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vendredi 19 avril 2024
Autres sports
 
Autres sports - Autres sports - Article du : 06/01/2021
Sommaire article
Body-buildingChiens de traîneaux
Danse sportiveHippisme
Le PalioRodéo
TwirlingLe  Goanna Pulling 
Arts martiauxAïkido
KendoKung Fu
KyudoSambo
Taï-JitsuCapoeira
Taï-chi chuanYu yutsu
 Autres sports aériensMontgolfière
ULMBoomerang
Cerf-volant
Frisbee Autres sports de balle
Ballon au poingBalle au tambourin
CroquetJeu de paume
Pelote Basque Autres sports de combat
Boxe américaineBoxe thaïe
K-1Le kick-boxing
Sports de montagneAlpinisme
Spécial EverestL’escalade
La randonnée pédestre Autres sports nautiques
wetbike jetski
marine jetCanyoning
HydrospeedRafting
 Sports sous-marinsLa plongée sous-marine   
La biologie subaquatiqueL’archéologie subaquatique
La plongée souterraine ou spéléologiqueLa plongée en apnée
La nage avec palmesLe hockey subaquatique

Autres sports

Body-building 

Le but du body-building est d’augmenter la masse musculaire du corps. Il est important de donner une finition et une symétrie parfaite aux muscles. Le titre suprême : Mr Olympia ou Miss Olympia !

 

Parmi les grandes stars :

Arnold Schwarzenegger (30-7-47) AUT. Elu Mr. Olympia à 7 reprises (le record !) avant de faire la carrière cinématographique et politique que l’on connaît.

Coleman Ronnie (13-5-66) USA. Triple vainqueur du titre suprême : Mr Olympia en 1998, 1999 et 2000.

Hanley Ley (11-11-59) USA .8 fois élu Mr. Olympia entre 1984 et 1991. 

Chizevsky Kim (23-4-68) USA. Elue Miss Olympia de 1996 à 1999.

Everson Cory (4-1-59) USA. Elue Miss Olympia de 1984 à 1989.

Murray Linda (22-2-62) USA. Elue Miss Olympia de 1990 à 1994. 

 

Chiens de traîneaux   

Il y a près de quatre mille ans, les chiens de traîneaux étaient utilisés par les Esquimaux, les Inuits, les Indiens et les peuples de Sibérie (les Chukchis). Plus tard vers 1850, l’utilisation des traîneaux à chiens furent indispensable pour la conquête du pôle Nord et pour les chercheurs d’or du Klondike et de l’Alaska.

De nos jours, les chiens de traîneaux sont devenus de véritables athlètes de haut niveau (on parle d’une éventuelle inscription aux J.O.) qui s’élancent dans des grandes courses de traîneaux internationales comme l’Iditarod et la Yukon Ouest (1 600 km à parcourir en 11 jours) en Alaska.

Il existe plusieurs catégories de courses dépendant du nombre de kilomètres à parcourir et à la suite, du nombre de chiens à utiliser.

 

Iditarod

Surtout réservée aux attelages entre seize et dix-huit chiens, c’est la course de traîneaux la plus prestigieuse, qui a lieu dans le Grand Nord tous les ans depuis 1973. Longue de 1 600 kilomètres, elle relie les villes d’Anchorage et de Nome. Les meilleurs “mushers” du monde (pilote du traîneau) s’affrontent. Le record de l’épreuve est de 9 jours, 58 min. et 6 secondes établi en 2000 par Doug Swingley, victorieux en 1995, 1999, 2000 et 2001. Citons également Susan Butcher (26-12-56), victorieuse à 4 reprises entre 1986 et 1990 !

 

Quelques races de chiens du Grand Nord

Le Laïka (chien de Sibérie), le Samoyède (chien de Laponie), le Groenlandais, le Husky (chien des Esquimaux) qui fait partie des chiens les plus rapides, le Malamute (chien d’Esquimaux d’Alaska, spécialiste des efforts de longue durée) et le très rapide Alaskan, actuellement le plus utilisé dans les courses, une nouvelle race issue d’un croisement entre lévrier et husky.

 

Les exploits de la fin du 20e siècle :

- La traversée de l’Antarctique en traîneau du Français Jean Louis Etienne (9-12-46) en 1991.

- Le musher français, Nicolas Vannier (né en 1962) a relié les 8 600 km séparant la côte Pacifique de la côte Atlantique en traîneau accompagné par ses chiens. Parti le 13 décembre 1998 de Skagway en Alaska, il est arrivé 99 jours plus tard, le 28 mars 1999 à Québec au Canada.

 

Devenu adulte, un chien husky d’un attelage de douze chiens peut couvrir une distance de 750 kilomètres en quinze jours en tirant une charge de près d’une tonne !

 

Parmi les meilleurs français : Didier Ozel, quintuple champion de France et champion d'Europe en 1999.

 

Danse sportive

Véritable discipline sportive, la danse sportive compte quelques 300 millions de danseurs planétaires dont un million de Français fréquentant 550 salles. On divise la danse sportive en deux catégories :

-         Les cinq danses latines : cha-cha-cha, samba, rumba, paso-doble et jive (famille de rock'n roll) ;

-         Les cinq danses standard : valse lente, valse viennoise, tango, quick step et slow fox.

Comme en danse sur glace, les couples sont jugés sur le plan technique et de la présentation.

Parmi les compétitions prestigieuses : le Blackpool de Birmingham (le plus ancien et le plus côté), l'Open d'Allemagne, des Etats-Unis, d'Italie, de France à Bercy et l'International d'Albert Hall à Londres. 

Hippisme 

Il y deux catégories dans les courses : les courses de galop et les courses de trot. Les courses de trot se font sans changer d'allure avec un attelage à deux roues. L'une des plus anciennes institutions qui gère la réglementation ainsi que les paris est la Société du Cheval français, créée en 1864. Un autre organisme très puissant est la United States Trotting Association.

Les courses de chevaux remontent loin dans l'histoire. Une épreuve de course de chars et une épreuve avec chevaux montés figuraient déjà au programme des Jeux de l'Antiquité. Le premier hippodrome fut ouvert au 17e siècle en Angleterre à Newmarket. Le Jockey Club, créé en 1750, est l'une des plus anciennes institutions au monde qui gère les courses comme le fameux Derby d'Epsom et d'Ascot.

La première tentative d’organiser en France des courses de chevaux eut lieu en 1776 sur l’hippodrome de la Plaine des Sablons. On devine que ce fut un franc succès puisqu’aujourd’hui 269 hippodromes accueillent plus de 15000 courses chaque année et que l’entreprise courses figure parmi les vingt premières françaises. Les réunions hippiques sont organisées par les sociétés de courses, associations sans but lucratif, qui créent et entretiennent leurs propres hippodromes et centres d’entraînement. Il en existe plus de 270 parmi lesquelles trois “sociétés mères” parisiennes :

La Société d’Encouragement des Races de Chevaux en France qui gère les hippodromes de Longchamp, de Chantilly et Deauville pour les courses de plat.

La Société des Steeples Chases de France pour les hippodromes d’Auteuil, de Pau et les courses d’obstacles.

La Société d’Encouragement à l’Elevage du Cheval français pour les hippodromes de Vincennes, de Caen et les courses de trot.

Les sociétés mères réglementent les courses de leur spécialité sur tout le territoire national et établissent les programmes de courses. Le programme classique de sélection de chaque spécialité (plat, obstacles et trot) est complété par un programme international qui permet de comparer la valeur des chevaux français et étrangers. Parmi les grandes épreuves internationales disputées par l'élite mondiale des pur-sang, citons les prix de l’Arc de Triomphe, de Diane et du Jockey Club en plat, le Grand Steeple Chase de Paris en obstacles et le prix d’Amérique en France, le Trot mondial à Montréal au Canada et le Roosevelt International aux Etats-Unis en trot. Les chevaux, vainqueurs de ces courses deviennent des véritables stars en rapportant des fortunes à leurs propriétaires.

Le cheval américain “Greyhound” est considéré comme étant le plus grand trotteur de l'histoire. Dans les années 30, grâce à ses foulées de 6 m, il a établi quelques 25 records du monde dont certains sont toujours en vigueur.

Le Prix d’Amerique (depuis 1920)

 

Varenne, crack trotteur italien, devenue une véritable star dans la péninsule italienne. En 2001, il a réussi le grand chelem en gagnant les quatre courses les plus prestigieuses et en même temps en établissant des nouveaux records de vitesse : le Prix d’Amérique (2700 m), la Loterie de Naples (1600 m), l’Elittlop de Stockholm (1609 m) et la Breeder’s Crown à Meadowland près de New York. En 2002, il remporte une nouvelle fois le Prix d’Amérique drivé comme toujours par Giampaolo Minucci.

 

Il existe deux autres sociétés de courses parisiennes qui avec les trois “ sociétés mères” et cinq autres sociétés de Province gèrent le Pari Mutuel Urbain (PMU).

Le prestige des courses et la qualité des races de chevaux font de l’élevage français un des premiers dans le monde et par conséquent une industrie largement exportatrice, juste derrière les USA. Mais la France reste avec la Grande-Bretagne la référence internationale en matière d’organisation et de réglementation.

 

Le “Monkey Crouch”, le style de conduite inventé par l'un des plus grands jockeys de l'histoire, l'Américain Tod Sloan (1874-1933) qui, à la fin du 18e siècle, montait son cheval à l'aide des rênes et étriers courts avec son corps penché sur l'encolure du cheval. Cette monte est toujours d'actualité en galop.

Savez-vous que les meilleurs chevaux sont lestés de poids supplémentaire, allant jusqu'à 5kg, afin que tous les chevaux ont des chances égales pendant la course.

 

Parmi les cracks :

Asmussen Cash (15-3-62) USA. Il est le premier jockey à avoir remporté 200 victoires dans une saison en France. Vainqueur de quelques 3 000 courses parmi lesquelles 4 Prix du Jockey Club et le Prix de l’Arc de Triomphe en 1991. Il remporta plusieurs cravaches d’or.

Bœuf Dominique (6-6-68) FRA. Grand jockey de plat, vainqueur de 3 cravaches d’or dont la dernière en 2001.

Blum Walter (28-9-34) USA. 4 382 victoires aux USA (sont 360 en 1963) en 22 saisons.

Carter Alec FRA. Recordman de victoires dans une année (en 1907) au nombre de 139 dans les courses d’obstacles..

Dettori Frankie (15-12-70) ITA. Une star en Grande-Bretagne où il remporta toutes les courses lors d’une même réunion (7). Vainqueur de deux Prix de l'Arc de Triomphe. Seul le Derby d'Epsom manque à son palmarès.

Doyasbère Jacques FRA. Quadruple vainqueur du Prix de l'Arc de Triomphe dans les années 40. 

Eddery Pat (18-3-52) IRL. Un des 4 jockeys, 4 fois victorieux du Prix de l’Arc de Triomphe. 

Head Freddy (19-6-47) USA. Il a fait l’essentiel de sa carrière en France avec notamment 4 victoires aux Prix de l’Arc de Triomphe. Il remporta plusieurs cravaches d’or. 

Miller Walter (1890-1959) USA. Le plus grand jockey du début du siècle : 1 094 victoires entre 1904 (à l’âge de 14 ans) et 1909.

Peslier Olivier (12-1-71) FRA. Un des meilleurs jockeys français avec trois victoires de suite au Prix de l’Arc de Triomphe, en 1996, 97 et 98. Plus de 1350 victoires.

Pieux Christophe (15-4-67) FRA. Jockey d’obstacles, il fait partie de l’élite mondiale. Cravache d’or français (détenteur de plus grand nombre de victoire dans l’année) de 1990 à 2005 (15 au total !), il a remporté plus de 1400 victoires.

Piggott Lester “Sir” (5-11-35) GBR. 4 460 victoires dont 3 Arcs de Triomphe et 9 Derbies d’Epsom. Un des plus grands jockeys de tous les temps. Anobli par la reine d’Angleterre.

Shoemaker Bill (19-8-31) USA. Le plus grand jockey américain de tous les temps, vainqueur de 8 833 courses dont 4 Kentucky Derby (le dernier à l’âge de 54 ans !).

Stern Georges (1882-1928) FRA. Le premier grand jockey français, avec notamment 6 victoires au Prix du Jockey Club.

 

Le Palio

Course de chevaux mythique qui a lieu deux fois par an, en juillet et août pendant quatre jours et nuits, sur la piazza del Campo dans la ville toscane de Sienne. Les dix quartiers (contrades) de Sienne s'affrontent dans une course où les jockeys montent leurs chevaux à crus. Le prix d'honneur est un étendard ou 'palio' au nom de la Madone.

 

Rodéo 

Discipline sportive très dangereuse venue du “Far West” des Etats-Unis. Elle consiste à monter et à maîtriser des chevaux et des taureaux sauvages. Il existe un véritable championnat ainsi qu’un circuit professionnel réservé aux meilleurs “cow-boys”.

Les épreuves : Il y en a six dont trois épreuves reines :

- Le bull riding ou la monte de taureau sauvage. Le cow-boy doit rester huit secondes sur le dos d’un taureau pesant env. 850 kilos. L’un de ses mains tient un câble tressé à plat ou bull rope. L’autre main doit rester en liberté. C’est de loin la discipline la plus dangereuse.

- Le bareback bronc riding ou la monte de cheval sauvage sans selle. Assis sur une sellette fournie d’une poignée, le cow-boy doit toucher les creux des épaules du cheval à chaque soubresaut, ceci seulement avec ses éperons pour une durée de huit secondes. C’est la discipline la plus physique du rodéo.

- Le saddle bronc riding ou la monte de cheval sauvage avec selle. La selle est attachée au licou du cheval. Dès que le cheval bondit, le cow-boy doit l’éperonner, tenir un câble tressé dans une seule main, mettre ses pieds dans les étriers et tenir dessus pendant huit secondes.

- Le team roping ou la prise d’un jeune taureau au lasso. Ceci est un travail par deux.

- Le calf roping ou la prise d’un veau au lasso. Le cow-boy doit mettre le veau à terre avec ses trois pattes attachées et ceci pour une durée de trois secondes.

