dimanche 6 octobre 2024
Boxe anglaise
 
Boxe anglaise - Tout savoir sur la boxe anglaise - Article du : 29/10/2016
Sommaire article
HistoriqueBon à savoir :
La Fédération Internationale de Boxe La Boxe en France
La boxe et l’OlympismeLes principales règles du Marquis de Queensberry
CompétitionLe ring
La duréeArbitrage
Pointage 
DécisionDisqualification
La peséeLes gants
Bandage des mainsLa tenue des boxeurs
A savoirBoxe amateurs
Boxe professionnelle  Les règles principales
 Les coups réguliers
Principales fautes et sanctionsLes boxeurs professionnels ont droit pour chaque main à :
Les différents organismesQuelques différences entre la boxe amateur et la boxe professionnelle
 Arbitrage
Boxe féminineLexique
D’autres termes techniquesRecords :

 Boxe Anglaise

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To box : combattre avec les poings.

 

Historique

La boxe fait partie des sports les plus anciens, une fresque datant de 3 000 ans avant J.-C, découverte en Irak, montre des boxeurs.

Le pugilat ou l'ancêtre de la boxe, faisait partie des Jeux Olympiques en Grèce antique en 668 avant J-C. lors des XXIIIe Olympiade. Homère décrivait les combats de pugilat dans l'Iliade. Les pugilistes ont leurs mains couvertes de 'cestes' (lainières de cuir d'une largeur de deux centimètres et d'une longueur de 2 mètres, entrelacées et serrées afin de limiter les blessures). A Rome, pendant les combats de gladiateurs, les boxeurs portaient un gant de cuir avec des clous en métal avec le but de blesser, ou de tuer leur adversaire. Aussi sur les vestiges d'un temple mésopotamien de 5 000 ans avant J-C., on découvre les dessins d'un combat entre deux Sumériens avec leurs poings entrelacés de bandelettes cuir. La boxe tomba dans les oubliettes avec la disparition de l’Empire romain.

Elle refait surface au 17e siècle, en Angleterre, où des combats amateurs sont officiellement organisés dès 1880. À l’origine, seules cinq catégories de poids cohabitent : coq (jusqu'à 54 kilos), plume (jusqu’à 57 kilos), léger (jusqu’à 63,5 kilos), moyen (jusqu’à 73 kilos) et lourd (plus de 73 kilos).

Au 18e siècle, les combats de boxe à poings nus (issus du ‘pugilat’) furent relancés par des paris, les 'price-fights'. En 1719, le premier champion de boxe poids lourd était un anglais du nom de James Figg (né en 1696), qui resta invaincu jusqu'en 1730. En 1743, Jack Broughton (1704-1789) un batelier de la Tamise qui s'exhibait dans les foires, fonda une académie pugilistique. On lui doit les premières règles du jeu. Il limita la zone de combat, il la nomma ‘ring’ et interdit les coups au-dessous de la ceinture. Les London Prize Boxing Rules de 1838 vont petit à petit codifier ce sport.

Néanmoins, les premières et véritables règles de boxe datent de 1867 (écrit par le boxeur John Graham Chambers en 1865 et publiées en 1867 par le 9e marquis de Queensberry alias John Shotto Douglas, écossais d'origine) avec une interdiction formelle du corps à corps, du combat à mains nues, de l’étouffement et des coups pendant une blessure de l’adversaire. Les rencontres durent 3 minutes avec un temps de repos de 1 minute. Le boxeur, immobilisé au sol plus de 10 secondes, perd le match. Le port des gants est obligatoire. En 1891, il y avait 3 catégories : lourds, plus de 71,667 kg ; moyens, au-dessous de ce poids ; légers, jusqu’à 63,503 kg. En parallèle, la boxe amateur se développa également.

Le code de la boxe professionnelle actuelle est toujours issu des douze règles de Queensberry.

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Bon à savoir :

Le dernier grand champion à poings nus fut l’Américain John Sullivan qui perdit au 21e round son titre en 1892 à la Nouvelle Orléans après cinq ans d’invincibilité contre son compatriote James J. Corbett. Ce combat se déroula selon les nouvelles règles. James Corbett devint à son tour le premier champion du monde professionnel, en poids lourds.

 

La Fédération Internationale de Boxe (AIBA) fut fondée en 1946 sur l’initiative du Français Emile Grémaux, de l’Anglais R.H.Russell, du Norvégien Proet-Host et du Finlandais Smeds. Son premier président fut Emile Grémaux. 194 Fédérations Nationales y sont affiliées. Les premiers Championnats du Monde amateurs ont été organisés en 1974 à La Havane et la Coupe du Monde se déroule depuis 1979. Les championnats d’Europe se tinrent pour la première fois à Paris en 1924.

