49 minutes sans escale.

 

En 2001, lors de la Coupe des Charlottes, l’équipage de Franck Dinet a réalisé le plus grand thermique de l’histoire.

 

En juillet 2002, le grand aventurier, l’Américain Steve Fossett (22-4-44) a bouclé le premier tour du monde en solitaire sans escales à bord du ballon, le Spirit of Freedom, en 13 jours 12 h 16 minutes. Parti le 19 juin, arrivé le 2 juillet, il a parcouru 31 266 km à une vitesse moyenne de 96,7 km/h avec des pointes à 160 km/h.  

 

Le trophée le plus prestigieux est la Coupe Gordon Bennett,du nom du fondateur du Herald Tribune qui créa cette course en 1906. L’épreuve se déroule entre les 20 meilleurs spécialistes mondiaux. La 47e édition en 2003 fut remportée par les frères français Vincent et Jean-François Leys, déjà vainqueur en 1997, 2001 et 2002.

 

A retenir : la circonférence de la Terre, à l’équateur, est de 40 075 km. Jones et Piccard ont bouclé le tour officiel en 42 810 km vue leur trajectoire coupée pour rechercher des meilleurs courants. Un tour du monde à la voile est de 46 000 km.

 

ULM

1982 voit le premier rallye Londres-Paris. C’est en 1975 que les Américains inventèrent l’U.L.M. en montant des petits moteurs sur un delta-plane. Un U.L.M. doit peser moins de 150 kg et voler au moins à 40 km/h.

Parmi les meilleurs du monde figurent les français, Samir Elari et Catherine Almaric, champions d’Europe en 2000 et 2002 et champions du monde en 2001.

 

Boomerang

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Sport moderne d’adresse et d’endurance issu d’une pratique ancestrale de chasse aux oiseaux. Le boomerang trouve son origine dans la préhistoire, mais sa découverte, en Australie, date du XVIIIe siècle seulement. On a trouvé des preuves de son existence en Europe et en Afrique. La tombe du Pharaon Toutankhamon contenait de nombreux boomerangs.

 

L’Association australienne de boomerang fut fondée en 1969. Dans son sillage, de nombreuses associations nationales virent le jour, un peu partout de par le monde.

Les aptitudes au vol et au retour d’un boomerang sont dues à sa forme, coudée ou angulaire, aux profils de ses pales et à un rapport subtil dans la répartition de sa masse et de sa surface. Éminemment variable, le poids d’un boomerang moderne ne dépasse guère 150 grammes, et son envergure 50 centimètres; mais il en existe de beaucoup plus réduits.

Le bois contreplaqué et les matières plastiques sont couramment employés pour la fabrication des boomerangs modernes; mais, dans le commerce, on trouve le meilleur et le pire.

 

Le geste du lancer s’apparente à celui du service au tennis, et le rattrapage en vol demande un jeu de jambes comparable, lui aussi, à celui du tennis. La dépense énergétique peut être la même.

 

Il existe plusieurs centaines de milliers de pratiquants, au moins occasionnels, dans le monde, dont, en France, quelques dizaines de milliers pour environ cinq cent lanceurs entraînés. De nombreux tournois nationaux et internationaux ont lieu chaque année, avec différents types d’épreuves mettant en jeu la précision du retour au lanceur, l’aptitude au rattrapage, la plus grande distance atteinte.

 

Le record du monde de distance, hors compétition et officiellement contrôlé, a été établi, en 1989, par le Français Christian Jabet, avec un lancer à plus de 149 mètres, avant retour de l’appareil derrière le lanceur. Un autre Français, Stéphane Marguerite, a effectué, la même année, 801 rattrapages consécutifs. Il existe deux écoles de pratique et de compétition : l’une, d’inspiration américaine, au style rapide et nerveux, mettant en jeu des appareils de petite taille; l’autre, d’inspiration plus traditionnelle, avec des appareils au vol puissant et spectaculaire.

 

Le boomerang a inspiré une abondante littérature. Il a aussi été l’objet d’exploits peu banals, tels que des lancers au Pôle Sud, au sommet du Mont-Blanc, de l’Himalaya,…

 

Il existe à Lure, en Haute-Saône (70), le musée historique du boomerang et des bois de jet - Collection Jacques Thomas.