- Le steer wrestling ou la mise à terre d’un taurillon. En sautant de son cheval, le cow-boy doit saisir l’animal par les cornes, le plaquer et l’immobiliser.

 

Le rodéo a ses propres champions parmi lesquels :

Beaver Joe (3-10-65) USA. 8 fois champion du monde dont 3 fois all-round ( 1995, 1996 et 2000 ).

Bowman Everett (1899-1971) USA. 10 fois champion du monde entre 1930 et 1938 dont 2 fois all-round.

Bush Wanda (6-10-31) USA. 29 fois championne du monde entre 1951 et 1969 dont 7 fois all-round.

Ferguson Tom (20-12-50) USA. 6 fois champion “all-round cow-boy” dans les années 70.

Mahan Larry (21-11-43) USA. Légendaire cow-boy, six fois champion du monde dans les années 60.

Murray Ty (11-10-69) USA. Le héros de la fin du siècle dernier, sept fois champion du monde entre 1989 et 1998.

Shoulders Jim (13-5-28) USA. 16 fois champion du monde entre 1949 et 1959 dont 5 fois all-Around (1949, 1956 à 1959).

                                                                                                                                            

Twirling

Nombre de licenciés en France : 10 000

 

Le twirling est un sport artistique qui met en scène un bâton sur musique moderne ou classique.

Il réunit trois éléments :

- La gymnastique : nos sportifs utilisent dans leurs exercices tous les mouvements de la gymnastique au sol.

- La danse : elle est à la base de toutes les chorégraphies, qu’elle soit moderne ou classique.

- La dextérité : l’utilisation du bâton nécessite adresse, équilibre, rapidité, et complète les deux éléments précédents.

Ces trois disciplines indissociables donnent au twirling son aspect spectaculaire.

 

Le Bâton

Il se compose d’une tige d’une seule pièce chromée, lisse ou martelée en spirale et de deux embouts. Les deux sont en caoutchouc blanc.

Un contrepoids placé à l’intérieur du tip donne au bâton l’équilibre adéquat sans lequel il ne pourrait tourner aussi rapidement. 

Les chorégraphies sont effectuées en musique, en équipe de six ou douze éléments, en soliste ou en duo.

Les twirleurs évoluent sur un praticable de 15 m par 24 m, en gymnase.

Le mot qui figure dans la dénomination officielle de notre fédération vient du verbe anglais “to twirl” qui signifie tourner rapidement et par extension, faire tourner quelque chose. Pour nos pratiquants, ce sera le bâton. Le twirling est pratiqué par 15 nations dont les meilleures sont les USA, le Canada, le Japon, la France et l’Italie.

 

Parmi les meilleurs twirleurs français : Sebastien Dubois, il fut champion du monde du lancer de bâton.

Le  Goanna Pulling  . Ses origines remonterent même au 19e siècle... Proche du tir à la cordeIl faut se passer  la corde au cou

Le principe est simple : deux individus se présentent tête contre tête sur une sorte de tatami improvisé, chacun à quatre pattes.  L'arbitre leur place alors deux ceintures de cuir autour du cou, reliées par une corde. A son signal, les participants doivent tirer de toute leurs forces de manière à faire traverser à l'adversaire la ligne blanche située à mi-distance entre eux

Pourtant, cette pratique est très prisée en Australie, et il existe même un championnat, le Australian Goanna Pulling Championship, organisé chaque année à Wooli depuis 28 ans

LE BOUZKACHI

REGLE DU JEU

 
L'arbitre siffle le coup d'envoi. Des dizaines de cavaliers s'élancent au galop vers un cadavre de chèvre sans tête situé à quelques dizaines de mètres de là . Le but est simple en pratique. Il faut s'emparer de la chèvre (ou parfois un veau) et le déposer dans un cercle de chaux tracé sur le sol après avoir traversé le terrain et contourné un mat situé à son extrémité. Contourner le mat rapporte un point. Déposer l'animal dans le "cercle de justice" rapporte un point supplémentaire .

ORIGINE

À l'origine, c'était une festivité de mariage turkmène, s'étant répandue dans toute l'Asie centrale. Dans le nord de l’Afghanistan, le bouzkachi, fait partie des traditions les plus profondes de l’Afghanistan. Si plusieurs ethnies le pratiquent, les Ouzbeks en sont considérés comme les champions


le bouzkachi est un sport assez viril, les cavaliers n'hésitent pas à se bousculer fortement et à asséner des coups à leurs adversaires. Dans le jeu par équipe, des cavaliers et leur monture font souvent écran avec leur corps pour protéger un coéquipier porteur de la chèvre. Les accidents ne sont pas rares et parfois graves.

LE MATERIEL


La carcasse de l'animal, ou bouz, est remplie de sable et pèse environ une cinquantaine de kilos. Seul un homme fort et entraîné est capable de pratiquer ce sport.

Les montures, chevaux robustes, sont également traitées avec un soin particulier. Leurs muscles sont tenus au chaud par une couverture toute la journée et leur alimentation, à base d'oeuf et de beurre, est digne de celle que l'on réserverait à la monture d'un roi. Parfois, l'une d'entre elles ne survivra pas au match, achevée en cas de grave blessure.

 

LES  EQUIPES

 Les tchopendoz, comme on les appelle, sont tous âgés de plus d'une trentaine d'années et sont considérés par certains comme les meilleurs cavaliers au monde. Ce sont souvent des fils de familles de fermiers ou d'éleveurs qui s'entraînent depuis leur plus jeune âge. Le sport peut se jouer individuellement ou par équipe, dans un stade ou dans de grandes plaines. Le nombre de participants peut varier de 18 à plus d'une centaine.

LA COURSE CAMARGUAISE

 Les origines

Une centaine d'arènes fixes proposent un programme sportif dans les départements de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse. Un petit millier de compétitions ont lieu chaque année, tous niveaux confondus.

Les attributs
Les attributs : la cocarde, le gland et la ficelle.Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course.

La cocarde, contrairement à ce qu'indique son nom, est un ruban rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée sur une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.

Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.

La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable etdéterminé par le classement du taureau.
 L’avant course

L'« abrivado » précède la course, c'est l'arrivée dans les arènes des taureaux en provenance des prés, accompagnés à cheval par les gardians de la manade. Leur retour aux prés après la course dans les mêmes conditions est appelée la « bandido ». Le but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupés « emmaillés », le but des gens dans la rue (« attrapaïres ») est de détourner les taureaux et défaire leur bel ordre de marche.

C'était ainsi jusqu'aux alentours des années 70. Depuis, quel que soit le prestige dû au rang des différents taureaux, ils sont conduits en camion : ce sont des stars, leurs noms sur les affiches, sont écrits bien plus grand que ceux des raseteurs invités. Récemment, une exposition a été consacrée au cocardier Goya, surnommé le « Seigneur de Provence », dans la ville de Beaucaire. Exemple du prestige et de l'admiration que les afeciouna portent au taureau.

Puis dans le toril, les gardians fixent les attributs du taureau.

Contrairement à ce qui se passe dans la corrida pas question ici de maltraiter physiquement le taureau qui est une star, au même titre que les raseteurs. Néanmoins, si jamais l'animal est blessé à cause d'un coup de crochet mal ajusté du raseteur ou d'une mauvaise réception dans un coup de barrière, les raseteurs font signe à la présidence qui ordonne la suspension de toute action; le manadier vient alors en contre-piste pour juger de la blessure de son animal, et décider s'il poursuit la course ou non.

Il est d'ailleurs courant d'entendre un « Carmen » (extrait de l'opéra de Bizet) lors d'un acte de bravoure d'un homme ou du taureau.

La course

L'èr di biòu est une sonnerie de trompette qui annonçe l’arrivée du taureau dans l’arène. Les raseteurs attendent la seconde sonnerie (qui intervient à la fin de la première minute laissée au cocardier pour s'habituer à l'arène) pour procéder à l'« attaque » (ils peuvent commencer à raseter).

Les raseteurs défient le taureau afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs à l'aide d'un crochet. Ces attributs ont deux valeurs :

l'une sous forme de points permettant de déterminer le meilleur des raseteurs dans les différents championnats (trophées) de chaque catégorie (équivalent aux divisions dans le football) : trophée de l'Avenir, trophée des Raseteurs, trophée des As (la plus haute).

l'autre pécuniaire, sous forme de primes. La valeur de l'attribut augmentent au fil du temps, par des « mises » sponsorisées par le public et annoncées au micro pour inciter les raseteurs à « travailler ».

Le  raset

Un raset se déroule en quatre temps:

Le tourneur, qui le plus souvent est un ancien raseteur[5], attire l'attention du cocardier pour le placer dans le bon sens.

Le raseteur s'élance en espérant que le cocardier le suive.

Si le cocardier l'a suivi, alors les deux se croisent, il s'agit du raset, le raseteur tend son crochet et essaie de retirer un attribut.

Une fois le raset fait, si nécessaire le raseteur saute par-dessus la barrière puis s'accroche au mur de l'enceinte de l'arène.   

Le taureau

Le taureau est appelé « le cocardier » car c'est lui qui porte la cocarde.

Il s'agit ici de taureaux camarguais (les « Camargue » ou « raço di biòu »), par opposition aux taureaux espagnols. Le taureau camarguais est plus petit (entre 300 et 450kg pour les mâles), plus nerveux et plus rapide que son cousin espagnol et ses cornes sont en forme de lyre.

L’apres course

Après la course, le taureau regagne ses prés et ses congénères, physiquement intact. A la fin de la course se déroule la Bandido, qui est une Abrivado dans le sens inverse, les taureaux rentrent aux près.

 Le football gaelique

Orgine et but du sport

Le football gaélique est le sport le plus populaire d'Irlande. Si le jeu ressemble à un mélange de rugby et de football, il est moins violent que ces derniers, puisque le plaquage et le tacle sont interdits. Les règles sont simples et offrent plus de liberté à l'équipe qui attaque. C'est un sport totalement amateur, et chaque joueur ne pouvait jouer que pour une seule équipe dans toute sa vie, celle du comté d'où il était originaire.

Règles du jeu

Tous les matches de football gaélique font 60 minutes, divisé en deux mi-temps de 30 minutes chacune.

Les matchs du championnat national senior font exceptions à cette règle : ils durent 70 minutes avec deux mi-temps de 35 minutes. Un match ne pouvant se terminer par un match nul, deux solutions existent en fonction des compétitions : on rejoue le match ou on joue une prolongation de 20 minutes (avec deux mi-temps de 10 minutes).

 

Le porteur du ballon n’a pas le droit de faire plus de quatre pas en portant le ballon. Pour continuer son action et progresser sur le terrain, le joueur doit effectuer un dribble comme au basket-ball. Il peut alors repartir pour quatre pas. Il doit ensuite enchaîner sur un toe-tap c'est-à-dire lâcher le ballon sur son pied et le renvoyer dans ses mains.

On peut donc schématiser une séquence de progression comme cela :

4 pas + 1 dribble + 4 pas + un toe-tap et ainsi de suite…

Le joueur n’a pas le droit de ramasser le ballon au sol avec les mains. Il faut soulever le ballon avec le pied, faire un petit jongle pour se l’amener dans les mains (un pick-up).

La passe à la main est autorisée, mais le jet de ballon est interdit. La passe se fait en boxant le ballon avec le plat du poing. Il faut propulser le ballon de telle façon qu’au moment de la frappe les deux mains soient en contact avec celui-ci. La manchette de type volley-ball est interdite.

Les contacts physiques sont très réglementés. Si les contacts épaule contre épaule sont autorisés, les placages comme ceux que l’on retrouve au rugby sont interdits.

Toute faute de jeu est pénalisée : le joueur relance le jeu en tapant la balle au pied depuis le lieu de la faute.

 
LE MATERIEL

LE BALLON

L’ARBITRAGE

Au football gaélique il y a jusqu’à huit arbitres pour diriger une rencontre.

L’arbitre de champs (arbitre principal)

  Deux juges de touches

  Quatre assesseurs (deux auprès de chaque but).

  Un deuxième arbitre officiel et un juge de touche remplaçant (en All-Ireland Championship uniquement)

L’arbitre central est responsable du bon déroulement de la partie. Il juge les fautes de jeu, compte les points, et sanctionne quand cela est nécessaire.

Les juges de touche jugent les remises en jeu après que le ballon soit sorti du terrain.

Le quatrième arbitre, placé sur le bord du terrain, gère les remplacements et le chronométrage.

Les assesseurs valident les points. Vêtus d’une blouse blanche, ils agitent un drapeau blanc pour valider les points et un drapeau vert pour les buts marqués. Pour signaler que le point n’est pas marqué ils mettent leurs bras en croix sans prendre les drapeaux.

Tous les arbitres peuvent signaler une faute à l’arbitre central et l’aider dans sa prise de décision. L’arbitre central a toujours le dernier mot et peut invalider une décision d’un de ses subordonnés.

 SEPAK TAKRAW  


LES REGLES DE BASE
 

Deux équipes de 3 joueurs.
Dans chaque équipe, celui qui se tient au centre s'appelle tekong (c'est aussi le serveur).

Les deux autres se placent plus à l'avant et sur les côtés, on les nomme apit kiri et apit kanan.
Avant de commencer à jouer, les équipes choisissent soit le côté du terrain,

soit d'avoir l'engagement (par tirage au sort).
Trois touches de balle maximum, sinon le point revient à l'équipe adverse.
L'équipe gagnante du premier set, engage en premier, lors du second set, etc.
Le système de points :ce sport se joue jusqu'à 21 points; match en deux sets gagnants;

 l'équipe peut demander 5 minutes de pause avant la fin.
 

LES RÈGLES COMPLETES DU SEPAK TAKRAW


 

 
 

L'équipe et les joueurs
Chaque équipe (aussi appelée Regu) compte 3 joueurs.

Un seul remplaçant est autorisé à rentrer pendant un match.
Le joueur placé au centre qui exécute le coup de pied d'engagement est appelé le Tekong.

Les deux joueurs placés à gauche et à droite du Tekong sont appelés respectivement ailier.
 