Fin 2007, l’Association Internationale de Boxe Amateur supprime le mot "amateur" de son nom et devient l’Association Internationale de Boxe. Le sigle AIBA demeure car il combine les sigles français et anglais, AIB et IBA.

 

 

La Boxe en France

En 1890, Louis Lerda, de retour des États-Unis, s'efforce d'implanter la boxe anglaise en France. Un premier combat a lieu à la salle Wagram à Paris.

Le 15 février 1903, la Fédération Française des Sociétés de Boxe est créée par quatre jeunes pratiquants : MM. Albert Bourdariat, Frantz Reichel, Paul Rousseau, Van Rosose. Paul Rousseau est élu président. Sous l'impulsion de Victor Breyer et de Théo Vienne, des grands matches de boxe anglaise sont organisés à la Grande Roue et au Cirque de Paris. En 1909, au Cirque de Paris, José Jeannette bat Sam MacVey par abandon à la 49e reprise. Dès lors, la boxe anglaise est lancée en France et de nombreux champions tels Adolphe, Bernstein, G. Carpentier, Cuny, De Ponthieu, Dorgueille, Gloria, Lacroix, Ledoux, Moreau, Piet, P. Thil, etc., vont définitivement assurer son succès populaire.

 

La boxe en France en 2016 :

Avec six médailles olympiques glanées lors des JO de Rio en 2016, une performance historique de l'équipe tricolore de boxe, la FFB connaît un 'boom' avec une augmentation de 14% sur la saison 2015/16 (51 581 licenciés contre 45 250 en 2014/15). La boxe féminine avec les performances exceptionnelles de Sarah Ourahmoune et Estelle Mossely , a augmenté de 24,3% (6 864 licenciées en octobre 2016 contre 5 520 en octobre 2015).

 

 

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La boxe et l’Olympisme

La boxe est l’un des sports olympiques les plus illustres. Elle est introduite aux Jeux Olympiques antiques par les Grecs à la fin du 7e siècle avant J.-C. À cette époque, de fines bandelettes de cuir enveloppent les poings et les avant-bras des boxeurs, en guise de protection.

 

Il est sport olympique depuis 1904 à Saint-Louis à cause de sa grande popularité aux Etats-Unis où elle est reconnue depuis 1888. La boxe ne figura pas au programme en 1896, le comité d’organisation la jugea trop dangereuse.
Jusqu'en 2008, seuls les boxeurs hommes participent aux Jeux Olympiques. Les combats officiels de boxe féminine eurent lieu pour la première fois en 1930 mais n'ont pas encore été inclus au programme olympique officiel. Les boxeurs doivent être âgés de 17 ans minimum et de 34 ans maximum (40 avant 2000). Les participants aux duels de boxe sont, comme dans l’antiquité, désignés par tirage au sort, par catégorie de poids, sans tenir compte du classement des boxeurs. Le combat se déroule en quatre rounds de 2 minutes avec une pause d’une minute entre chaque round. L’athlète qui touche son adversaire sur le devant de la tête ou du corps, au-dessus de la ceinture, marque un point. Toutefois, il faut que 3 des 5 juges accordent le coup en même temps. À la fin du quatrième round, le total des points valables permet de désigner le vainqueur.

Depuis les J.O. d’Helsinki en 1952, les deux semi finalistes reçoivent une médaille de bronze. Depuis 1984, les boxeurs portent des casques.

La boxe féminine a fait son entrée aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres. Les onze épreuves masculines actuelles ont été remplacées par dix épreuves masculines et trois féminines.

 

Épreuves actuelles
Aux Jeux Olympiques, la boxe est organisée par catégories de poids. L'objectif est de faire s'opposer des athlètes de gabarits identiques, que seule l'habileté peut départager. On compte ainsi onze catégories de poids, du poids mouche (moins de 48 kg) au poids super lourds (91 kg et plus), en passant par le poids moyen (entre 64 et 69 kg).

Règlement sportif
Pour se qualifier aux Jeux Olympiques, les boxeurs doivent d'abord participer à des tournois de qualification en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique et en Océanie. Pour chaque continent, le nombre de boxeurs acceptés dépend du niveau de la boxe locale et des catégories de poids. Aux Jeux Olympiques, les paires de combattants sont formées par tirage au sort, sans qu'il ne soit tenu compte du classement. Le tournoi se joue à élimination directe.

 

Les principales règles du Marquis de Queensberry publiées en 1866 :

Le port des gants est obligatoire

L'introduction des catégories de poids

Délimitation des dimensions du ring : 7,31 m (24 pieds) de coté.

Les rounds durent trois minutes séparées par une minute de repos

Un boxeur à terre a 10 secondes pour se relever sans aide, autrement il est déclaré vaincu.

