Règlement et historique

Barres fixes

La barre fixe est souvent considérée comme l’agrès le plus spectaculaire de la gymnastique artistique masculine grâce à la haute voltige, les lâcher de barres et les sorties souvent périlleuses.

Diamètre : 28 mm. Hauteur : 2,55 à 2,75 m. Longueur : 2,40 m L’exercice doit comprendre exclusivement des mouvements d’élan, sans arrêt.

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Au plus haut niveau les gymnastes réalisent dans leur exercice 3 ou 4 lâchers de barre dont parfois 2 enchaînés ou un avec une pirouette. Ils travaillent également de plus en plus sur un bras et durcissent leur sortie avec entre autre la réalisation du triple arrière.

 

Contrairement aux barres asymétriques chez les filles, le gymnaste n’a pas d’entrée à faire et son entraîneur peut le porter afin de l’aider à monter sur la barre pour commencer son mouvement.--

Toute chute entraîne une déduction de 0.50; le gymnaste a 30 secondes pour remonter sur la barre.

 

On peut lâcher la barre fixe à l’aide de plusieurs figures :

- le Kovacs : présenté par le Hongrois Peter Kovacs vers la fin des années 70. Il lâchait ses mains de la barre suivi ensuite par un salto arrière groupé au-dessus.

- le Kolman : figure très difficile (0,10 point de bonus) présenté par le Slovène Lojze Kolman en 1992. Il lâchait ses mains de la barre fixe en exécutant ensuite une vrille.

D’autres mouvements portant des noms de gymnastes :

- Deltchev : Effectué par le Bulgare Stojan Deltchev aux championnats d’Europe 1977. Un lâcher Jäger tendu avec vrille.

- Gaylord : Mouvement du nom du gymnaste américain Mitch Gaylord qui l’effectua lors des Mondiaux en 1981 : lâcher en salto avant au-dessus de la barre et rattrapé en prise cubitale.

- Gienger : Lâcher en salto arrière avec demi-tour, effectué par le gymnaste allemand Eberhard Gienger lors des Mondiaux de 1978.

- Jäger : Du nom du gymnaste allemand Bernd Jäger aux J.O. de 1976 : grand tour en avant et lâcher en salto avant.

- Yurchenko : Du nom de la gymnaste soviétique Natalia Yurchenko, saut débutant par une rondade au tremplin et continuant par un renversement arrière sur le cheval avec une sortie par 1 ½ salto arrière.

- Tkatchev : Du nom du gymnaste soviétique Alexandre Tkatchev aux championnats d’Europe 1977 : grand tour en arrière avec un contre mouvement, passé carpé (ou écarté) en arrière par-dessus de la barre supérieure à la suspension.

- Thomas : Du nom du gymnaste américain Kurt Thomas, rotations de cercle écarté sur le cheval-arçons.
- Timochenko : Du nom de la gymnaste soviétique Alexandra Timochenko, flexion latérale effectuée lors d’un grand écart debout.
- Tkatchev : Du nom du gymnaste russe Alexandr Tkatchev, élan avant et sauté dorsal jambes écartées avec lâcher de la barre.

 

Sokol

C'est le vêtement que porte les gymnastes masculins dès l'âge de onze ans pour les agrès 'de bras', c'est à dire arçons, anneaux, barre fixe et barres parallèles. Ce fuseau améliore la ligne des jambes. Il a été baptisé 'Sokol' du nom du mouvement tchèque qui a été fondé sur la culture du corps à travers des exercices d'ensemble.. Il a été introduit aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

 

A savoir :

Les gymnastes enfilent des maniques pour la barre fixe et les anneaux; les femmes les utilisent aux barres asymétriques. A ces agrès qui sont conçus en bois ou en fer, les charges reçues lors des lâchers, des élans ou des mouvements de force obligent qu'un élément protège les mains. Apparues dans les années 1930, les maniques sont une sorte de gants composée d'un bracelet, attaché au poignet, d'une bande de cuir qui couvre la paume de la main, trouée pour que deux, trois ou quatre doigts puissent harponner ce gant jusqu'aux phalanges.