 

Toss et choix du service

Pour débuter une partie,
Le tirage au sort (toss) pour le choix entre le service et le terrain est joué avec une pièce .
 

 

Marquage des points
Une partie de takraw se joue en 2 sets gagnants.
Un set est remporté quand une des deux équipes atteint 21 points.
Si, lors d'un set, les deux équipes sont à 20-20,

celle qui a atteint 2 points d'écart remporte la manche (avec une limite de 25 points).
Si chaque équipe gagne un set, un troisième set sera joué.

Ce Tie Break sera joué en 15 points, à moins que le score ne soit de 14-14.

Dans ce cas,

l'équipe remportant le match sera celle qui aura atteint 2 points d'écart ,

toutefois il existe une limite qui est de 17 points).
 


 

 

Les Fautes
Les cas de fautes sont les suivants :
- Si le Tekong ne garde pas un pied dans le cercle de service ou que son pied touche la ligne du cercle.
- Si le service est effectué alors que les ailiers ne sont pas dans leur quart de cercle ou qu'ils marchent sur la ligne de leur quart de cercle.
- Si au service, les autres joueurs se trouvent en dehors des limites du terrain.
- Si pendant le jeu, un joueur touche le filet ou les poteaux avec son corps ou ses vêtements.
- Si un joueur touche la balle avec sa main ou son bras.
Si un joueur porte la balle.
Si la balle glisse sur le corps d'un joueur.
Si un équipe effectue plus de 3 touches de balle.
Si un joueur passe son pied au dessus du filet afin de contrer un adversaire.
Si un joueur touche la balle dans le camp adverse.
Si la balle touche le plafond ou le mur.

LE MATERIEL

 

 LA BALLE

 

 

 

 

PETECA

 

Le materiel





 

       But du jeu

Mélange de badminton et de volley-ball, il emprunte ses règles aux deux disciplines. Le jeu consiste à s'échanger un projectile, la pétéca, sorte de gros volant forme de 4 grandes plumes sur une base en caoutchouc. Contrairement au badminton, la pétéca se joue sans raquette, puisque les joueurs utilisent leurs mains pour frapper la pétéca : la pétéca est un des rares sports ambidextres.
Regles du jeu

Le match :

Nombre de joueurs :  la PETECA se pratique soit en simple ( 1 contre 1 ) soit en double ( 2 contre 2, mais sans aucune passe entre coéquipiers ).

Nombre de sets :  3. L'équipe victorieuse est celle qui remporte 2 sets

Temps limite: 20 minutes par set et l'équipe victorieuse est celle qui a marqué le plus de points.

Ou

Au points : le premier à 12 points.

Changement de côté : lorsqu'une équipe arrive à 6 points ou au bout de 10 mns

Le service : la Pétéca doit être frappée avec une seule main et passer au-dessus du filet dans le camp adverse. Le serveur doit se placer derrière la ligne de fond de court pour effectuer son service.

Rotation du service : le serveur reste le même jusqu'à ce que le service change de main. une fois que l'équipe le récupère à nouveau, c'est au joueur qui n'avait pas effectué le service apparavant de le faire.

Important : Le serveur ou l'équipe qui sert, a 30 secondes pour marquer le point, si le point n'est pas marqué dans ce laps de temps, le service change de main et passe donc à l'adversaire. A noter qu'au bout de 20 secondes, l'arbitre annonce "10" signifiant qu'il ne reste plus que 10 secondes pour faire le point. Au coup de sifflet de l'arbitre, l'échange est terminé.

Les fautes : au service : le service passe à l'équipe adverse si la Pétéca passe en dessous du filet, en dehors des limites du court, si la Pétéca n'est pas frappée mais accompagnée, si le joueur sert à l'intérieur du court, si la Pétéca touche le filet ou si la Pétéca touche un joueur de la même équipe ( double ) avant de passer dans le camp adverse.

Dans le jeu : il y a faute si un joueur passe ses mains du côté adverse ou ses pieds (pénétration comme au Volleyball) si un joueur touche la Pétéca avec ses deux mains, s'il y a accompagnement prononcé et non frappe, de toucher la Pétéca avec une autre partie du corps que celle de la main ( tête, pied…)

 

Conventions : dans le jeu la Pétéca ne peut être frappée qu'avec la main et une seule fois par le même joueur, lorsque la Pétéca passe du côté adverse en touchant le filet il n'y a pas faute sauf au service.

 

 

 

 

    LE HOCKEY SUBAQUATIQUE

 

  TERRAIN DE JEU ET EQUIPEMENT :

 

 

 

            L’aire de jeu est le fond d’une piscine ou une partie de piscine mesurant entre 12 et 15 mètres de large et entre 21 et 25 mètres de long. La profondeur estcomprise entre 2 et 4 mètres.

Les buts sont en acier traité ou inoxydable d’une longueur totale de 3,360 mètres et placés au milieu de chaque ligne de but.

Le palet est un cylindrique en plomb de 1,3 kg recouvert d’un revêtement protecteur, d’un diamètre de 80 millimètres et d’une épaisseur de 30 millimètres.

La crosse est faite de bois, contreplaqué ou autres matériaux homogènes et doit flotter horizontalement. Elle est formée d’une poignée et d’une surface de jeu dont la longueur maximale est de 220 millimètres. La conformité des crosses est contrôlée avant chaque rencontre.

            

COMPOSITION DE L’EQUIPE :

 

Lors d’un tournoi une équipe peut s’inscrire jusqu'à 12 joueurs. Parmi eux, une équipe de 10 membres minimum doit être engagé pour chaque match du tournoi. Ces joueurs de l’équipe sont divisés ne un maximum de 6 joueurs dans l’eau et de 4 remplaçants pouvant être utilisés à n’importe quel moment.

 

EQUIPEMENT PERSONNEL :

 

Chaque joueur est équipé d’un masque, d’un tuba pliable si désiré, d’une paire de palmes conventionnelles (sont exclues les palmes en fibre de verre) et d’une crosse de hockey subaquatique. Un gant de protecteur peut être porté sur la main tenant la crosse. Des bonnets avec des oreillettes en polyéthylène ou en caoutchouc doivent être portées. Les combinaisons iso thermiques et/ou les ceintures de plomb ne peuvent utilisées.

 

ARBITRAGE :

 

 Il existe 3 arbitres qui contrôlent le hockey subaquatique ; il y a un arbitre principal aérien et 2 aquatiques. Ils sont assistés par un ou plusieurs chronomètres.

 L’arbitre principal assure ses fonctions d’une position sur le bord de la piscine d’où une vision ininterrompue de la zone de jeu peut être obtenue. Il est responsable  de tous les aspects et de la conduite globale du jeu.

 Les arbitres aquatiques assurent leurs fonctions dans l’eau et chacun d’eux est généralement chargé d’une moitié longitudinale du terrain de jeu.

 Ils sont responsables de faire respecter les règles à tous moments, de signaler à l’arbitre principal d’arrêter le jeu lorsqu’un but est marqué ou qu’une infraction a été commise.

 

   SIGNE D’ARBITRAGE :

 

   Les officiels communiquent entre eux et avec les équipes par plusieurs signes effectués avec les bras et les mains.

  Les signes sont employés pour la mise ou l’arrêt du jeu, le temps, les coups francs, les buts, les obstructions, les expulsions…

 

            La mise en jeu : consiste à lever une main ouverte au-dessus de la tête, bras tendu.

            Arrêt de jeu : consiste en un bras en l’air, avec la main ouverte effectuant un rapide mouvement d’aller-retour.

            Tir de pénalité : est signalé par un mouvement de « pompe » verticale, avant-bras vertical, main fermée.

            But : est signalé par les deux bras tendus vers le haut, mains ouvertes.

            Obstruction : est signalé par deux bras au-dessus de l’eau qui joignent par les poignets en déplaçant les bras joints vers la poitrine dans un mouvement de va-           et-vient.

 

 REGLES DE JEU :

 

 Un joueur est déclaré « en possession » du palet seulement quand sa crosse est en contact avec le palet.

 N’importe quelle partie de la surface de frappe de la crosse  peut être utilisée pour jouer le palet.

 Toutefois, le palet ne peut être soulevé ou porté dans une quelconque direction. La crosse doit être tenue par la main ou la main droite exclusivement.

 En aucun cas la main qui ne tient pas la crosse ne doit toucher le palet pour le faire progresser.

 Durant le match, les 4 remplaçants sont stationnés sur le bord, à l’extrémité du terrain dévolue à l’équipe.

 Les remplaçants peuvent utilisés pendant le cours du jeu et la substitution peut s’effectuer n’importe quand, y compris pendant les arrêts de jeu :

 sortie, pénalité, but, mi-temps et temps mort. Un à 4 joueurs peuvent être remplacés simultanément.

 Un match dure 33 minutes soit 2 périodes de 15 minutes et un repos de 3 minutes à la mi-temps.

 Un but est validé lorsque le palet entier est entré dans le volume du but et a touché la paroi arrière ou le fond du but, poussé ou propulsé par une crosse.       

 Un but est refus si le palet entre dans le volume du but poussé par autre chose que la crosse.

 

 

         LE KORFBALL

 

 

         REGLES DU JEU :

 

Le korfball se pratique en intérieur (40 x 20 mètres) et en extérieur (60 x 30 mètres) sur un terrain partagé en deux zones.

Dans chaque zone est placé un poteau. D'une hauteur de 3,5 mètres, il est pourvu d'un panier de forme cylindrique et sans fond.

Le ballon est similaire à celui du football.

Les deux équipes sont constituées de huit joueurs : deux femmes et deux hommes de chaque équipe dans chaque zone (attaque et défense).

Tous les   deux paniers (buts), il est procédé à un échange de zone et de fonction (attaquants et défenseurs échangent leur rôle). À la mi-temps,             les équipes changent de côté.

       Le règlement proscrit les actions suivantes :
•  se déplacer avec le ballon, même en dribblant,
•   tirer au panier en position couverte (lorsqu’un défenseur se trouve à portée de bras de l'attaquant, plus près du panier et tente de le bloquer),
•   garder un adversaire du sexe opposé ou plusieurs adversaires,
•   les contacts physiques.
 

LE TCHOUK BALL
 



REGLES DU JEU :

Pour jouer au tchoukball, il faut deux cadres officiels de tchoukball et un ballon de handball.

Le jeu se déroule soit sur un terrain de handball (20x40 m) entre deux équipes de 9 joueurs

ou

 sur un terrain de basketball entre deux équipes de 6 ou 7 joueurs.

Les cadres (qui peuvent être utilisés indifféremment par les deux équipes :

il n'y a pas de camps distincts au tchoukball) sont ainsi disposés à chaque extrémités du terrain et entourés d'une zone interdite en forme de

demi-cercle de 3 m de rayon.

L'équipe qui possède le ballon dispose de 3 passes au maximum avant d'envoyer la balle sur un des cadres de renvoi.

L'autre équipe cherche pendant ce temps à se placer de manière à récupérer le ballon après son rebond au cadre, avant qu'il ne touche le sol.

 Pendant toute la durée du jeu, les joueurs des deux équipes n'ont pas le droit de se gêner dans leurs actions respectives :

interdiction d'intercepter les passes, de gêner les mouvements du porteur du ballon et des coéquipiers ou d'empêcher un défenseur de se placer sur la trajectoire de la balle après le rebond.

Objectif :
•Pour l'équipe en possession de la balle: Lancer la balle sur la surface de renvoi après au maximum 3 passes. Après rebond, la balle doit toucher le sol hors de la zone interdite pour qu'un point soit marqué. Si la balle est rattrapée par l'autre équipe, alors il n'y a pas de point et le jeu continue.
•Pour l'équipe qui n'est pas en possession de la balle: Rattraper la balle après rebond au cadre avant qu'elle ne touche le sol. Pour cela il faut constamment se replacer en fonction des passes de l'autre équipe pour être dans les meilleures conditions pour la réceptionner après le rebond. Il n'est pas permis d'intercepter la balle avant ou de gêner l'adversaire.

Règles particulières :
•Pas de camps définis (chaque équipe peut lancer la balle sur n'importe quelle surface de renvoi).
•Pas d'interception des passes de l'autre équipe.
•Pas plus de trois passes avant un tir.
•Pas plus de trois pas avec la balle dans la main.
 

Arts martiaux

Méthodes de combat sans armes utilisées jadis par les guerriers en Extrême-Orient sous l’influence philosophique du bouddhisme ‘‘zen’’. Bodhidharma, prêtre indien du 6e siècle, a fait connaître aux Chinois le bouddhisme ‘‘zen’’ et également 18 exercices d’autodéfense qui parvint au Japon au 12e siècle.

Aujourd’hui les arts martiaux (on compte environ 180 disciplines étant des arts martiaux et de sports de combat), devenus sports de compétition à part entière, sont un excellent moyen d’autodéfense mais également une forme d’expression corporelle. La relation harmonieuse entre le corps et l’esprit est primordiale. Les pratiquants portent souvent une ceinture d’une couleur différente, indiquant leur rang ou niveau de compétition. La ceinture blanche est réservée aux débutants, la ceinture noire révèle un très bon niveau. Les ceintures noires possèdent leur propre niveau ou “dan” (degré en japonais) : de la 1ère dan (débutant en ceinture noire) à la 5e dan (un maître).

Les pratiquants des arts martiaux utilisent comme tactiques de base : les immobilisations ou saisies, les coups de pied, de genou, de bras ou de main, les blocages, les crocs-en-jambe et les bousculades.

 

Aïkido

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 La voie par la communion d’esprit

Ai : union/harmonie      Ki : énergie/souffle       Do : voie

Art martial à mains nues.

C’est dans les années vingt que le Maître Japonais Morihei Ueshiba (1883-1969) créa l’aïkido et l’enseigna dans la ville de Tanabé, après avoir fait une synthèse des divers arts martiaux qu’il avait pratiqués. L’arrière-plan philosophique ou religieux (traditions shinto, zen, taoïste) joua un rôle important dans l’élaboration de cet art. Son génie ne réside pas seulement dans l’élaboration d’une technique martiale très efficace mais aussi dans le fait d’avoir su élever une pratique essentiellement physique au rang de discipline spirituelle. Aïkido veut dire : ai-union/harmonie, ki-énergie/souffle, do-voie : la “voie par la communion d’esprit”.