En 1865, le journaliste John Graham Chambers codifie les combats de boxe. Les seize règles qui en résultent portent le nom des règles du Marquis de Queensberry.

L'écossais John Sholto Douglas, 9eme Marquis de Queensberry, contribua en effet de par sa notoriété à les diffuser à travers le Royaume-Uni puis au reste du monde dès 1867. Elles entreront en vigueur en 1891.
Voici les 16 règles

1. Les poids des pugilistes qui prennent part aux matches sont les suivants :
        - Poids lourds: au-dessus de 71.667 kg (158 lb)
        - Poids moyens: au-dessous de 71.667 kg (158 lb)
        - Poids légers: au-dessous de 63.503 kg (140 lb)
2. Tous les matches auront lieu sur un ring de 7,32 m (24′ 0″), soit sur un terrain, soit une estrade.
3. On ne doit ni lutter ni se tirailler. Les rounds doivent durer trois minutes et le repos une minute.
4. Chaque concurrent choisira un arbitre, et lesdits arbitres choisiront un arbitre de dernier ressort.
5. Dans tous les matches, deux chronométreurs seront nommés et l'arbitre en aucun cas ne chronométrera.
6. Si un homme tombe soit de faiblesse, soit pour tout autre cause, il doit se relever sans assistance et pour cela dix secondes lui sont accordées. L'adversaire, pendant ce temps, retournera dans son coin. Quand son concurrent se relèvera, le combat reprendra jusqu'à ce que les trois minutes soient épuisées. S'il ne se relève pas dans le délai de dix secondes, la récompense sera pour son adversaire.
7. Lorsqu'un homme acculé à la corde aura les pieds au-dessus du sol, il sera considéré comme tombé. Personne, même pas les seconds, ne sera autorisé à se tenir sur un ring.
8. Si le match est arrêté par un inévitable accident, l'arbitre s'il y en a un, ou le teneur de paris, indiquera le lieu et l'heure d'une rencontre prochaine pour finir le combat et le plus tôt possible, pour avoir un résultat.
9. Quand un des deux pugilistes est tombé sous les coups de son adversaire pendant les trois minutes prévues pour chaque round, dix secondes lui seront accordées pour se remettre sur ses pieds, sans assistance, excepté si la chute se produit dans les dix dernières secondes.
10. Une minute de repos sera accordée entre chaque round et, aucune lutte, ou "tiraillement", ne sera permise sur les cordes.
11. Les gants seront de belle qualité et ne devront pas avoir déjà servi. Si un gant se déchire ou tombe, il sera remplacé à la satisfaction de l'arbitre. Un homme qui est sur un genou est considéré comme tombé et, s'il est frappé, c'est à lui que va le montant des paris. Les chaussures avec clous sont interdites.
12. Dans tous les matches, le montant des paris ne sera pas payé avant qu'on connaisse le résultat du combat. Si un des concurrents quitte le ring sans raison, et surtout sans la permission de l'arbitre, il sera déclaré vaincu.
13. De même, s'il quitte le ring avant d'avoir connu la décision de l'arbitre.
14. Les seconds ne se mêleront de rien pendant le combat, directement ou indirectement ; il devront non seulement s'abstenir de donner des avis ou de faire des observations, ils devront aussi se conduire avec tout le décorum qui convient à la dignité d'une réunion sportive.
15. Si l'un des combattants, par calcul, tombe sur le sol alors qu'aucun coup ne l'a atteint, que déjà le combat soit avancé ou non, il sera déclaré vaincu ; mais il n'en sera pas ainsi s'il tombe en évitant d'être serré par son adversaire ou s'il est victime d'un accident ou d'une faiblesse. L'argent des paris restera entre les mains des teneurs jusqu'à résultat proclamé, à moins que les juges ne soient pas d'accord. En cas d'ajournement, si l'un des concurrents est absent, l'homme qui sera sur le ring touchera le montant des paris.
16. Dans un match où les concurrents ont convenu de faire quatre, six ou un nombre stipulé de rounds, l'arbitre aura tout pouvoir pour ordonner la continuation du combat jusqu'à ce que l'un des deux combattants succombe.
 

 

 

Compétition

La boxe est un sport de combat consistant à opposer deux adversaires, combattant à coups de poings. Le but premier de chaque participant consiste à frapper la face et le torse de son adversaire de façon à le mettre à terre plus de dix secondes, il s'agit d'un knock-out (K.O). Mais de nombreux matchs se jouent aux points.  Un match de boxe se déroule selon des règles et des procédures établies, sous le contrôle d'un arbitre, de juges et d'un chronométreur.

 

Le ring

Les matches doivent avoir lieu dans un ring.

-  L’enceinte ou ring est un carré délimité par trois rangées de cordes et dont les dimensions intérieures sont comprises entre 4,90 m de côté minimum et 6,10 m de côté maximum.

