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samedi 20 avril 2024
Char a voile
 

Char a voile - Règlement et historique

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Char à voile

Historique

Les origines du char à voile remontent au temps des pharaons, environ 2000 avant J.-C. Plus tard, les Chinois construisaient la Grande Muraille aux alentours de 250 avant J.-C. à l’aide des “brouettes à voile”. Ce sont les frères Dumont qui ont véritablement lancé le char à voile en Belgique en 1898. La première compétition se déroula à la Panne (Belgique) pendant l'été 1909 avec des chars avec 4 roues de bicyclette et une voile de 4 m². Louis Blériot avait imaginé l’aéroplage avec lequel il concourut sur la plage d’Hardelot en 1911.

Créée en 1964, la Fédération française de char à voile a choisi dès le départ la décentralisation en se plaçant au cœur même des lieux de pratique de ce sport : les plages du Nord Pas de Calais. A ce titre, elle est affiliée à la Fédération Internationale de Sand et Landyachting (FISLY créée en 1962).

Qu'est-ce qu'un char à voile ? La définition officielle, donnée par la Fédération est la suivante : tout véhicule sur roues, propulsé par le vent et dirigé par un pilote.

Techniquement, on peut dire qu'il s'agit d'un engin constitué d'un châssis muni de trois roues, dont une directrice à l'avant, d'un mât et d'une voile. A partir de cela, chacun peut créer son engin et circuler dans certaines zones à condition de respecter les règles de sécurité. C'est d'ailleurs ce qui se déroulait autrefois : les premiers aéroplages étaient des "caisses" en bois, dotées de quatre roues et d'une voile en coton.

 

dessin

La Fédération française compte plus de 80 000 pratiquants, 7 000 licenciés et 85 clubs.

Où pratiquer le char à voile en France :A Berck, Fort Mahon, Saint-Pierre Quiberon, Port-Leucate, Saint-Brévin et Montalivet. Egalement sur quelques aérodromes d’Ile de France.Nota : la pratique du char à voile ou à cerf-volant est interdite sur le littoral français du 15 juin au 15 septembre sauf des sites spécialement réservés.

 

Règles et principes

 

Qu'est-ce qu'un char à voile ? La définition officielle, donnée par la Fédération est la suivante : tout véhicule sur roues, propulsé par le vent et dirigé par un pilote. Techniquement, on peut dire qu'il s'agit d'un engin constitué d'un châssis muni de trois roues, dont une directrice à l'avant, d'un mât et d'une voile. A partir de cela, chacun peut créer son engin et circuler dans certaines zones à condition de respecter les règles de sécurité. C'est d'ailleurs ce qui se déroulait autrefois : les premiers aéroplages étaient des "caisses" en bois, dotées de quatre roues et d'une voile en coton.

L’équipement

Ce loisir de plage devenu sport de compétition, a entraîné le classement de différentes catégories de chars :

-          Classe 2 : ces chars ont une coque en polyester et une surface de voile de 11,30 m². Leur commande est un double volant, l'un pour la direction et l'autre pour border la voile.

-          Mini 4 : conçu par la F.F.C.V., cet engin est d'abord destiné à l'initiation des plus jeunes (6-16 ans). Il est constitué d'un châssis tubulaire avec des petites roues et d'une voile de 4,65 m². Il sert également d'élément de promotion pour découvrir de nouveaux champions grâce à des courses et un championnat de France des jeunes.

-          Classe 3 : on la considère comme la formule 1 du char à voile. C'est un engin qui se conduit allongé. Le pilote se sert de ses pieds pour la direction et de ses mains pour border la voile. Sa voilure est d'une surface totale de 7,35 m².

-          Classe 5 : créée en 1980, cette classe vise à attirer le plus grand nombre de pratiquants. Le conducteur est semi-allongé. Hormis une voilure de 5 m², l'ensemble des matériaux a été choisi dans le but de créer un engin peu coûteux et peu encombrant.

-          Classe 7 :il est défini comme un char à voile se pilotant debout, le gréement ne pouvant être maintenu vertical que par la présence du pilote. Cette classe est plus connue sous le nom de Speed Sail. Sport à part entière, il compte désormais de plus en plus d'adeptes.

-          Classe 8 : l’autre nom du char à cerf-volant. Le pilote manœuvre une aile à caissons qui est associée à un jeu de quatre fils tractant l’engin. Vitesse maximale : 50 km/h.

-          Le standard : créé en 1989, il est un monotype à taille humaine entre la classe 3 et la classe 5. Avec des accélérations presque équivalentes au classe 3, une maniabilité équivalente à la classe 5, une grande sécurité par vent fort, sa prise en main est rapide pour les débutants. Le châssis acier et aluminium suspend la coque polyester conférant par la position des essieux un pare-chocs en avant du pilote. La voile de 6 m² est munie de “cambers” (mât tubulaire en 3 parties).

 

Règlement

Les courses se déroulent :

- en épreuves à circuit fermé,

- en épreuves d'endurance de plusieurs heures,

- en raid.