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L’aïkido enseigne la maîtrise du corps et l’esprit (ne faire qu’un), le tout en parfait équilibre moral. C’est la défense contre toutes les armes (sauf la flèche), couteau, bâton ou bo, sabre de bois ou iaï en étudiant plus particulièrement la chute.

Grades :

Grades inférieurs : 5e au 1er kyu ;

Grades supérieurs : 1er au 10e dan.

Le pratiquant porte un kimono blanc et à partir de la ceinture noire, une jupe ample noire ou “hakama” inspirée de la tenue portée par les samouraïs de l'époque Tokugawa, afin de dissimuler les déplacements. Les grands maîtres portent l'halama blanc

Extérieurement, l’aïkido se présente comme un ensemble de mouvements circulaires très élaborés et très divers basés sur les lois naturelles du cercle et de la spirale, ayant comme support le budo et qui, à force de pratique et de répétition, vont permettre de débloquer le corps et de retrouver des gestes naturels et spontanés donnant ainsi accès au monde de la sensation. Les pratiquants utilisent surtout des clefs de poignet, de bras et d’épaule.

L’aïkido est accessible à tous sans distinction de sexe ou d’âge. On peut débuter dès l’âge de sept ou huit ans et pratiquer tout au long de sa vie. C’est une discipline qui entretient le corps en harmonie avec l’esprit, permettant ainsi de résister aux agressions de la vie moderne. Il n’existe pas de compétition.

Yamada Yoshimitsu (17-2-38) JAP. Ancien disciple d'Ueshiba, 8e dan et fondateur d'une grande école d'aïkido, le New York Aikikai. Il a fait connaître l'aïkido aux Etats-Unis.

On compte en France quelque 60 000 pratiquants, 5 000 ceintures noires et 1400 clubs.

 

Kendo

 

La voie du sabre : “ken” veut dire “sabre” en japonais, “do” veut dire “voie”

Le kendo ou ‘‘escrime japonaise’’ est une méthode de combat qui consiste à utiliser d’une manière naturelle, rationnelle, scientifique et sans danger, un sabre de bambou (Shinai) représentant le sabre traditionnel japonais (katana).

 

Le kendo ou ‘‘escrime japonaise’’ est une discipline très populaire au Japon (plus de 23 millions de pratiquants). Il peut être pratiqué par tous sans limite d’âge et sans danger. Avant 1900, le kendo s’appelait ken jutsu, gekken ou ken no michi.

Le kendo est l’héritage des combats au sabre que se livraient les guerriers japonais (Samouraïs) dans les siècles passés. Pour des raisons de sécurité évidentes, le sabre réel fut remplacé par un sabre de bois (bokuto ou boken) qui sert à la pratique des techniques de base (kihon), des éducatifs et des kata (formes codifiées).

La première Académie de kendo fut fondée en 1909 à Tokyo.

Dans le kendo moderne, pour les combats et la compétition, on utilise un sabre de bambou (shinai) ; le corps, lui, est protégé par une armure (bogu).

Le kendo est avant tout un art martial. A travers sa pratique et l’entraînement en salle (dojo) se dégage sa philosophie réelle : recherche de l’équilibre, de la plénitude et de la maîtrise de soi dans un esprit de paix.

L’enfant, la femme, l’homme qui pratique le kendo verra son agressivité disparaître au profit d’une combativité contrôlée qui lui servira dans tous les domaines de la vie.

Au fur et à mesure de ses progrès techniques, il acquiert confiance en lui. L’utilisation de son corps dans des séries de déplacements et de mouvements naturels, aboutira à un développement harmonieux de sa musculature et de sa souplesse.

Il apprendra également à travailler, améliorer ses réflexes et à coordonner les mouvements de son corps. Le port d’une armure de protection permet des combats où l’engagement est total, mais sans danger pour les pratiquants.

La compétition existe aussi en kendo. De nombreux championnats et critériums, tant pour les enfants que pour les adultes, permettent à tous d’aborder cette partie importante de la discipline.

En plus de l’extraordinaire gymnastique qu’il impose tant à l’esprit qu’au corps, le kendo enseigne la courtoisie et le respect de l’adversaire.

Il n'existe pas de signes extérieurs qui témoignent du niveau du kendoka. Pourtant il existe 16 grades :

-         grades inférieurs : 6e au 1er kyu

-         grades supérieurs : 1er au 10e dan.

Depuis la création des championnats du monde en 1970, les Japonais ont remporté tous les titres en individuel et par équipes.

L'équipe de France de kendo a remporté 7 titres consécutifs de championne d’Europe dans les années 1990.

En 2002, l’équipe tricolore remporte le titre européen par équipes chez les hommes et chez les femmes !

Kung Fu

Historique et principes

Kung fu (la boxe chinoise) veut dire “effort humain”.

Un art martial chinois très ancien (l’ancêtre des arts martiaux), inventé par un moine indien Bodhidharma (il enseigna une série de 18 mouvements destinés à fortifier l’esprit ainsi que le corps) autour de l’an 520. Le kung fu est philosophiquement très lié avec le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. C’est sans doute l’un des arts martiaux les plus pratiqués au monde avec le karaté. Il existe plusieurs centaines de styles de combat issues d’écoles différentes, chacun avec sa propre méthode d’entraînement (pour mieux développer la puissance et le durcissement des membres, l’équilibre et la sensibilité). Les mouvements sont inspirés des comportements animaliers (le tigre, le dragon, le serpent, la grue et le léopard). Le pratiquant utilise principalement des techniques à main ouverte avec des coups de pied, des pivotements du corps, des prises, des sauts, des bonds, des sauts périlleux et des chutes. La souplesse, l’équilibre, la vitesse et la coordination des mouvements jouent un rôle primordial. Tous les coups sont permis : coups de pieds et de mains, frappes aux points vitaux, saisies, immobilisation, étranglement et projection. C’est d’ailleurs l’un des arts martiaux les plus puissants et dangereux. L’acteur Bruce Lee (1940-1973), vedette des films d’arts martiaux, fut le grand protagoniste du kung-fu à travers le monde. Il inventa son propre style de kung fu, le “jeet kune do” ou la “voie du poing qui intercepte”.

Il existe plusieurs formes de combats et de compétitions : le combat sans contact, demi-contact ou full-contact. Notons également les combats à main libre ou avec des armes.

Les écharpes de couleur indiquent les différents grades.

 

Lexique

Kwoon : club de kung fu

Sifu : professeur de kung fu

Kuen : un ensemble d’exercices pratiqué dans un ordre précis

San shou : le combat full-contact limité

 

Le Temple de Shaolin

Les moines du Temple de Shaolin forment l’une des équipes les plus célèbres de démonstration de kung fu.

Le Temple de Shaolin se trouve à 700 km de Pékin. D’après la légende, un moine indien Bodhidharma (voir ci-dessus) fut à l’origine du bouddhisme “Chan” (Zen en japonais) au 6e siècle et s’installa dans ce lieu sacré où il enseigna sa méthode de combat, le Kung-Fu. Les Moines furent appelés en l’an 630 par l’empereur Tai Tsung pour se battre avec succès contre l’invasion mongole. Puis l’empereur donna l’autorisation au Temple de Shaolin de former 500 moines guerriers. Le temple fut détruit à plusieurs reprises. Depuis sa restauration et l’ouverture au public en 1978, c’est l’un des lieux les plus visités de Chine.

 

Kyudo

La voie de l'arc, un art martial japonais. On utilise un arc asymétrique en bambou ou en fibre de verre de 2,21 mètres. L'arc doit être tiré comme “l'eau qui coule”. La France compte une vingtaine de dojos (clubs).

Sambo

Le sambo (abréviation de défense personnelle sans arme) fut créé en URSS par Anatoli Kharlampiev. Cette synthèse des techniques de combat existantes fait appel, en outre, aux origines profondes des diverses méthodes d’arts martiaux. On peut dire que le sambo n’est pas seulement l’aboutissement de la lutte libre et du judo, puisque les adeptes de ces deux disciplines qui découvrent le sambo et qui sont immédiatement conquis, affirment qu’ils éprouvent une sensation de dépassement et d’enrichissement tout à fait particulière. Le sambo est, actuellement, le nec plus ultra de l’autodéfense. A partir de cet état, converti en discipline sportive, le sambo qui est géré par une Fédération Mondiale (F.M.S.) à laquelle est naturellement affiliée la Fédération française, se développe très rapidement dans les cinq continents et, particulièrement, en Europe de l’Est, au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne, en Hollande, en Italie, en Espagne, dans les pays arabes, en Afrique, en Océanie, et bien entendu en France où la Fédération française (F.F.A.S.) passe pour être la mieux structurée avec celle de l’ex-Union soviétique.

On trouve dans le sambo quelque cinq mille prises, une panoplie de techniques inégalées ! Le pratiquant, (masculin ou féminin) appelé “samboiste” est vêtu d’une veste étroite épousant le torse, bleue ou rouge, afin de distinguer les compétiteurs, laquelle est maintenue par une ceinture de couleur différente qui détermine un grade de valeur et qui s’insère dans la veste pour éviter le désordre dans la tenue qui se complète par un short et des chaussures de cuir souple. L’ensemble technique est constitué par de très spectaculaires “projections”, des “immobilisations”, de redoutables “clés” de bras et de jambes qui, réussies, amènent l’abandon de l’adversaire. Le sambo se pratique sur un tapis (comme la lutte et le judo). Le combat dure 6 minutes s’il va à son terme, ce qui est rare. Les compétitions, extrêmement dynamiques, se déroulent sous la direction d’un arbitre central, d’un juge et d’un chef de tapis.

Cocorico…Alain Destin en mi-moyen et Boubeker Ghemini en lourd furent sacrés champions du monde en 2001. Andrès Gracia en léger et Yvan Baranger en moyen remportent la médaille de bronze. La France termine à la 1ère place au classement général devançant la Russie et les Etats-Unis. 

 

Taï-Jitsu 

Discipline créée par Nagao. Tai-jitsu veut dire “technique du corps”. C’est un art martial fondé sur les principes de défense des écritures chinoises du Ve siècle. 

Capoeira

C’est un art martial d’autodéfense vieux de 500 ans, pratiqué au Brésil sur un rythme de musique de samba. 

Taï-chi chuan

“Le poing du faîte suprême”

Une gymnastique énergétique à l’aide d’un travail respiratoire. Une forme d’expression et de relaxation corporelle pratiquée surtout en Chine accompagnée des mouvements lents, circulaires et élégants, évoquant des coups de pieds et de bras et dissimulant des mouvements de combat. Le pratiquant doit harmoniser travail et respiration afin de permettre au jung (muscles), oi (énergie) et yi (pensée) de s’entremêler en un geste unique.

 

Yu yutsu

Yu yutsu dont les deux idéogrammes (caractères chinois) signifient littéralement art ou technique de la souplesse (“yu” veut dire “en douceur”). On voit ces termes orthographiés diversement car ce sont des transcriptions phonétiques, mais la signification reste la même.

Cet art, ces techniques permettaient non seulement de se défendre à mains nues contre toute sorte d’attaque armée ou non mais encore de s’imposer en mettant hors de combat son adversaire en douceur uniquement à l’aide de coups de pieds, d’étranglements, de crocs-en-jambe, de blocages d’articulations et d’atémis (coups portés aux endroits vitaux).

Durant l’époque féodale, de nombreuses écoles assuraient la transmission de ces méthodes de combat indispensables pour assurer la survie. La restauration Meiji (1867) bouleversa la société japonaise. Les seigneurs (shogun) perdirent leurs pouvoirs, les guerriers (samouraï) qui étaient à leur service se virent dans l’obligation de travailler pour subsister. L’enseignement du kyudo (tir à I’arc), du ken jutsu (art du sabre), du yu yutsu tombèrent en désuétude. Les samouraïs, maîtres d’arts martiaux durent arrêter leur enseignement faute d’élèves. C’est à ce moment que Jigoro Kano se mit à étudier, rechercher, sélectionner, améliorer, adapter un certain nombre de techniques de yu yutsu pour créer une véritable méthode d’éducation physique et mentale : le Judo.

 

 

 Autres sports aériens

Montgolfière 

Le premier vol d’un ballon à air chaud sans nacelle et sans passager eut lieu le 4 juin 1783, mis au point par les frères français Etienne (1745-1799) et Joseph Montgolfier (1740-1810). Le ballon à air chaud parcourut une distance de 2 km à une altitude de 2000 m au-dessus d’Annonay.

Les premiers aéronautes de l’histoire furent Jean-François Pilâtre de Rozier (1754-1785) et le marquis d’Arlande (1742-1809) qui effectuèrent dans un ballon d’air chaud un parcours de 12 km en 25 minutes à 1000 m au-dessus de Paris le 21 novembre 1783 (entre le château de La Muette et la Butte-aux-Cailles.

Le 19 octobre 1783, Pilâtre avait déjà fait une première tentative dans le ballon des frères Montgolfier montant à 20 mètres

Deux ans plus tard, le 7 janvier 1785, le Français Jean-Pierre Blanchard (1753-1809) et son coéquipier, l’américain John Jeffries (1745-1819), traversaient la Manche en vol libre en 3 heures avec un départ de Douvres et une arrivée sur un arbre près de Boulogne-sur-Mer. 

Records

L’altitude de 15780 m dans la stratosphère fut atteint dans une capsule pressurisée en mai 1931 par deux Suisses : Paul Kipfer et Auguste Piccard (1884-1962). Ce dernier fut l’inventeur de la cabine pressurisée ainsi que du ballon stratosphérique. C’est également le grand-père de Bertrand, le premier à réussir le tour du monde en ballon sans escale en mars 1999.

 

Les 20 000 m d’altitude furent atteint en 1935 par deux américains : Albert Stevens et Orvil Anderson. Un record qui durera 20 ans !

 

Le record d’altitude est établi en mai 1961 par le commandant Malcolm Ross et le lieutenant Victor Prather de l’US Air Force à 34668 m. Victor Prather se tua par noyade lors de l’amerrissage dans le Golfe du Mexique.