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-  Le plancher du ring doit être horizontal, solide, sans aspérité et bien joint. Il est placé à 0,91 m au moins et 1,22 m au plus au-dessus du sol, et au moins à 1 m du mur ou de la cloison la plus proche.

La surface du plancher déborde les côtés délimités par les cordes de 0,50 m au moins.

La durée

La durée d’un combat de boxe est divisée en reprise (rounds) séparées par un intervalle d’une minute. Chaque reprise a une durée de 2 ou 3 minutes. Un gong sonne au début du combat, à 10 secondes de chaque fin de round et à la fin d’un round.

Arbitrage

Trois juges basant leur pointage sur un système de 10 points.

Pointage

Les juges accordent un pointage de 10 au boxeur ayant remporté le round, 9 points étant donné à son adversaire. Chaque knock-down ou point enlevé par l’arbitre (mauvaise conduite) est déduit des 10 points. Exemple : si un boxeur tombe une fois, on lui attribue 8 points (9 pour avoir perdu le round -1 pour sa chute. Il peut avoir un round nul si les juges ne peuvent pas départager le gagnant de celui-ci. Un pointage de 10-10 est attribué aux boxeurs.

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Décision

Lors d’une décision, les cartes des trois juges sont utilisées. Ils calculent tous les points accumulés pour chaque round. Le total de ces points désignera le vainqueur.

Il existe plusieurs sortes de décisions : unanime, majoritaire (victoire pour deux juges, combat nul pour le troisième juge), partagée (victoire pour deux juges, tandis que le troisième accorde la victoire à l’autre boxeur), match nul (les trois juges ont une décision différente Aucun boxeur ne fut porté vainqueur), sans décision (dans le cas où un combat est arrêté avant le 4e round, le combat est déclaré ‘no contest’ ou ‘sans décision’).

 

Disqualification

Lorsqu’un boxeur est arrêté de boxer par l’arbitre (coup illégal), c’est son adversaire qui emporte le combat.

-  l’arbitre dit ‘boxe’ : reprise de l’action

-  l’arbitre dit ‘time’ : demande d’un arrêt du chrono

-  l’arbitre dit ‘stop’ : arrêt du combat

-  l’arbitre dit ‘break’ : les boxeurs doivent se séparer en effectuant un pas en arrière

 

La pesée

Les boxeurs sont pesés le jour précédent le combat le matin du combat chez les amateurs et la veille (dans l'après-midi ou en fin de journée) chez les pros. Ils ne doivent pas dépasser le poids de leur catégorie. Si le poids n’est pas respecté chez les pros, les boxeurs ont une nouvelle chance dans l’heure suivante (footing, sauna etc... pour 'maigrir'). S’ils n’y parviennent pas, le combat peut être annulé. A noter qu'entre la pesée et le combat, ils peuvent reprendre plus de 10% de leur poids. Chez les amateurs, le boxeur qui ne fait pas le poids est automatiquement exclu.

 

Lors de l'apparition des catégories en 1850, la pesée se déroulait au pied du ring peu de temps avant le début du combat. Ensuite elle s'est déroulée le midi. A la suite de plusieurs morts lors des championnats du monde, la pesée a été avancée au jour avant le combat. Ainsi les boxeurs ont le temps de se réhydrater avant de monter sur le ring. Quai systématiquement, ils boxent une catégrorie sous leur poids de forme.

 

Les gants

Le gant (enveloppé de cuir avec une couche de mousse) amortit l’impact des coups portés.

-  Pour toute rencontre de boxe, les gants devront être fournis par les organisateurs. Deux paires de gants devront être tenues en permanence en réserve à la table des officiels.

- Le poids des gants utilisés pour les combats amateurs est fixé à 227 g (8 onces) chaque gant pour les catégories mi-mouches et mi-moyens et 284 g pour les catégories super mi-moyens et super lourds. La partie en cuir ne devra pas dépasser 113,5 g (4 onces), le rembourrage devant peser au moins 113,5 g (4 onces).

 

Pour les combats professionnels, le poids des gants varie selon la catégorie de poids de 143 g (5 onces) à 233 g (10 onces).

 

Bandage des mains

Les bandes aident à protéger les quatre derniers métacarpiens ainsi que la colonne du pouce. Elles sont en élastique renforcées par une bande adhésive inextensible.

La tenue des boxeurs

Pour les rencontres, les boxeurs doivent porter la tenue suivante qui doit être en parfait état :

– Chaussures à tige ou chaussures légères sans pointe ni talon,

– Culotte dont les jambes descendent au moins à mi-cuisse,

– Coquille protectrice,

– Le protège-dents est obligatoire,

– Le port d’un casque protecteur, d’un modèle agréé, pourra être rendu obligatoire pour certains combats ou certaines compétitions amateurs;

La peau du boxeur doit être propre de tout enduit.