Les règles de roulage

Rencontre de face

 

Lorsque deux chars se présentent face à face, ils doivent tous les deux s'écarter vers la droite de manière à laisser un espace suffisant entre eux.

Croisement

Lorsque deux chars mènent des routes sécantes (qui se croisent), celui venant de droite à la priorité. Le char non prioritaire doit s'écarter ou ralentir. Contraindre un char prioritaire à modifier sa route ou à ralentir pour éviter un accrochage est une infraction.

Dépassement

Le dépassement est engagé dès qu'il y a moins d'un mètre entre les extrémités avant et arrière des chars rattrapant et rattrapé pour la Classe 7 (Speed Sail) ; la distance est portée à deux mètres pour les autres classes. Le dépassement est terminé dès qu'il y a plus de deux mètres entre l'extrémité arrière et avant des chars rattrapant et rattrapé. Le char rattrapant prend la responsabilité de la manœuvre. Le char rattrapé doit, en ligne droite, maintenir son cap ou s'écarter ; pendant un virage, il doit effectuer une manœuvre normale. Cependant, le char rattrapé est en droit d'effectuer un virage lorsqu'il rencontre un obstacle. Le char rattrapant doit s'écarter de la route du rattrapé. Contraindre un rattrapé à modifier sa route ou à ralentir pour éviter un accrochage est une infraction.

 

Bertrand Lambert (1955-2013), une grande figure de ce sport.  Il est le pilote le plus titré avec 5 titres de champion du monde et 15 titres européens remportés entre 1979 et 2001. Il a détenu le record de vitesse en char à voile avec 151,55 km/h réalisé en 1999 entre Le Touquet et Berck. Ce record a tenu neuf ans. Il a longtemps dirigé le club de char à voile du Touquet-Paris Plage.

 

Les virages

Délimitation de la zone orange

La zone orange est un trapèze dont les sommets sont délimités par des fanions oranges. La ligne orange matérialisée par des fanions bleus ou rouges ne doit pas être franchie. La bouée de virage est matérialisée par un fanion rouge et blanc.

Zone orange

Le premier char entré dans la zone orange est considéré comme rattrapé par les chars entrés après lui. Il est interdit à un char de passer entre la ligne orange et un concurrent entré avant lui dans la zone, sauf si ce dernier est arrêté ou s'il pousse.

Sens du circuit

En l'absence d'instructions du directeur de course, les bouées sont franchies dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Préliminaires de course

Avertissement

Le départ est annoncé une demi-heure à l'avance par un drapeau blanc. Une compétition ne peut pas être annulée si le drapeau blanc n'est pas levé.

Briefing

Un drapeau vert avec diagonale jaune est le signal du rassemblement immédiat des pilotes auprès de la ligne de départ. Le directeur de course doit expliquer le parcours choisi, la durée et annoncer le nombre de minutes restant avant le départ. La présence au briefing est obligatoire.

B

Départ

Ligne de départ

C'est la ligne sur laquelle les concurrents se placent pour prendre le départ. Les chars sont placés derrière la ligne, roue avant sur leur propre numéro jusqu'au signal de départ. Ils sont distants les uns des autres de deux mètres minimums latéralement et de six mètres minimums longitudinalement pour la Classe 7 ; de trois mètres minimums latéralement et de six mètres minimums longitudinalement pour les autres classes.

Position de la ligne

Dans la mesure du possible, le départ s'effectue vers une marque de parcours située au vent de la ligne. La première bouée de virage à atteindre doit être distante de 200 m minimum de la ligne de départ pour la Classe 7 et de 500 m minimum de la ligne de départ pour les autres classes. La ligne de départ sera perpendiculaire à la bissectrice de l'angle formé au centre de la ligne par l'axe du vent et l'axe de la première marque à atteindre.

Sens de numérotation

Sur la ligne de départ, le n° 1 est placé à la droite du n° 2 et ainsi de suite.

Signal de départ

Un drapeau rouge avec éventuellement un signal sonore donnera le départ. Seul l'abaissement du drapeau rouge fait foi. Dans tous les cas, la sécurité du départ doit être assurée.

Priorité

Durant le départ et jusqu'au dégagement, un char est considéré comme rattrapé par un char situé sur sa gauche.

Conditions de validité

Une manche n'est pas valable si les trois conditions suivantes ne sont pas réunies :- La vitesse du vent doit être durant toute la course égale ou supérieure à 4 mètres/seconde (force 2. Pour toute course internationale, celle-ci doit être contrôlée constamment à partir d'un endroit fixe et dégagé ;- Une assistance médicale doit être présente ou pouvoir être jointe par téléphone ou par talkie-walkie (médecin et ambulance) ;- La durée de la course (sauf en cas d'interruption) doit être pour les Classes 2, 3 et 5 de 30 minutes et pour la Classe 7 de 20 minutes pour le triangle et de 60 minutes pour l'endurance.

Moyen de propulsion

Le pilote ne doit pas pousser son char de façon continue ou de façon systématique. Il est en outre interdit de la pousser face au vent.En cas d'arrêt, les concurrents sont autorisés à se dépanner librement pour autant que leur action ne présente pas un caractère de répétition systématiquement. Il est interdit au pilote de changer de char pendant une épreuve. En cas d'accident, le jury pourra toutefois autoriser un pilote à utiliser un char de rechange.