 

La première traversée de l’Atlantique reliant le Maine et la France fut réalisée par les Américains Ben Abruzzo (1930-1985), Maxie Anderson (1934-1983) et Larry Newman en août 1978 : 4997 km en 138 heures et 6 minutes de vol.

 

La première traversée du Pacifique entre Nagashima au Japon et San Francisco a eu lieu en novembre 1981 effectuée par Ben Abruzzo, Larry Newman aidé du Japonais Rocki Aoki.

 

L’espace aérien de l’ex-URSS fut survolé en 1992 par le Russe Vladimir Djanibekov (13-5-42) dans un ballon supérieur gonflé à l’hélium et à l’intérieur un ballon à l’air comprimé (Earthwinds).

 

Le record de durée de vol sans escale et ravitaillement en air était de 9 jours, 17 heures et 51 minutes détenu en février 1998 par Bertrand Piccard (1-3-58) SUI, Wim Verstraeten BEL et Andy Nelson GBR avec leur ballon/aéronef “Breitling Orbiter 2” parcourant une distance de 8473 km. Ils n’ont pas pu continuer leur vol suite à un refus de survol de la Chine. L’ancien record de 9 jours, 3 minutes et 44 secondes appartenait à l’Américain Dick Rutan (1-7-38) depuis 1986 à bord de son aéronef “Voyager”.

 

En août 1998, le milliardaire et aventurier américain Steve Fossett (22-4-44) a dû interrompre sa quatrième tentative à cause d’un orage de grêle au large de la Nlle Calédonie après avoir parcouru 22 910 km en 8 jours et demi (record mondial).

 

Fin décembre 1998, l’Américain Steve Fossett, le Suédois Per Lindstrand et l’Anglais Richard Branson (18-7-50), patron de Virgin, ont renoncé à leur tentative au huitième jour, bloqué par une dépression au large d’Hawaii, après avoir survolé 20 000 km à bord de leur aérostat “ICO-Global Challenge” (de 14 tonnes).

 

En février 1999, les deux britanniques Colin Prescott et Andy Eldon sont restés 17 jours et 18 heures dans leur ballon “Cable and Wireless” avant d’amerrir au large du Japon à cause d’un météo défavorable.

 

Le dernier exploit du 20e siècle!

Le 20 mars 1999, le Suisse Bertrand Piccard (1-3-58, psychiatre) et petit-fils d’Auguste (inventeur de la cabine pressurisée) associé au Britannique Brian Jones (27-3-47, ancien pilote de la Royal Air Force) ont réussi le premier tour du monde en ballon sans escale, au bord de leur ballon de 55 mètres de haut, le “Breitling Orbiter 3”. Ils ont survolé vingt territoires, deux océans dont le redoutable Pacifique, grâce à la force du vent (variant entre 120 km et 180 km/h avec des pointes à 200 km/h) soit 46 759 kilomètres en 19 jours, une heure et 49 minutes sans escale.

 

En 2001, lors de la Coupe des Charlottes, l’équipage de Franck Dinet a réalisé le plus grand thermique de l’histoire.

 

En juillet 2002, le grand aventurier, l’Américain Steve Fossett (22-4-44) a bouclé le premier tour du monde en solitaire sans escales à bord du ballon, le Spirit of Freedom, en 13 jours 12 h 16 minutes. Parti le 19 juin, arrivé le 2 juillet, il a parcouru 31 266 km à une vitesse moyenne de 96,7 km/h avec des pointes à 160 km/h.  

 

Le trophée le plus prestigieux est la Coupe Gordon Bennett,du nom du fondateur du Herald Tribune qui créa cette course en 1906. L’épreuve se déroule entre les 20 meilleurs spécialistes mondiaux. La 47e édition en 2003 fut remportée par les frères français Vincent et Jean-François Leys, déjà vainqueur en 1997, 2001 et 2002.

 

A retenir : la circonférence de la Terre, à l’équateur, est de 40 075 km. Jones et Piccard ont bouclé le tour officiel en 42 810 km vue leur trajectoire coupée pour rechercher des meilleurs courants. Un tour du monde à la voile est de 46 000 km.

 

ULM

1982 voit le premier rallye Londres-Paris. C’est en 1975 que les Américains inventèrent l’U.L.M. en montant des petits moteurs sur un delta-plane. Un U.L.M. doit peser moins de 150 kg et voler au moins à 40 km/h.

Parmi les meilleurs du monde figurent les français, Samir Elari et Catherine Almaric, champions d’Europe en 2000 et 2002 et champions du monde en 2001.

 

Boomerang

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Sport moderne d’adresse et d’endurance issu d’une pratique ancestrale de chasse aux oiseaux. Le boomerang trouve son origine dans la préhistoire, mais sa découverte, en Australie, date du XVIIIe siècle seulement. On a trouvé des preuves de son existence en Europe et en Afrique. La tombe du Pharaon Toutankhamon contenait de nombreux boomerangs.

 

L’Association australienne de boomerang fut fondée en 1969. Dans son sillage, de nombreuses associations nationales virent le jour, un peu partout de par le monde.

Les aptitudes au vol et au retour d’un boomerang sont dues à sa forme, coudée ou angulaire, aux profils de ses pales et à un rapport subtil dans la répartition de sa masse et de sa surface. Éminemment variable, le poids d’un boomerang moderne ne dépasse guère 150 grammes, et son envergure 50 centimètres; mais il en existe de beaucoup plus réduits.

Le bois contreplaqué et les matières plastiques sont couramment employés pour la fabrication des boomerangs modernes; mais, dans le commerce, on trouve le meilleur et le pire.

 

Le geste du lancer s’apparente à celui du service au tennis, et le rattrapage en vol demande un jeu de jambes comparable, lui aussi, à celui du tennis. La dépense énergétique peut être la même.

 

Il existe plusieurs centaines de milliers de pratiquants, au moins occasionnels, dans le monde, dont, en France, quelques dizaines de milliers pour environ cinq cent lanceurs entraînés. De nombreux tournois nationaux et internationaux ont lieu chaque année, avec différents types d’épreuves mettant en jeu la précision du retour au lanceur, l’aptitude au rattrapage, la plus grande distance atteinte.

 

Le record du monde de distance, hors compétition et officiellement contrôlé, a été établi, en 1989, par le Français Christian Jabet, avec un lancer à plus de 149 mètres, avant retour de l’appareil derrière le lanceur. Un autre Français, Stéphane Marguerite, a effectué, la même année, 801 rattrapages consécutifs. Il existe deux écoles de pratique et de compétition : l’une, d’inspiration américaine, au style rapide et nerveux, mettant en jeu des appareils de petite taille; l’autre, d’inspiration plus traditionnelle, avec des appareils au vol puissant et spectaculaire.

 

Le boomerang a inspiré une abondante littérature. Il a aussi été l’objet d’exploits peu banals, tels que des lancers au Pôle Sud, au sommet du Mont-Blanc, de l’Himalaya,…

 

Il existe à Lure, en Haute-Saône (70), le musée historique du boomerang et des bois de jet - Collection Jacques Thomas.

Adresses utiles :

France Boomerang Association, B.P. 62, 91002 Evry Cedex.

La Pérouse Boomerang Club de France, 6, rue des Etats-Généraux, 78000 Versailles.

 

 

Cerf-volant

 

Il est né en Chine, il y a 2 mille ans conçu par un général chinois qui tendit son drapeau sur des baguettes en croix pour que ses troupes pouvaient le repérer de loin.

Jadis considéré comme un talisman contre les forces du mal et utilisé pendant les rites ou des cérémonies religieuses dans les pays asiatiques, l'utilisation du cerf-volant est devenu au fil du temps un jeu d’enfant et au fil du temps une véritable activité sportive grâce à l’utilisation des fibres de verre et de carbone et des toiles de spi.

Les deux hauts lieux français du cerf-volisme sont les “Rencontres internationales” de Berck-sur-Mer (en avril) et de Dieppe (tous les 2 ans en septembre).

 

De plus en plus on utilise le cerf-volant dans la pratique de certains sports de glisse. Ils ont connecté à des appareils comme la planche à voile (kitesurf), le char à voile, les rollers, les skis (notamment utilisé lors des expéditions polaires)

 

Autres utilisations du cerf-volant :

L’emploi des cerf-volants pour pêcher l’orphie dans les îles Célèbes en Indonésie ;

L’emploi scientifique utilisé par les météorologues et les topographes ;

Outil de combat tel le rokkaku, le cerf-volant de combat japonais, né de traditions ancestrales ;

Cible pour les exercices de tir utilisé par les militaires américains et britanniques pendant la Seconde Guerre Mondiale ; 

 

Le record du monde de saut en longueur avec un cerf-volant est de 83,80 m.

Frisbee

On doit le jeu du frisbee aux étudiants de la célèbre université de Yale an Connecticut, qui ,en 1947 , se lançaient des moules à tartes venant du pâtissier Joseph Frisbie. Un an plus tard, un dénommé Frederick Morrison déposa le brevet d'un disque en plastique. Plus tard, la société californienne Wham-O racheta les droits et donna le nom 'frisbee' à ce jeu de loisirs.

 

 

 Autres sports de balle

Ballon au poing

Les jeux de paume ont une origine très lointaine. Déjà dans l’Antiquité, les Grecs pratiquaient un jeu aux règles identiques : “la Phaeninde”. Plus tard, le ballon au poing gagna la Gaule grâce aux Romains et s’installa comme divertissement au Moyen Age. Louis XIII jouait également au ballon au poing. 

Les règles du jeu :

Un grand principe : le “gagne terrain”. Le ballon est frappé à l’aide du poignet protégé par une bande de toile. Le foncier de l’équipe côté tir, engage la partie. Il doit envoyer le ballon au-delà de la ligne de corde. Les deux équipes composées de 6 joueurs, répartis sur l’ensemble du terrain (longueur : 65 m ; largeur : 12 m), se renvoient directement le ballon de volée ou du premier bond (les passes étant interdites). Dans le cas où le ballon n’aurait pu être renvoyé avant le 2e bond (que celui-ci se fasse à l’intérieur ou à l’extérieur du terrain), on repérera le point où il aura été arrêté, ou l’endroit où il aura coupé la ligne par le placement d’un petit piquet mobile appelé “chasse”. Cette “chasse” sera posée sur une des lignes longitudinales du terrain au point extrême atteint par le ballon. La chasse indique donc une ligne imaginaire qui sépare le terrain en 2 parties. Quand elle est posée, les 2 équipes changent de camp. Il s’agit maintenant pour elles d’envoyer le ballon dans le camp de l’adversaire ainsi délimité, de sorte que ce dernier ne puisse le reprendre et marquer ainsi un “quinze”. Pour marquer un jeu, il faut quatre “quinze” (15, 30, 40 et jeu). L’équipe qui la première atteindra 7 jeux s’adjugera le gain de la partie.

 

Le ballon pèse 500 g et est en vessie de caoutchouc à valve recouverte de cuir de vache.

 

Le ballon au poing est surtout pratiqué en Picardie et compte 2 000 joueurs. 

Balle au tambourin

Jeu de balle descendant de la longue paume. Il a, par des formes variées, traversé les civilisations pour arriver au siècle dernier en 1870 (introduit par des tonneliers italiens) à sa forme moderne, et prendre alors le nom de l’instrument utilisé pour frapper la balle.

 

Ce jeu se joue comme le tennis mais sans filet avec le même décompte.

La rencontre de 2 équipes de 5 joueurs évoluant en 2 camps opposés donne le caractère de sport d’équipe où l’individualité domine à chaque échange de balle. Par le biais d’une balle lancée jusqu’à 250 km/h, les joueurs relancent sans cesse sur le terrain (goudron ou terre battue).

Les parties sont donc comptées à la façon du tennis (15, 30, 45 puis jeu) et se gagnent en une manche de distance de 16 ou 13 jeux selon les catégories avec application de la règle de l’avantage en cas d’égalité à 45.

Quelques règles :

Les limites du terrain font partie intégrante de l’aire de jeu. La ligne médiane s’appelle “basse”. Les équipes changent de camp tous les 3 jeux. La balle peut être frappée à la volée ou au premier bond.

On perd le quinze quand :

Le batteur, exécutant le service, empiète sur la ligne de fond et entre dans le terrain de jeu.

La balle, lancée ou relancée, ne dépasse pas la ligne médiane ou sort des lignes du périmètre du terrain.

La balle est renvoyée avec n’importe quelle partie du corps à l’exception de l’avant-bras qui tient le tambourin.

La balle est touchée successivement par plus d’un joueur de la même équipe.

Un joueur pénètre dans le camp adverse.

Les joueurs : deux “Fonds” dont un, le batteur, assure la mise en jeu, un “Tiers” et deux “Cordiers”.

 

Le tambourin mesure 28 cm de diamètre.

Pour la seule mise en jeu : le battoir, 18 cm de diamètre et prolongé d’un manche (80 à 100 cm hors tout).

 

Le jeu de balle au tambourin est surtout pratiqué dans l’Hérault et compte 2 800 joueurs.

 

Croquet

Les Irlandais ont inventé le croquet. Ils s’en inspirèrent du jeu de mail, joué il y a 1000 ans en France. Les règles ont été établies en 1857 en Grand Bretagne. Le croquet, pratiqué par adultes et enfants, consiste à faire passer des boules de bois sous plusieurs arceaux à l’aide d’un maillet. La World Croquet Association organise des compétitions.

 

Jeu de paume

 

“Roi des jeux - jeux des Rois”

C’est le jeu de balle ancêtre du tennis et du squash dont les origines remontent au Moyen Âge. De la Renaissance à la Révolution, c’était le jeu des Rois surtout sous le règne de Louis XIII (1610-1643). Le jeu de paume fut pratiqué en salle rectangulaire (Paris en compta 200 à l'époque de la Renaissance), en plein air ou dans les fossés des châteaux. Sous le règle de Louis XIV qui préférait le billard, l'aristocratie se détourna du jeu de paume. Les salles se sont peu à peu vidées. Molière installa par exemple son Illustre Théâtre dans une ancienne salle de paume, la salle des Métayers.