Adresses utiles :

France Boomerang Association, B.P. 62, 91002 Evry Cedex.

La Pérouse Boomerang Club de France, 6, rue des Etats-Généraux, 78000 Versailles.

 

 

Cerf-volant

 

Il est né en Chine, il y a 2 mille ans conçu par un général chinois qui tendit son drapeau sur des baguettes en croix pour que ses troupes pouvaient le repérer de loin.

Jadis considéré comme un talisman contre les forces du mal et utilisé pendant les rites ou des cérémonies religieuses dans les pays asiatiques, l'utilisation du cerf-volant est devenu au fil du temps un jeu d’enfant et au fil du temps une véritable activité sportive grâce à l’utilisation des fibres de verre et de carbone et des toiles de spi.

Les deux hauts lieux français du cerf-volisme sont les “Rencontres internationales” de Berck-sur-Mer (en avril) et de Dieppe (tous les 2 ans en septembre).

 

De plus en plus on utilise le cerf-volant dans la pratique de certains sports de glisse. Ils ont connecté à des appareils comme la planche à voile (kitesurf), le char à voile, les rollers, les skis (notamment utilisé lors des expéditions polaires)

 

Autres utilisations du cerf-volant :

L’emploi des cerf-volants pour pêcher l’orphie dans les îles Célèbes en Indonésie ;

L’emploi scientifique utilisé par les météorologues et les topographes ;

Outil de combat tel le rokkaku, le cerf-volant de combat japonais, né de traditions ancestrales ;

Cible pour les exercices de tir utilisé par les militaires américains et britanniques pendant la Seconde Guerre Mondiale ; 

 

Le record du monde de saut en longueur avec un cerf-volant est de 83,80 m.

Frisbee

On doit le jeu du frisbee aux étudiants de la célèbre université de Yale an Connecticut, qui ,en 1947 , se lançaient des moules à tartes venant du pâtissier Joseph Frisbie. Un an plus tard, un dénommé Frederick Morrison déposa le brevet d'un disque en plastique. Plus tard, la société californienne Wham-O racheta les droits et donna le nom 'frisbee' à ce jeu de loisirs.

 

 

 

Vol à voile



 

Historique

Jean-Marie Le Bris fit le premier vol en planeur en 1856 avec l’élan donné par un cheval. Après cet exploit, le planeur se développa lentement en France. L'ingénieur allemand Otto Lilienthal fut l'un des pionniers du vol à voile de 1891 à 1896, année pendant laquelle il se tua au cours de sa 2000e glissade aérienne.

Octave Chanute, ingénieur américain, conçut au début de ce siècle et expérimenta divers modèles de planeurs.

Actuellement les planeurs sont tractés par des avions; il y en a qui possèdent un petit moteur auxiliaire donc une autonomie totale.

Les premiers championnats du monde eurent lieu en 1937.

Trois Français : Pierre, Henry et Schroeder furent les premiers champions du monde, respectivement en 1954, 1965 et 1981.

Les premiers championnats de France ont eu lieu en 1966.

 

Le vol à voile dépend de la Fédération Internationale d'Aéronautique qui gère entre autres le parachutisme et la montgolfière. Fondée en 1905, elle compte 95 pays membres.

 

26 391 licenciés - 170 clubs

 

Règles et principes

Principe

 

 

Réaliser le plus rapidement possible (avec une vitesse moyenne de 140 à 150 km/h) un parcours déterminé à l'avance, un triangle, long de 400 à 500 kilomètres. Le pilote, en ajustant la vitesse de son planeur à son taux de chute, doit aller d’une ascendance à une autre en vol plané en utilisant les courants d’airs chauds (il peut planer à 3000 m d’altitude et à 10 000 m dans les montagnes à cause des ondulations sous le vent).

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Le planeur

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Un engin léger (en fibre de carbone ou autre matériau moderne) qui pèse entre 200 kg et 600 kg. Les ailes ont une envergure allant de 15 à 25 mètres. Un planeur peut parcourir 1 450 mètres en ligne droite.