 

A savoir

Les coups au-dessous de la ceinture sont interdits. Les principaux coups d'attaque sont le crochet, le direct et l'uppercut. La garde est une position des bras et des jambes qui consiste à la fois à se protéger et à préparer une attaque.

 

Boxe amateurs

Catégories

Depuis 2004, on compte onze catégories de poids amateur. 

L’ancien poids welters (-67 kg) et super-welters (-71 kg) ont été regroupés dans une même catégorie ‘welters’ dont le poids est fixe à -69 kg. Les poids super welters figurant au programme des Jeux (depuis 1952) ou des grandes rencontres internationales, n’existe plus.

 

Les poids

48 kg (poids mi-mouche) ;  51 kg (poids mouche) ;  54 kg (poids coq) ;  57 kg (poids plume) ; 60 kg (poids léger) ; 64 kg (super-légers) ; 69 kg (welters) ; 75 kg  (moyens) ; 81 kg (poids mi-lourd),  91 kg (poids lourd) ; + 91 kg (poids super lourd)

 

Les boxeurs amateurs ont droit pour chaque main à une bande en crêpe ou gaze à pansement (non extensible) n’excédant pas 2,50 m de long et 0,05 m de large, ou une bande type “Velpeau” de 2 m de long et 0,05 m de large, qui pourra être enroulée autour de chaque main des boxeurs.

 

Depuis 2000, la limite d’âge pour les amateurs est de 34 ans contre 40 ans auparavant.

 

Boxe professionnelle  

Catégories

Il existe dix-sept catégories de poids reconnues en boxe professionnelle, mais la majorité des boxeurs combattent dans huit d'entre elles : poids mouche (moins de 50,802 kg) ; poids coq (53,524 kg) ; poids plume (57,153 kg) ; poids léger (61,235 kg) ; poids welter (66,678 kg) ; poids moyen (72,575 kg) ; poids mi-lourd (79,379 kg) ; poids lourd (plus de 88,451 kg).

Trois catégories de la boxe professionnelle ne sont pas reconnues en Europe : les poids paille (-47,627 kg), les poids mi-mouche (48,988 kg), les poids super-mouche (52,163 kg).

 Il y a une décompte de 10 secondes quand l’adversaire est à terre avant qu’il soit déclaré “vaincu” en boxe professionnelle et en boxe amateur. 

 

Les règles principales 

Les coups réguliers

Seuls sont autorisés les coups délivrés poing fermé avec la partie du gant recouvrant la tête des quatre derniers métacarpiens et portés sur n’importe quelle partie du devant ou des côtés de la tête et du corps au-dessus de la ceinture (la ceinture est une ligne imaginaire horizontale qui passe par le sommet des hanches).

 

Principales fautes et sanctions

Sont considérés comme irréguliers et sont, par conséquent, interdits :

- Les coups frappés main ouverte, avec l’intérieur ou le côté de la main, avec le poignet, le coude, l’épaule ou toute autre partie du corps (jambes et genou);

- Les coups délivrés sans appui au sol, en revers, en se tenant aux cordes;

- Les coups portés au-dessous de la ceinture (aux reins) ou derrière la tête (la nuque) ou le corps.

- Les coups portés avec le plat de la main ou en tenant le bras de l’adversaire.

- De tenir, serrer, pousser l’adversaire ou s’appuyer sur lui.

- De passer le ou les bras sous ceux de l’adversaire.

- De tenir les cordes pour frapper, parer, esquiver ou se déplacer.

- D’attaquer, de parer ou d’esquiver tête en avant du poing.

- D’abaisser la tête au-dessous du niveau de la ceinture de l’adversaire.

- De se cacher dans les gants, de subir passivement l’attaque de l’adversaire.

- De frapper un adversaire “à terre”.

- De parler en boxant.

- De se serrer la main pendant le combat ou au début de chaque reprise.

 

Les boxeurs professionnels ont droit pour chaque main à :

- un tissu adhésif de 1,60 m de long et de 0,025 m de large, qui ne sera pas roulé, mais appliqué à plat sur le métacarpe de chaque main sans dépasser la tête des métacarpiens.

- une bande de 1,80 m de long et de 0,05 m de large pour toutes les catégories.

Toutefois, pour les poids moyens, mi-lourds et lourds, un tissu adhésif de 2,40 m de long et une bande de même longueur sont autorisés.

 

Les différents organismes

 Jusqu’en 1944, il existe une seule fédération, la National Boxing Association, née aux Etats-Unis qui décerne 8 titres de champion du monde.