Le but du jeu est de faire mourir la balle dans le camp de l’adversaire. Il n’y a pas de filet. La surface des deux camps n’est pas immuable; ni égale. Le Jeu de Paume a donné naissance à deux disciplines :

La longue paume : jeu de plein air qui peut se jouer à 1 contre 1, 2 contre 2, 4 contre 4 et 6 contre 6. Le terrain fait 60 m de long et 14 m de large au maximum avec pour filet une tresse de 2 mm d’épaisseur mise sur le sol. Jadis jouée à la main, la raquette de 300 g est aujourd’hui à petit tamis (20 cm) et long manche. La balle en liège pèse environ 15 g. Les points sont identiques au tennis.

La courte paume : jeu en salle (longueur 30 m, largeur 9,5 m, sol en carreau avec filet au milieu). La balle est plus lourde (65 g) et les raquettes sont presque identiques à celles de tennis (plus petites). On joue avec les murs et les pans inclinés.

Les premiers championnats de France furent créés en 1901 pour la courte paume et en 1892 pour la longue paume.

Actuellement on compte quelque 200 licenciés en France (concentrés dans la Somme et l’Oise), trois salles dont celle du château de Fontainebleau, 12 000 pratiquants dans le monde surtout en Angleterre et Australie.

 

Pelote Basque

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Les différentes disciplines de la pelote basque, issues du jeu de paume sont :

 

- La pala et la paleta qui se jouent sur un trinquet (une combinaison de murs formant un carré autour des joueurs), en mur à gauche, et en place libre. La pala se rapproche le plus du squash.

La main nue qui se joue en trinquet, en place libre et en mur à gauche. On joue les matches de 22, 30 ou 50 points, deux contre deux ou en tête-à-tête.

Parmi les grands pelotari de main nue fronton, notons l’Espagnol Titin III (13-1-69) et le Basque français Manuel Martiarena.

et

Garcia Daniel (1-5-61) ESP. Six fois champions du monde en paleta et pala.

Garrido Ricardo (20-8-62) ESP. Cinq fois champion du monde en paleta et pala.

Bergerot Arnaud FRA. Champion du monde en trinquet à paleta cuir en 2002 associé à Christophe Cazemayor.

 

- La petite et grande chistera (panier d’osier fixé au poignet). Elle se pratique sur un fronton(place libre de 100 mètres de long et 16 à 18 mètres de largeur).

- Le petit ou “Joko Garbi” se joue en mur à gauche ou en place libre tandis que la grande Chistera se joue en place libre.

- Le rebot se joue en place libre comme le tennis, sans filet.

- La cesta punta se joue avec un grand chistera sur un mur à gauche et des pelotes beaucoup plus rapides. En 2000, les Français Pierre Etxalus et Eric Irastorza remportent la médaille d’or lors des championnats du monde.

 Autres sports de combat

 

Boxe américaine 

On utilise les poings et les pieds uniquement au-dessus de la ceinture. 

La boxe américaine ou “full contact” est un mélange de boxe anglaise et de karaté. C'est un sport de percussion avec les poings et les pieds, exigeant des pratiquants une somme de qualités telles que le courage, l’engagement, la souplesse, l’adresse, la coordination, l’intelligence, la vitesse - tant d’exécution que d’anticipation -, et surtout le respect de l’autre dans tous les sens du terme.

Le full contact interdit les coups directs portés au-dessous de la ceinture ainsi que les coups de genou et de coude.

 

Les combats de boxe américaine se déroulent sur un ring en plusieurs rounds de 2 minutes, espacés d’une minute de repos, pendant laquelle le boxeur est conseillé et soigné, si besoin est, par deux assistants.

Il existe 18 catégories différentes s'échelonnant de moins de 50,5 kg (mouche) à plus de 95 kg (cat. super lourds).

La méthode de cotation est administrée par trois juges et comptabilisée par un marqueur. Chaque juge donne ses points à chaque round. Il jugera de la manière suivante :

10 à 9,5 pour un avantage,

10 à 9 si le combattant est dominé, ou a été compté (knock down).

Rarement 10 à 8, ce qui équivaudrait à une domination écrasante.

Les combats peuvent être gagnés aux points (91 % le sont) ou par K.O. (seulement 9 %).

Les combats sont dirigés par un arbitre qui sanctionnera les fautes par des points négatifs, décomptés au fautif par le marqueur.

Chaque combattant est sous la surveillance d’un juge spécialisé qui comptabilise les coups de pieds (un minimum de 8 effectifs est obligatoire par round).

Seuls, les coups de poings, de pieds au-dessus de la ceinture, à la face, au thorax et sur les côtés du buste sont permis.

Les coups dans les jambes, sur et derrière la tête, ainsi que dans le dos sont prohibés.

Dès qu’une partie du corps de l’adversaire, autre que les pieds, touche le sol, on doit arrêter le combat.

Sur le ring, l’arbitre est le seul maître ; le combat peut cependant être arrêté par le coach d’un combattant et pour le faire, il doit jeter “l’éponge”. Le médecin fédéral peut également, à n’importe quel moment d’un combat, prendre la décision d’arrêter un boxeur.

Les boxeurs sont torse nu, habillés d’un pantalon et d’une ceinture marquant leur grade. Ils sont munis d’une paire de gants (8 ou 10 onces suivant la catégorie de poids), de protèges pieds, de protèges tibias, d’une coquille, de protège dents et d’un casque jusqu’aux juniors.

 

Il existe une autre forme de compétition appelée “semi contact” où les coups ne sont pas enchaînés. Les points sont attribués directement, à chaque fois qu’un coup de pied ou de poing fait mouche. L’arbitre stoppe les protagonistes et attribue le ou les points, puis il fait reprendre le combat jusqu’à la limite du temps de 2 minutes. Dans cette forme de boxe américaine, les boxeurs sont casqués.

 

Enfin, le “light contact”, une forme d’assaut technique où le jugement tient compte de la prestation technique des combattants, c’est la boxe américaine sans agressivité.

 

Pour les enfants, il y a le “school fighting” qui est un moyen d’éveil et d’éducation sportive. Les féminines ne sont pas oubliées puisqu’elles pratiquent la compétition avec des protections adéquates à leur morphologie. Elles pratiquent également la “Gymnastique américaine” issue des exercices d’assouplissement et d’étirements spécifiques à la boxe américaine, agrémentée de conditionnement physique et de chorégraphies. 

Boxe thaïe 

Sont autorisés : les frappes avec les poings, les tibias, les genoux et les coudes; les corps à corps, les coups portés dans les jambes et les projections.

Le “muay thaï”, un sport de combat ou de self-défense, spectaculaire, originaire de Thaïlande, où tous les coups sont permis : avec les pieds, genoux, coudes et poings. Les coups interdits sont les coups de tête et les coups aux yeux.

En Thaïlande, les jeunes garçons espèrent sortir de leur misère grâce à la boxe.

Friands de ce sport, les spectateurs et surtout les Chinois et les Japonais, engagent des paris importants pendant les combats. Il y a environ dix milles boxeurs thaïlandais mineurs qui, depuis l’âge de 6 ou 7 ans, vivent dans des camps d’entraînement en espérant faire vivre leurs familles dès qu’ils ont atteint 15 ans, l’âge minimum pour devenir un boxeur thaï professionnel.

La plupart des combats de boxe thaïe ont lieu dans un lieu mythique, le “Lumpini Stadium” à Bangkok.

Vu l’intensité et la rapidité des combats, la boxe thaïe se déroule au maximum en 5 rounds de 3 minutes chacun (minimum en 3 rounds) avec un intervalle de 2 minutes entre chaque round.

Il y a trois juges dont le juge arbitre à l’intérieur du ring.Chaque round (ou reprise) est noté sur 5 points maximums.

Les boxeurs portent des gants, (min.113,3 gr, max. 172 gr), et leurs pieds sont recouverts de bandages de la cheville au tibia.

Le ring (forme carrée) mesure au minimum 6,10 m et au maximum 7,30 m.

Traditionnellement avant chaque combat en Thaïlande, les boxeurs effectuent des rites inspirés de l’histoire de leur pays.

En pleine expansion depuis une quinzaine d’années en Europe, des championnats d’Europe sont organisés qui ont vu les sacres de Français, d’Anglais et de Hollandais. 

 

 

K-1 

Sport de combat de contact spectaculaire, issu du karaté, kung-fu, kick-boxing, kempo (art martial chinois)

Les coups de pied, de genou et de poing sont permis.

Les coups de coude et de corps à corps ne sont pas permis. 

Le tournoi japonais K-1 qui se dispute chaque année dans le fameux Tokyo Dome est le tournoi le plus prestigieux pour les poids lourds. 

 

Le kick-boxing, né au Japon dans les années 60, est un sport de combat mélangeant les techniques de coup de pieds du karaté, de la boxe thaï et du taekwondo aux techniques de coups de poing de la boxe anglaise. Les coups sont véritablement portés.

 
Sports de montagne

Alpinisme

L’ascension d’une montagne au travers les rochers, sur parois enneigées et sur les glaciers.”

Il y a trois disciplines : la randonnée (nécessitant aucun équipement spécial), l’ascension des glaciers et la varappe ou escalade.

La pratique de l’alpinisme remonte à très longtemps. Les hommes ont toujours essayé de franchir les sommets des montagnes depuis l’éternité.

En 218 avant J.-C., Hannibal traversait les Alpes avec ses 37 éléphants et ses 9 000 hommes.

En 126, l’empereur Hadrien grimpa l’Etna pour contempler le lever du soleil.

 

L’un des premiers alpinistes fut le français Antoine de Ville, qui, au service de l’empereur Charles VIII, gravissait, à l’aide de cordes et d’échelles de siège, le mont Aiguille (2 086 m) dans le Vercors en 1492.

 

Parmi les évènements et les exploits qui ont marqué le développement de ce sport, citons quelques dates phares

- 1760. Horace Bénédict de Saussure escalade le Brévent dans le vallée du Mont-Blanc. Il est l’un des pères de l’alpinisme.

- 1786. Première ascension du Mont-Blanc par Jacques Balmat et Michel Paccard (1757-1827), tous deux originaires de Chamonix.

- 1809. Marie Paradis, également de Chamonix, devient la première femme à gravir le sommet du Mont Blanc.

- 1821. Fondation de la première Compagnie des Guides à Chamonix.

- 1857. Le premier club alpin fut fondé à Londres. A cette époque, 180 grands sommets à travers le monde furent gravis dont la plupart par des cordées britanniques.

- 1865. L’une des dernières grandes difficultés, l’ascension du Cervin fut réalisée par une cordée dirigée par Edward Whymper (1840-1911) GBR.

- 1938. La face nord de l’Eiger est franchie par une équipe allemande-autrichienne (Vörg, Heckmair, Harrer et Kasparek).

 

L’Himalaya

Au 20è siècle, les alpinistes s’attaquent à l’Himalaya et aux faces nord des sommets européens. L’équipement s’améliore avec l’introduction du crampon à 10 pointes, du court piolet à glace, des pitons et mousquetons vers 1909. L’ascension des sommets de l’Himalaya pose des problèmes au niveau de l’adaptation à l’altitude et des dénivelés.

Les quatorze sommets « 8000 » dans l’Himalaya

-          Everest CHN/NEP                     8 850 m (nouvelle mesure avec GPS ; 8 848 m avant 1999; gravi en 1953)

-          K2    (CHN/PAK)                       8 611 m (gravi en 1954)

-          Kangchenjunga (IND/NEP)         8 586 m (1955)

-          Lhotse (CHN/NEP)                    8 516 m (1956)

-          Makalu  (CHN/NEP)                  8 485 m (1955)

-          Cho-Oyu (CHN/NEP)                 8 188 m (1954)

-          Dhaulagiri  (NEP)                      8 167 m (1960)

-          Manaslu  (NEP)                        8 163 m (1956)

-          Nanga Parbat  (NEP)                 8 125 m (1953)

-          Annapurna (NEP)                      8 091 m (1950)

-          Gasherbrum 1 (CHN/PAK)         8 068 m (1958)

-          Broad Peak (CHN/PAK)            8 051 m (1957)

-          Gasherbrum 2  (CHN/PAK)        8 034 m (1956)

-          Shisha Pangma (CHN)              8 027 m (1964)

 

Les Jésuites furent les premiers européens à traverser l’Himalaya: en 1624 ils ont franchi le col de La Mana (5 600 m) au Tibet.

 

L’altitude de la montagne la plus haute du monde, l’Everest fut calculée par le Survey of India en 1852. Appelé jadis le pic XV, il est rebaptisé ‘Everest’ en 1859, du nom du chef du bureau topographique des Indes (le Survey), Georges Everest qui localisa la montagne en 1841.

 

Parmi les évènements et les exploits qui ont marqué le développement de l’alpinisme dans l’Himalaya, citons quelques dates phares :

1921. La première expédition composée d’alpinistes et de porteurs (sherpa) pour explorer l’Everest est dirigé par le colonel Charles Howard-Bury (1883-1963). Ils atteignent une altitude de 8 320 m (7 membres périrent).

1924. Trois Anglais, George Mallory, Andrew Irvine et Edward Norton explorent l’Everest par la voie nord. Mallory et Irvine disparaissent à 300 mètres du sommet. A ce jour, personne ne sait si leur expédition a réussi. Le corps de Mallory fut retrouvé en mai 1999 à 8 300 mètres (un piolet fut retrouvé en 1933 à 8 400 mètres).

 

Le Tibet, envahi par les Chinois en 1950, resta fermé aux alpinistes pendant une trentaine d’années. Depuis 1980, le Tibet autorise à nouveau les passages des alpinistes.

 1950. La première ascension d’un 8 000 m réussi le 3 juin par une cordée française, dirigée par Maurice Herzog (né en 1919), Lionel Terray et Louis Lachenal, l’Annapurna (8 078 m).