 

Les Records :
Distance en biplace 1 375 km J.N. et G. Herbaud (F)
Distance en ligne droite 1 461 km H.W. Grosse (D)
Distance sur Aller Retour 1 646,7 km T. Knauff (USA)
Altitude absolue 14 938 mètres Robert Harris (USA)
Vitesse sur triangle de 100 km 217km/h J.P. Ayne (USA)
Vitesse sur triangle de 1 000 km 169km/h H. Fischer (D)

 

Les règles de route

Les épreuves

La durée totale d'un championnat de France est au maximum de 16 jours y compris le jour d'arrivée et celui de la remise des prix. Un jour de repos est obligatoire après 6 jours d'épreuve consécutifs.

Une épreuve n’est valable que si chaque planeur de la classe a eu la possibilité d'être lancé à temps pour disputer l'épreuve et qu'un planeur au moins ait dépassé la distance de 100 kilomètres.

Les concours de sélection se déroulent sur un minimum de 7 journées de possibilité d'épreuves.

Le concours est validé si une épreuve est valable et si au moins 10 pilotes ont disputé la sélection.

 

L’Américain James Payne est devenu recordman du monde en mars 97 sur Discus A en parcourant un circuit triangulaire de 100 km à une vitesse moyenne de 217,37 km/h (env. 22 km de plus que le précédent record d’Ingo Renner).

 

 

Départs

Le départ des épreuves de vitesse sera contrôlé soit par une ligne de départ, soit par une horloge, soit par appareil photo-time assisté ou non d'une horloge. Le départ des épreuves de distance sera soit dans l'ordre du classement, soit en ligne, soit contrôlé par photo-time et/ou horloge.

La ligne de départ est un plan n'excédant pas 1000 mètres de largeur, qui est contrôlé par l'organisateur et au travers duquel le planeur doit se diriger en ligne droite, à partir d'un point désigné à l'avance (la porte).

L'organisateur indiquera l'heure à partir de laquelle la ligne sera ouverte, au plus tôt 10 minutes après le décollage. Les concurrents en seront informés par radio. L'organisateur affichera le plus rapidement possible les heures de passage et les numéros des planeurs ayant pris un bon ou un mauvais départ.

L'heure du dernier départ correct d'un concurrent sera utilisée pour le calcul de ses points.

Le concurrent qui n'aura pas franchi correctement la ligne de départ marquera 0 point pour le vol.

En cas de l'utilisation d'une horloge, un temps de reconnaissance peut être institué et il sera contrôlé par des photos successives de cette horloge.

Pour achever une épreuve de vitesse, le planeur doit franchir la ligne d'arrivée qui devra être clairement visible pour le pilote, lors de son vol plané final. La largeur de cette ligne n'excédera pas 1 km, et sera située de telle sorte que le planeur puisse atterrir sans difficulté après l'avoir franchie. La hauteur maximale et la hauteur minimale de franchissement de la ligne seront fixées par l'organisateur. Pendant et après avoir franchi la ligne, le planeur ne doit pas voler de façon à gêner un autre planeur; il doit atterrir immédiatement. La ligne d'arrivée est fermée 30 minutes après l'heure légale du coucher du soleil ou après l'arrivée ou l'atterrissage de tous les planeurs ou lorsqu’il n'y a plus de possibilité d'obtenir des points de vitesse.

Épreuves pouvant être disputées

Les participants doivent parcourir le plus vite possible un trajet déterminé à l’avance. Il n'y aura pas d'épreuves inférieures à 100 kilomètres.

- Courses sur aller et retour

C'est un vol jusqu'à un point de virage avec retour au point de départ selon le même itinéraire.

- Course en triangle

C'est un vol qui comporte le passage par deux points de virage avec retour au point de départ.

- Course polygonale

C'est un vol comportant le passage par au moins trois points de virage et de contrôle, avec retour au point de départ.

 

Distance à l'intérieur d'une zone définie :

Les organisateurs peuvent désigner au moins 5, de préférence 8 ou 10 différents points de virage, normalement distants d'au moins 50 km, qui pourront être tournés dans n'importe quel ordre. Cependant un retour au point de virage précédant n'est pas permis sauf pour la dernière branche du circuit.