Actuellement, il y a 4 différents organismes internationaux officiellement reconnus qui organisent des championnats du monde de boxe professionnelle et décernent quelques 68 titres pour 17 catégories différentes !

-National Boxing Association, fondée en 1921, devint en 1960, la World Boxing Association (WBA).

-World Boxing Council (WBC), un organisme fédérateur international, né en 1963.

-International Boxing Federation (IBF), fondée en 1983 par Robert Lee, un ancien membre du WBC.

- World Boxing Organization (WBO), fondée par quelques dissidents de la WBA en 1988.

Ils ont leurs propres listes de champions. En conséquence, il peut y avoir 4 champions du monde pour une même catégorie de poids. Ils peuvent par contre unifier le titre.

 

- un champion du monde doit remettre son titre en jeu une fois par an minimum.

- un champion du monde doit abandonner l’un de ses titres s’il s’agit de deux catégories différentes (règlement WBC).

 

Bon à savoir

- le premier champion du monde de boxe professionnelle fut l’Américain James Corbett , en poids lourds sacré à la Nouvelle Orléans en 1892 (contre John Sullivan).

- le premier boxeur noir dans la catégorie des lourds fut l’Américain John Arthur Johnson en détrônant le Canadien Tommy Burns à Sydney en 1908.

 

Quelques différences entre la boxe amateur et la boxe professionnelle :

- Les gants sont plus lourds en catégorie amateurs.

- Les boxeurs amateurs portent des casques de protection.

- Les matches se font en 4 reprises (round) d’une durée de 2 minutes avec une pause d’une minute en boxe amateur contre 12 rounds de trois minutes avec une pause d’une minute pour la boxe pro.

- Les boxeurs amateurs ont droit pour chaque main à une bande en crêpe ou gaze à pansement

 

Le règlement pour le combat du titre unifié adapté par toutes les organisations de boxe est le suivant :

-          Trois knock-downs dans un même round entraînent l’arrêt du combat.

-          Pas de compte debout.

-          Si un boxeur ne peut pas continuer à la suite d’une blessure provoquée par un coup régulier, il est battu par arrêt sur blessure.

-          Si un boxeur ne peut pas continuer à la suite d’une blessure provoquée par un coup irrégulier volontaire, le boxeur fautif est disqualifié.

-          Si un boxeur ne peut pas continuer à la suite d’une blessure provoquée par un coup irrégulier involontaire : avant la fin du 4e round, un nul technique est prononcé et le champion conserve sa ceinture ; après le début du 5e round, les juges rendent leurs bulletins pour le round en cours, une décision technique aux points est ensuite rendue.

-          Un boxeur envoyé au tapis peut être sauvé par le gong, sauf à la fin du 12 et dernier round.

 

Arbitrage

En boxe amateur, derrière la scoring-machine qui pointe les coups, il y a cinq juges qui appuient sur un boîtier (la scoring-machine) à chaque coup net. A l'issue du combat, le score le plus haut et le score le plus bas sont annulés, et la scoring-machine attribue une note moyenne avec le score des trois autres juges.
En boxe professionnelle, les trois juges notent chaque round sur dix points, le 10 points system (10 pour le boxeur qui a dominé 9 ou moins pour l'autre).

 

Boxe féminine

Pendant les années 1890, la boxe féminine était présente dans les saloons et dans le circuit des spectacles de variétés de style vaudeville où les femmes donnaient des coups de poings et des coups de pieds pour malmener, érafler et projeter leur adversaire. Dans les années 1940 et 1950, la boxeuse la plus connue était l'Anglaise Barbara Butrick, la première femme dont on a diffusé le combat à la télévision américaine.

 

L’une des précurseuses de la boxe féminine fut l’Américaine Christy Martin , la première boxeuse à signer un contrat avec le célèbre promoteur de boxe, Don King, en 1993. Trois ans plus tard, son combat sanglant contre Deirdre Gogarty en six rounds est rentré dans les annales de la boxe et a fait naître la boxe professionnelle moderne féminine. Elle est restée invaincue en 48 combats sur 50 disputés en 14 ans de carrière.

 

La boxe féminine, reconnue en 1994 par l'Association Internationale de Boxe Amateur, est autorisée en France depuis 1997 et compte quelque 4000 licenciés. La durée du combat est de 2 minutes par round (total des rounds : entre 4 et 12) avec une pause d'une minute entre les deux. Le premier championnat de France amateur fut organisé en 2000. Le premier championnat du monde a été organisé en 2001 dans la ville de Scranton aux Etats-Unis. 