1953. Le “toit du monde”, l’Everest (8 850 m selon les dernières estimations datant de 1999) fut gravi le 29 mai à 11h30 par le Néo-Zélandais Edmund Hillary (1919-2008) et le Sherpa Tenzing Norgay (1914-1986) à l’aide d’appareils à oxygène. En 1952, l’alpiniste suisse André Roch fut une tentative en ouvrant la voie ‘népalaise’ accompagné également par Tenzing. Il échoua à 200 du sommet de l’Everest !

1954. Le K2, 2e plus haut sommet du monde (8 611 m) fut franchi par une cordée italienne. Tous les grands sommets des 4 continents furent vaincus dans les années 50/60. Dorénavant, les cordées essaieront d’ouvrir d’autres voies de plus en plus rapides et techniquement difficiles pour atteindre les sommets.

 Tous les grands sommets des 4 continents furent vaincus dans les années 50/60. Dorénavant, les cordées essaieront d’ouvrir d’autres voies de plus en plus rapides et techniquement difficiles pour atteindre les sommets. 

 

D’autres grands exploits :

-          Reinhold Messmer ou Messner (17-9-44) ITA, considéré comme étant l’un des plus grands alpinistes du siècle, réalisa l’ascension de l’ensemble des quatorze sommets au-dessus de 8 000 m (dont deux en solo : l’Everest en 1980 (face nord) et le Nanga Parbat en 1978) et cela sans d’apport d’oxygène ! En 1986, il gravissait les deux derniers sommets, le Lhotse et le Makalu. En 1989/90 il traversa l’Antarctique. Il participa à 26 expéditions en gravant 18 sommets de plus de 8000 mètres.

-          En 1987, le Polonais Jerzy Kukuczka (1948-1989) devient le deuxième à avoir franchi les 14 géants. Cette fois-ci à travers des nouveaux itinéraires de plus en plus audacieux, effectués même en hiver ! Il perdit la vie en 1989 sur le Lhotse.

-          En 1995, le Suisse Erhard Loretan (28-4-59), fut le troisième alpiniste à gravir les quatorze 8 000 mètres himalayens.

 

  La course aux 14 "8000" entre femmes alpinistes européennes et asiatiques :

Début août 2009, l'alpiniste sud-coréenne Oh Eun-sun (43 ans) est devenue la première femme à conquérir treize des quatorze sommets à plus de 8000 mètres sans apport d'oxygène. Il lui reste à franchir l'Annapurna. Cette ascension est prévue pour l'automne.

D'autres exploits féminins : l'espagnole Edurne Pasaban (35 ans) espère devenir au printemps 2010 la première femme à  gravir les quatorze 8000 m de la planète, avant ses deux rivales européennes, l'Autrichienne Gerline Kaltenbrunner et l'Italienne Nives Meroi. Fin mai 2009, elle est devenue la première femme à  escalader douze sommets de plus Mde 8.000 mètres (les deux qui lui manquent: le Shisha Pangma prévu l'automne 2009 puis l'Annapurna au printemps 2010).

La Sud-Coréenne Mi-Sun Go s'est tuée en juillet 2009 en redescendant du Nanga Parbat (8126 m) après en avoir atteint le sommet, son 11e "8000". Elle avait gravi ses onze premiers sommets en un temps record depuis 2006 et espérait boucler les 14 "8000" dès 2009. 

De nos jours avec un équipement léger et minimal, des records de ‘vitesse’ sont battus sur des voies d’accès techniquement très difficiles, cela de préférence en solitaire et sans apport d’oxygène.

 

Spécial Everest

Première ascension de la face sud : Edmund Hillary NZE et son sherpa Tenzing Norgay IND le 29 mai 1953.

Première de la face nord : Wang-Fu-chou, Konbu Gonpa et Chu Yin-hua, tous Chinois, en 1960.

Première de la face ouest-nord : Tom Hornbein USA et Willi Unsoeld en 1963.

Première de la face ouest : Andrej Stremfeld YOU et Jernej Zaplonik YOU en 1979.

Première de la face est : les Américains Lou Reichart, Kim Momb et Carlos Buhler en 1983.

Première femme : Junko Tabei JAP le 16 mai 1975.

Première Européenne : Wanda Rutkiewics en 1978. C’est également la première femme à avoir atteint le sommet du K2, et cela sans oxygène !

Premier Français : Pierre Mazeaud, Jean Afanassieff et Nicolas Jaeger le 15 octobre 1978.

Premiers sans appareils à oxygène : Reinhold Messner ITA et Peter Haberer AUT en 1978.

Première en solitaire (face nord) : Reinhold Messner ITA le 20 août 1980.

Premier sans oxygène : Reinhold Messner ITA et Peter Habeler AUT le 8 mai 1978.

Premiers à skis : Yuichiro Miura JAP en 1970 ; Davo Karnikar SLV en 2000 ; Hans Kammerlander ITA en 1996 sur l’arête nord.

Premier en snowboard : originaire de Chamonix, Marco Siffredi a descendu en une seule traite la face nord de l'Everest en mai 2001 en moins de 2h30 ! Il est porté disparu en septembre 2002 lors d’une autre tentative, à l’âge de 23 ans.

Premier en parapente : le Français Jean-Marc Boivin est le premier à descendre le sommet en parapente en septembre 1988 en rejoignant le camp II à 6 500 m après 12 minutes de vol. Le coupe français Bertrand et Claire Roche ont effectue en mai 2001, la première descente en parapente biplace. Ils se sont posés à 6 400m.

Plus vieux grimpeur : le Japonais Yuichiro Miura (né le 12 octobre 1932) à soixante-dix ans et 222 jours en 2003. Le 26 mai 2008, il a amélioré son propre record âge de 75 ans, 7 mois et 14 jours !

Plus jeune grimpeur : Temba Tsheri à 16 ans. 

 

10 heures 56 minutes et 46 secondes : c’est l’ascension la plus rapide jamais réalisée de l’Everest (du camp de base), réalisé lors des festivités pour le cinquantenaire de la conquête du sommet, par le Sherpa, Lharkpa Gelu en mai 2003. 

D’autres records : 12 heures et 45 minutes par Pemba Dorje, 15 heures et 56 minutes par l'illustre sherpa Babu Chiri en 2000. En 1999, il est resté 21 heures au sommet sans apport d'oxygène, ce qui constitue un autre record. Babu Chiri mourut en avril 2001 à l'âge de 36 ans lors d'une chute à 6 500 m sur le côté sud de l'Everest. Il a réussi 10 ascensions de l'Everest. 

 

Concernant l’Everest : chaque année entre mai en juin, quelques centaines d'alpinistes atteignent le 'Toit du monde'. Par example : entre 1953 et 2003, on compte quelque 1000 ascensions réussies pour plus de 10 000 tentatives.

Environs 580 Sherpas (peuple originaire de la vallée du Solo Khumbu) ont atteint le sommet pour 1651 expéditions. Cinquante-six entre eux ont perdu leurs vie (sur un total de 175 alpinistes).

 

Dix-neuf ascensions de l’Everest : c’est le record absolu, établi par le sherpa népalais Appa Sherpa (né en 1960), surnommé Monsieur Everest' ou 'Super Sherpa' le 21 mai 2009 à 49 ans ! Aucun des alpinistes ayant atteint le sommet, a réussi autant d’ascensions. Il avait réalisé sa première ascension le 10 mai 1990. Chez les non-Sherpa, le record est détenu par l'Américain Dave Hahn qui l'a gravi onze fois (la dernière fois en mai 2009). 

Pour six alpinistes qui atteignent le sommet de l’Everest, un ne revient pas vivant ! On estime pas moins de 211 alpinistes qui ont trouvé la mort pour l'Everest dont quinze en 1996 et onze en 2006.

 

 

L’escalade

 

Ce sport très prisé depuis une vingtaine d’années (40 000 licenciés français), consiste à grimper à mains nues des falaises, rochers ou autres parois verticales.

Il en existe deux formes :

- L’escalade en nature : falaises, rochers, calanques, cascades de glace (dry tooling), etc,. Exemples : falaises du Yosemite Park en Californie, les gorges du Verdon en France.

- L’escalade en salle sur des murs artificiels (dalles, dévers, pans ou toit) pouvant atteindre entre 20 et 40 mètres de haut (le record français est de 46 mètres en façade d’immeuble à Vaulx-en-Velin près de Lyon), 16 mètres de large et avec plus de 10 mètres d’avancée surplombante.

Cette discipline s'est développée au début des années 90. Il existe des championnats du monde organisés tous les 2 ans, des championnats d'Europe (dernier lauréat : le Français Alexandre Chabot) ainsi qu'un circuit de Coupe du monde.

 

Il y a trois types de compétition :

- Les épreuves de vitesse effectuées en parallèle. Les grimpeurs avalent le plus vite possible une voie d’une difficulté moyenne.

- Les épreuves de blocs (ou bouldering). Les escaladeurs doivent grimper sans corde six blocs d'une hauteur de 5 m (six minutes pour monter un bloc avec six minutes de repos entre chaque bloc). Le vainqueur d'une telle épreuve est celui qui en grimpe le plus.

- Les épreuves de difficulté sur des murs d’environ 25 mètres à l'aide d'une corde. Seul la hauteur atteinte est prise en compte.

Pour mesurer les difficultés, il existe une échelle de degrés allant de 3 (simple) à 9 (extrême) avec des sous-graduations (a, b et c). Cette échelle est établie par celui qui atteint le premier une voie. Elle dépend de la structure de la paroi, du danger, de la difficulté, etc.

 

Saviez-vous que :

Le premier championnat de France d’escalade fut organisé en 1988.

La France compte quelques 1 100 clubs pour accueillir 5 000 compétiteurs d'escalade.

La France a vu le sacre de six champions du monde (hommes ou femmes) depuis 1990.

 

Pour plus de renseignements, contactez la Fédération française de la montagne et de l’escalade.

 

La “Via Ferrata” (en italien “voie ferrée”) est née dans la chaîne de montagne italienne, les Dolomites longeant la frontière autrichienne. On y trouve un nombre impressionnant de terrasses horizontales qui sont séparées par des murs ou parois verticales. Equipées d’échelons et de câbles lors de la Première Guerre mondiale, on pouvait ainsi connecter les diverses terrasses et facilement atteindre les sommets. Adapté aux escaladeurs amateurs (les parois sont équipées de protections fixes), il existe actuellement un nombre croissant (env. 70) de réseaux de “voies ferrées” dans les massifs français cotés de F (facile), PD (peu difficile), D (difficile), TD (très difficile) ou ED (extrêmement difficile). 

 

La randonnée pédestre

 

Il y a 1600 clubs qui entretiennent et aménagent un réseau de 180000 km de sentiers. Marcher en famille sur un petit sentier balisé ou la randonnée de plusieurs jours dans un massif montagneux.

La randonnée en France, c’est plus de 30 millions de pratiquants (dont 150 000 licenciés), 600 000 amateurs de longues randonnées, 3,7 millions de marcheurs intensifs, 12,1 millions de marcheurs réguliers sans oublier les 15 millions de promeneurs du dimanche.

Le sentier le plus haut de France est le GR9, allant de St-Tropez à Genève.

 

Il existe trois catégories de sentiers :

Les PR (Promenade et Randonnée). Un parcours de quelques heures, d’une journée au plus avec un vaste choix de destinations. Les PR se reconnaissant à des marques jaunes peintes sur les rochers, les arbres, les murs ou les poteaux.

Les GRP (Grande Randonnée de Pays) sont des sentiers signalés par des traces bicolores, jaune et rouge. Ils invitent à partir à la découverte d’une région, en suivant des parcours conçus souvent en boucle.

Les GR (Grande Randonnée). On les repère à leurs marques blanches et rouges. Ils permettront des randonnées de plusieurs jours, généralement linéaires. L’un des itinéraires français le plus sportif et prestigieux est le célèbre GR20 à travers la montagne corse.

 

Au total, la France compte 180 000 km de sentiers de randonnée : 50 000 km de PR, 60 000 km de GR et 70 000 km de GRP.

Au hit-parade des itinéraires en France :

1.        la montagne Corse (GR 20)

2.         le tour du Mont-Blanc (GR TBM)

3.         les Pyrénées occidentales et centrales (GR 10)

4.         le tour du Queyras (GR 58)

5.         le sentier de Saint-Jacques (GR 65)

6.         la côte de Granit Rose (GR 34)

7.         la Réunion (GR 21)

8.         le tour de l’Oisans (GR 54)

9.        le Parc de La Vanoise (GR 55)

10.     le Tinée-Vésuble Mercantour (GR 5)

 

On peut trouver tous ces sentiers dans les 125 topo-guides édités par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre.

 

Utile : www.randonnée.net pour tout savoir et découvrir. 

 

 Autres sports nautiques

 
Les autres sports de glisse dépendant de la fédération sont :

Le “wetbike”, le “ jetski”, et le “ marine jet”, tous étant une combinaison de moto, de bateau et de ski nautique, pouvant atteindre une vitesse jusqu’à 70 km/h. Il est recommandé de passer le permis VNM (véhicule nautique motorisé).

Les “aéroglisseurs” évoluant aussi facilement sur eau que sur terre avec une vitesse max. de 100 km/h.

Les “Redman” S 3000, catamarans de course avec moteur. 

Parmi les meilleurs du monde en jetski :

- le Portugais David Torres, champion du monde en 1998,

- le Français Nicolas Rius, quintuple champion du monde, triple champion US et vainqueur du Jet Indoor de Paris Bercy en 1999.

 

Canyoning

Nouveau sport tout-terrain pratiqué dans les roches sauvages des montagnes. Il consiste à descendre des torrents de montagne, en sautant, en glissant sur des toboggans naturels, en rappel et à la nage, équipée d’une combinaison de plongée.

Hydrospeed

 La France est le berceau de cette nouvelle discipline. C’est la nage en eau vive. Il consiste à descendre une rivière ou un torrent de montagne, classés par ordre de difficulté (1 à 6), en nageant, à l’aide d’une paire de palmes et en étant couché sur un flotteur. Un casque et une combinaison renforcée sont indispensables pour la pratique de ce sport de sensations fortes. 