Arrivée

Le directeur de course abaisse le drapeau à damiers au passage du char classé premier après la fin du temps de course prévu. Tous les autres chars seront arrêtés par le même drapeau. Les tops sont pris au passage de l'emplanture du mât principal. Chaque pilote doit franchir la ligne sur son char. Il est interdit de stationner ou de recouper la ligne.

Classement général

Le vainqueur, est, là encore, le pilote qui totalise le moins de points. Sont ensuite classés sur le même critère les autres pilotes. En cas d'ex aequo sur le total des points pris en compte, l'avantage est donné au pilote ayant le plus grand nombre de premières places.

Infractions

Points de pénalisation

Au cours d'une épreuve, les infractions aux règles sont passibles d'une pénalisation. La première infraction sera punie de 1 point, la seconde de 2 points et ainsi de suite.

Les raids

C'est une épreuve sportive se déroulant dans des conditions de terrains difficiles.

Le record de vitesse en char à voile est de 151,90 km/h battu en juin 2000 par le Breton Tadeg Normand. Le précédent record était 151,5 km/h, établi en 1991 par le quintuple champion du monde, Bertrand Lambert. Depuis, les américains ont atteint la vitesse de 180 km/h ! 

Char à cerf-volant (cerf-volant de traction)

Le char est une sorte de “buggy” sans mât et sans voile, tracté par un cerf-volant (kite ou aile). Les mains tiennent deux poignets reliés au cerf-volant à environ 20 mètres au-dessus. Le cerf-volant doit être adapté à la force du passager et à celle du vent.

 

Lexique

 

Abattre : Tourner en s'écartant du vent

Aéroplage : mot inventé par l'aviateur Louis Blériot qui développa la fabrication des chars et les compétitions, au début de ce siècle.

Allure: direction prise par rapport au vent. Le "près" est une allure.

Amure: côté où l'on reçoit le vent (amure bâbord, ou tribord.)

Bâches: flaques d'eau laissées par la mer quand elle se retire.

Bans : zone de sable en surplomb sur une plage.

Barre d'écoute : Chariot mobile fixé derrière le pilote permettant de modifier le creux de la voile et de cintrer le mât.

Border: fermer l'angle entre la voile et le vent.

Bout: câble (terme de marine).

Composite: kevlar, époxy, polyester, fibre de verre sont autant de matériaux à partir desquels sont fabriqués coques et mâts. Leur avantage : légèreté et solidité.

Empannage: changement d'amure en tournant le dos au vent.

Équipement : une combinaison étanche, des gants et un casque sont les accessoires minimums du char-à-voiliste.

Essieu : partie du châssis qui tient les roues. Il peut être en frêne (classe 3) ou en tubes (classe 5).

Étarquer: mettre la voile sous tension.

Fasseyement: dégonflement de la voile.

Flasques : protections de roues conçues pour l'aérodynamisme.

Gréer: monter l'ensemble du gréement pour établir la voile.

Haubans: câbles métalliques qui maintiennent le mât en Classe 3.

Lattes: tiges qui se glissent dans la voile pour lui donner sa rigidité.

Lofer : tourner dans la direction de l'axe du vent.

Louvoyer: aller d'un bord à un autre.

Manquer à virer: rater un virement de bord.

Point d'amure: angle inférieur de la voile muni d'un œillet pour la fixer au pied du mât.

Point d'écoute: angle inférieur de la voile dont l'œillet se fixe à l'extrémité de la bôme.

Point de drisse: fixation de la voile en haut du mât, au bout de la drisse.

Prendre un ris: réduire la surface portante de la voilure en fonction d'un fort vent.

Ridain: vaguelette de sable formée par le vent.

Tirer des bords: remonter au vent en "zigzag", c'est à dire en profitant du vent de travers.

Venir au près: se positionner dans l'allure du près.

Vent apparent: combinaison du vent réel et vent de vitesse.

Vent debout: vent de face.

Vent de vitesse: vent créé par le déplacement du char.

Vent réel: vent qui souffle sur la plage. C'est celui que l'on ressent à l'arrêt.

Vitesse du vent: dans une compétition elle a été fixée au minimum à quatre mètres par seconde.

Wishbone: bôme d'un Speed Sail qui tient la pilote et qui sert à diriger la planche.

 

Parmi les meilleures spécialistes de char à voile figurent deux français:

- Bertrand Lambert avec trois titres de champion du monde de classe 3 (la discipline reine) et 15 titres de champion de France, 17 titres européens entre 1976 et 2001 et trois titres de champion du monde depuis 1980. Également champion des États-Unis en 1990. Aujourd’hui, il dirige l’école de char à voile du Touquet.

- Véronique Ribaud de Gineste, la femme la plus titrée en char à voile toutes disciplines confondues.

 

Lors des derniers championnats d'Europe en 2001, l'équipe de France a obtenu cinq titres sur six !

 

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