Il y avait treize catégories avant 2010 :
46 kg (pailles) , 48 kg (mi-mouches) , 50 kg (mouches) , 52 kg (mi-mouches) , 54 kg (coqs), 57 kg (plumes), 60 kg (légers), 63 kg (super légères), 66 kg (welters), 70 kg (mi-moyennes), 75 kg (moyennes), 80 kg (mi-lourdes) et 86 kg (lourdes)

Depuis septembre 2010, les catégories de poids ont été changées. Il y a désormais dix catégories au lieu de treize avant. Elles sont les suivantes
45 kg - 48 kg Fly (mouches)
51 kg Bantamweight (coqs)
54 kg Featherweight (plumes)
57 kg Lightweight (légers)
60 kg Light Welterweight (super légers)
64 kg Welterweight (welters)
69 kg Middleweight (moyen)
75 kg Light heavyweight (mi-lourd)
81 kg Heavyweight (lourd)
81+ kg  Super Heavyweight (super lourd)
 

 

Lexique

 - Le direct : le boxeur utilise le direct afin de tenir l’adversaire à distance en lançant son poing en ligne droite par un fléchissement du bras, ramenant le coude et l’épaule reculés à l’arrière.

- La garde : position du boxeur à l’arrêt avant de passer à l’attaque ou de se défendre sans compromettre son équilibre.

- Le crochet : plus court que le direct, fait avec un mouvement d’épaule et le bras légèrement fléchi.

- Le jab : coup donné avec le bras tendu à partir d’une garde normale, ou du droit ; ce coup se décrit par une extension horizontale d’un bras gauche

- Le cross : crochet porté en même temps que celui de l’adversaire.

- L’uppercut : le poing part de bas en haut sous la garde de l’adversaire.

- Le swing : large crochet.

- Le une-deux : crochet gauche-droit.

- La remise : action offensive. Après avoir reçu un coup, le boxeur en porte un à son tour.

- Le contre : lorsqu’un adversaire attaque, le contre est porté avant que cette attaque arrive par le boxeur en position défensive.

- Le crochet : ce coup est porté latéralement avec le bras plié en forme de crochet. Il part de l’épaule avec un mouvement rapide et puissant de rotation à la façon d’une vrille (à l’inférieur de la garde et bien en ligne).

- L’uppercut : ce coup est porté de bas en haut avec un bras replié, également avec un mouvement rapide de rotation. Le boxeur doit se tenir d’aplomb sur la jambe du côté du poing de la frappe.

- La feinte : une attaque simulée.

- L’esquive : lorsque le boxeur efface une partie de son corps exposée au coup. Un déplacement latéral de la tête évitant un direct est une esquive.

- Le K-O : après avoir faite une chute au sol, le boxeur doit se relever avant que l’arbitre ait compté jusqu’à 10.

- Le K-O postural : le coup porté au foie entraîne une chute de la contraction musculaire abdominale causée par la douleur. Le boxeur tombe entre 3 et 5 secondes après le coup (perte de l’équilibre).

- Le K-O cérébral : le coup porté à la face (la tempe ou le menton) qui entraîne une vive rotation de la tête. Le boxeur perd équilibre (l’œil, les neuro-muscles du cou et l’oreille interne sont déséquilibrés) et tombe par terre. Il peut perdre connaissance.

- Crouch : le boxeur se protège la tête avec les 2 poings.

- Break : l’arbitre donne l’ordre aux 2 combattants de se séparer.

- Fausse garde : Le poing et le pied droits sont en avant.

 

D’autres termes techniques

Arrêt de l’arbitre : Terme employé pour arrêter le combat lorsqu’un boxeur est surclassé ou qu’il n’est plus en état de continuer.

Compte : Décompte de 10 secondes par l’arbitre après lesquelles une défaite par mise hors combat est déclarée si le boxeur est toujours à terre.
Compte de huit obligatoire : Compte de huit secondes qu’un boxeur à terre doit observer lorsqu’il se relève, période permettant à l’arbitre de juger s’il faut ou non continuer le combat.

Faute : Coup irrégulier, tel que frapper au-dessous de la ceinture ou tenir.
Jeter la serviette : Manière traditionnelle de déclarer forfait lorsque l’assistant sentant que son boxeur est incapable de continuer le combat jette une serviette sur le ring pour y mettre un terme.

Mise hors combat : 1. Décision de l’arbitre d’arrêter le combat et désignation du vainqueur si son adversaire est resté à terre jusqu’à la fin du compte de 10. 2. Mise hors combat pendant le compte de 10 de l’arbitre.

Sauvé par la cloche : Sauvé d’une mise hors combat par la cloche qui annonce la fin d’une reprise (possible uniquement à la dernière reprise en finale des Jeux Olympiques).

Surclassé : Décision de l’arbitre d’arrêter le combat lorsqu’un boxeur reçoit trop de coups et de déclarer son adversaire vainqueur.

 

 

Records :

- le match de boxe le plus court eut lieu à Minneapolis en 1947 entre Pat Browson et Mike Collins: 4 secondes pour mettre KO Pat Browson !

- le match de boxe le plus long eut lieu à la Nouvelle-Orléans en 1893 : 110 rounds disputés en 7 heures et 19 minutes !

 

Les grands combats du 20e siècle en catégorie Lourds

 - Le 4 mai 1915 : Jess Willard bat Jack Johnson à la Nlle Orléans.

- Le 23 septembre 1926 : Gene Tunney bat Jack Dempsey à la Havane.

- Le 13 juin 1935 : James Braddock bat Max Baer au Madison Square Garden N.Y.

- Le 19 juin 1933 : Max Schmeling bat Joe Louis à New York.

- Le 18 juillbat 1951 : Jersey Joe Walcott bat Ezzard Charles à Pittsburgh.

- Le 23 septembre 1952 : Rocky Marciano bat Jersey Joe Walcott à Philadelphie.

- Le 26 juin 1959 : Ingemar Johansson bat F Floyd Patterson à New York.

- Le 25 février 1964 : Cassius Clay bat Sonny Liston à Miami.

- Le 30 octobre 1974 : Mohammed Ali bat George Foreman au Zaire.

- Le 15 février 1978 : Leon Spinks bat Mohammed Ali à Lasras Vegas.

- Le 21 septembre 1985 : Michael Spinks bat Larry Holmes à Las Vegas.

- Le 10 février 1990 : Buster Douglas bat Mike Tyson à Tokyo.

- Le 5 novembre 1994 : George Foreman bat Michael Moorer à Las Vegas.

- Le 9 novembre 1996 : Evander Holyfield bat Mike Tyson à Las Vegas.

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Résultats et Champions


Champion olympique des super-lourds (-91 kg) en 2012 en battant l'Italien Roberto Cammarelle, le champion olympique de 2008. Vice-champion du monde de la catégorie en 2011. Champion du Commonwealth poids lourds en 2015. 26 victoires en 28 combats chez les amateurs. Jusqu'au début juin 2019, il a été  champion WBA-WBO-IBF des lourds. Passé pro en octobre 2013 (13 championats du monde disputés), il est devenu champion du monde IBF des lourds en 2016 en battant l'Américain Charles M...
Médaillé de bronze olympique aux JO de Paris 2024 dans la catégorie des super-lourds. 3eme des championnats d'Europe dans cette catégorie en 2017. ...
L'un des athlètes ouzbeks les plus décorés de l'histoire du pays. Champion olympique des super-lourds en 2021 et 2024 (porte-drapeau de son pays en 2016 et 2021). Champion du monde de la catégorie en 2019 et 2023 (3eme en 2015) et champion d'Asie en 2017, 2019 et 2021. ...
Championne olympique des moyennes en 2024 (2eme en 2021 et 3eme en 2016). Championne du monde de la catégorie en 2018 (2eme en 2014, 3eme en 2023). Médaillée d'or aux jeux d'Asie en 2022 (2eme en 2014) et championne d'Asie en 2017 et 2019 (3eme en 2015). ...
Championne olympique en 2024 (deuxième Chinoise de l'histoire titrée après Chang Yuan en coq en 2024) et championne du monde en 2023 en poids mouche. ...
Vice championne olympique des poids mouche en 2021 et 2024. Championne du monde  en 2022 (2eme en 2019). Championne d'Europe en 2019, 2022 et 2024 (2eme en 2018). ...
Champion olympique des moyens en 2016 et des mi-lourds en 2021 (3eme des moyens en 2024). Champion du monde des moyens en 2015. Il remporta l'or aux Jeux Pan-Américains en 2015, 2019 et 2023 en moyen. Champion du monde juniors en poids plume en 2009. ...
Champion du monde en 2017, 2021 et 2023 et vice-champion olympique en 2016 et 2024 des légers. Il est le premier boxeur français sacré deux puis trois fois champion du monde. Champion d'Europe des légers en 2018 et en 2023 (Jeux européens). Champion de France amateur en 2014 et 2015. ...
Champion olympique des -49 kg en 2016 et des -51 kg en 2024. Champion du monde des -51 kg en 2023 (2eme des -49 kg en 2017). Champion d'Asie en 2015 et 2017 des -49 kg et en 2022 des -51 kg. Médaillé d'or aux Jeux d'Asie des -51 kg en 2022 (2eme des -49  kg en 2018). ...
D'origine algérienne, il est devenu champion d'Europe des coq en 2022 (2eme en 2024). Vice champion olympique mouche en 2024 et vice champion du monde mouche en 2023 (3eme en 2019 ; 3eme en coq en 2021). Médaillé d'or aux Jeux Européens en mouche en 2023. 22 victoires pour 12 défaites (1 par KO). ...

 

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