Rafting

Les premiers rafts ont été utilisés pour le débarquement de 1944 sur les plages de Normandie. Le rafting est la descente à la pagaie sur de boudins pneumatiques des eaux vives (rivières ou torrents) sous la direction d’un barreur. Une embarcation comprend 5 à 12 personnes.

Pour avoir des renseignements sur ces 3 sports de glisse : contactez la Fédération de Canoë-Kayak.

 

 Sports sous-marins

 

 

dessin

 

La Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-marins, créée en 1955 à Marseille, regroupe 156000 licenciés, environ 1980 clubs et 9000 moniteurs. Elle gère 14 disciplines subaquatiques différentes dont : 

La plongée sous-marine                                   

Le premier appareil de plongée date de 1860 et le premier club de 1935. Aujourd’hui il y a près de 80000 licenciés et 1200 clubs.

La formation de plongeur comprend 4 niveaux, elle est ouverte aux jeunes dès 14 ans (12 ans par dérogation). Le niveau 1 ou brevet élémentaire nécessite une formation de 8 à 10 séances en piscine ou un stage de 4 à 5 jours en mer. Ce niveau est ouvert à toute personne sachant nager et permet de plonger, accompagné d’un encadrant, dans la zone des 20 mètres (niveau 1 reconnu en France et dans les DOM-TOM). Le diplôme international le plus important est l’Open Water permettant des plongées autonomes.

Les endroits les plus prisés dans le monde pour la plongée sont : les Maldives, la Mer Rouge du côté égyptien, les Bahamas, la Polynésie française, les Antilles et la Grande Barrière d'Australie.

La biologie subaquatique

Son objectif est de favoriser la découverte et la connaissance du milieu subaquatique. Les plongées ont lieu en eau douce ou en mer (possible dès 11 ans). 

L’archéologie subaquatique : le but est d’inventorier et d’identifier, en fouille, les sites à caractère historique (ports, lieux de mouillage, épaves).

La photo sub : la prise de vue sous-marine en plongée.

 

La plongée souterraine ou spéléologique

Elle se pratique dans des cavités naturelles creusées par les eaux souterraines dans des terrains calcaires, sur des distances de 10 mètres à plusieurs kilomètres. Pour cela il faut être un plongeur confirmé. 

 

La plongée en apnée

L’indispensable

Apnée vient du mot grec “apnea” : cesser de respirer.

 

Il existe huit disciplines reconnIues par l'AIDA (Association Internationale pour le développement de l'apnée) :

CNF (poids constant sans palmes), CWT (poids constant), DNF (dynamique sans palmes), DYN (dynamique avec palmes), STA (statique), FIM (immersion libre), VWT (poids variable), NLT (no limits)

- L’Apnée statique : l'apnéiste effectue l'apnée la plus longue possible, le corps dans ou sur l'eau et les voies respiratoires immergées.

·  L’apnée statique : rester le plus longtemps sous l’eau (piscine ou baignoire).

- L’Apnée dynamique sans palmes : l'apnéiste s'immerge et se déplace à l'horizontale, avec comme but la distance maximale parcourue. Toute aide à la propulsion est prohibé. Exemple: le record du monde actuel est de 273 m en 3mn52s réalisé par le Croate Goran Colak en octobre 2011. Cela représente 11 longueurs d'une piscine standard de 25 m !

- L’Apnée dynamique avec palmes : l'apnéiste s'immerge et se déplace à l'horizontale, avec comme but la distance maximale parcourue. Toute aide à la propulsion autre que des palmes ou une monopalme sont prohibés.

·La plongée parcours horizontal : sans référence de profondeur, le plongeur parcourt une distance la plus longue possible.

- Plongée en immersion libre : l'apnéiste s'immerge en profondeur, sans équipement propulsif, avec comme but la profondeur atteinte (en se tirant ou non sur le câble à la descente et à la remontée).

·La plongée “free apnée” ou en immersion libre : technique qui consiste à descendre le long d’un câble à la force des bras et des jambes sans palmes.

- Plongée à poids constant (avec ou sans palmes) : l'apnéiste descend et remonte en palmant et/ou en s'aidant des bras sans se tirer sur le câble et en conservant son lest, seul le maintient du câble en une prise unique (à une ou deux mains) pour arrêter la descente et amorcer la remontée est autorisé.

·                    La plongée en poids constant : descente (tête en bas), et remontée avec seulement des palmes, lestée du même poids (entre 600 g et 2 kg). Il est interdit de toucher le câble d’immersion.

                    

- Plongée à poids variable : l'apnéiste descend à l'aide d'un lest (gueuse) et remonte par sa propre force musculaire : bras et/ou jambes (en se tirant ou non sur le câble)

·                    La plongée en poids variable : le plongeur descend lesté d’un poids maximum de 35 kg et remonte à la surface à l’aide de ses palmes et de ses bras ou en se servant du filin.

- Plongée No Limits : l'apnéiste descend à l'aide d'un lest (une gueuse avec lest de 22 kilos) et remonte comme il le souhaite (ballon gonflé d’air, etc).

·                    La plongée “no limits” : descente avec une gueuse métallique dont le poids n’est pas limité (afin d’accélérer la descente). La remontée s’effectue avec un ballon gonflable.

 

Dans chaque catégorie, il existe des records masculins et féminins. Pour les disciplines de profondeur, il existe des records en eau douce et en eau de mer.

Exemple : En avril 1999, l’Italien Nicolas Brischigiaro à établi le record du monde d’apnée sous glace en descendant à – 85 m dans le lac Verney dans la vallée d’Aoste dans une température de 2°.

 

Chronologie du record du monde “no limits” :

·                    30 m R.Bucher ITA en 1949

·                    41 m E.Falco ITA en 1956

·                    44 m A.Santarelli BRE en 1960

·                    50 m E.Maiorca ITA en 1961

·                    60 m J. Mayol FRA en 1966

·                    73 m B. Croft USA en 1968

·                    80 m E. Maiorca ITA en 1973

·                    92 m J. Mayol FRA en 1975

·                    101 m J. Mayol FRA en 1976

·                    120 m F. Ferreras CUB en 1992

·                    128 m F. Ferreras CUB en 1995

·                    131 m U. Pelizzari ITA en 1996

·                    137 m L. Leferme FRA en 1999

·                    138 m G. Genoni ITA en 1999

·                    150 m U. Pelizzari ITA en 1999

·                    152 m L. Leferme FRA en 2000

·                    154 m L. Leferme FRA en 2001

·                    160 m Tanya Streeter USA en 2002

·                    162 m L. Leferme FRA en 2002

·                    171 m L. Leferme FRA en 2004

·                    172 m. Herbert Nitsch AUT en 2005

·                    183 m. Herbert Nitsch AUT en 2006

·                    185 m. Herbert Nitsch AUT en 2007

·                    214 m. Herbert Nitsch AUT en 2007

·                     

nota : le Cubain F. P. Ferreras réalisa - 162 m en 2001, ce record ne fut pas homologué par l’AIDA ; Patrick Musimu réalisa en juin 2005 à Hurghada dans la mer Rouge -209 m, record non homologué.

         

Le record du monde 'no limits' chez les femmes :

- 110 m Deborah Andollo CUB en 1996

 - 113 m Tanya Streeter USA en 1998

- 120 m Yasemin Dalkilic TUR en 2000

- 130 m Audrey Mestre FRA en 2001

- 136 m Mandy-Rae Cruickshank CAN en 2002

- 160 m Tanya Streeter USA en 2002

 

Les records du monde sont établis par deux associations : l’AIDA (Association internationale pour le développement de l’apnée) et l’IAFD (International Association of Free Divers). Seuls les records “au poids constant” sont reconnus par la Fédération Internationale.

Depuis 1992, l’AIDA réglemente la discipline (huit au total) et organise un championnat du monde par équipes et depuis 2005 en individuel. La première édition par équipes s'est déroulée à Villefranche en France en 1996 (par équipes) puis en 1998 à Sardaigne, en 2001 à Ibiza, en 2004 à Vancouver, en 2006 à Hurghada et en 2008 à Sharm El Sheikh.  Il y a eu quatre championnats du monde à titre individuels : en 2005 à Renens en Suisse et à Villefranche en France; en 2007 à Maribor en Slovénie et à Sharm El Sheik en Egypte.
 

Qelques records en apnée

récapitulatif de 1949 à 2000

 

Records sportifs - Plongées avec Poids Variable  

Nom  / Profondeur/ Date /Temps d'immersion /Lieu /Homologation par la C.M.A.S.

 

 - Raimondo Bucher 30 m 1949   ' Naples (Italie) Oui

 - Ennio Falco et Alberto Novelli 35 m 1951   ' Naples (Italie) Oui 

 - Raimondo Bucher 39 m 1952   ' Capri (Italie) Oui

 - Ennio Falco et Alberto Novelli 41 m 1953   ' Rapallo (Italie) Oui 

 - Americo Santarelli 43 m 1959   ' Rio de Janero (Brésil)  

 - Americo Santarelli 44 m septembre 1960   ' Circeo (Italie) Oui 

 - Enzo Majorca 45 m septembre 1960   ' Syracuse (Italie) Oui

 - Americo Santarelli 46 m 4 octobre 1960   ' Santa Margherita Ligure (Italie) Oui 

 - Enzo Majorca 49 m octobre 1960   ' Syracuse (Italie) Oui

 - Enzo Majorca 50 m 15 août 1961   ' Ognina (Italie) Oui 

 - Enzo Majorca 51 m 11 août 1962   ' Ustica (Italie) Oui

 - Enzo Majorca 53 m 8 août 1964   ' Syracuse (Italie) Oui 

 - Enzo Majorca 54 m 25 juillet 1965   ' Acireale (Italie) Oui

 - Tetake Williams 59 m septembre 1965   ' Rarotonga (Polynésie) Non 

 - Jacques Mayol 60 m juin 1966   ' Freeport (Bahamas) Non

 - Enzo Majorca 62 m 17 novembre 1966   ' Syracuse (Italie) Oui 

 - Robert Croft 64 m février 1967   ' Fort Lauderdale (USA) Non

 - Enzo Majorca 64 m septembre 1967   ' (Cuba) Oui 

 - Robert Croft 66 m décembre 1967   ' Fort Lauderdale (USA) Non

 - Jacques Mayol 70 m janvier 1968   ' Fort Lauderdale (USA) Non 

 - Robert Croft 73 m août 1968   ' Fort Lauderdale (USA) Non

 - Enzo Majorca 72 m août 1969   ' Ognina (Italie) Oui 

 - Enzo Majorca 74 m 14 août 1970   ' Ognina (Italie) Oui

 - Jacques Mayol 75 m 9 septembre 1970   ' Futo (Japon) Oui 

 - Jacques Mayol 76 m 11 septembre 1970   ' Ito (Japon) Oui

 

Expérimentations appliquées avec Poids Variable constant par la C.M.A.S.

 

 - Enzo Majorca 77 m 11 août 1971   ' Syracuse (Italie) Non 

 - Enzo Majorca 78 m 18 août 1972   ' Ognina (Italie) Oui

 - Enzo Majorca 80 m 18 août 1973   ' Gênes (Italie) Oui 

 - Jacques Mayol 85 m novembre 1973   ' Ile d' Elbe (Italie) Non

 - Jacques Mayol 86 m novembre 1973   ' Ile d' Elbe (Italie) Non 

 - Enzo Majorca 87 m 20 septembre 1974   ' Sorrente (Italie) Non

 - Jacques Mayol 92 m octobre 1975   ' Ile d' Elbe (Italie) Oui 

 - Jacques Mayol 100 m 23 novembre 1976   3'45 Ile d' Elbe (Italie) Oui

 - Jacques Mayol 101 m novembre 1981   3'10 Ile d' Elbe (Italie)   

 - Jacques Mayol 105 m 19 octobre 1983   3'14 Ile d' Elbe (Italie)  

 

Discipline de démonstration - Poids Variable No limits  

- Angela Bandini 107 m 4 octobre 1987   ' Ile d' Elbe (Italie) CMAS 

- Francisco "Pipin" Ferreras 112 m novembre 1989   3'03 Cayo Largo (Cuba) CMAS

- Francisco "Pipin" Ferreras 115 m juillet 1991   2'45 Syracuse (Italie) CMAS 

- Umberto Pelizzari 118 m 26 octobre 1991   2'56 Ile d'Elbe(Italie) CMAS

- Francisco "Pipin" Ferreras 120 m septembre 1992   2'47 Ustica (Italie) CMAS 

- Umberto Pelizzari 123 m 11 octobre 1993   2'27 Montecristo (Italie) CMAS

- Francisco "Pipin" Ferreras 125 m novembre 1993   ' (Bahamas) CMAS 

- Francisco "Pipin" Ferreras 126 m 30 juillet 1994   2'12 Syracuse (Italie) CMAS

- Francisco "Pipin" Ferreras 127 m 10 décembre 1994   2'28 Floride (USA) CMAS 

- Francisco "Pipin" Ferreras 128 m 30 juillet 1995   2'15" Syracuse (Italie) CMAS

- Francisco "Pipin" Ferreras 130 m 10 mars 1996   2'11" Cabo San Luca (Mexique) CMAS 

- Umberto Pelizzari 131 m 16 septembre 1996   3'35" Villassimius (Italie) CMAS

- Francisco "Pipin" Ferreras 133 m 26 novembre 1996   2'56" Cabo San Luca (Mexique) CMAS 

- Gianluca Genoni 135 m 3 octobre 1998   3'33" Sardaigne (Italie) [notaire]

- Loic Leferme 137 m 5 juin 1999   3'02" Saint-Jean-Cap Ferrat (France) AIDA 

- Gianluca Genoni 138 m 2 octobre 1999   3'20" Porto Ottiolu, Sardaigne (Italie) [notaire]

- Umberto Pelizzari 150 m 24 octobre 1999   2'56" Santa Margherita Ligure (Italie) AIDA 

- Francisco "Pipin" Ferreras 162 m 18 janvier 2000   3'12" Quintana Roo, Cozumel (Mexique)

 

La nage avec palmes

Les premières palmes ont été imaginées et dessinées par Léonardo de Vinci au XVIe siècle. La nage avec palmes se pratique en milieu naturel ou en piscine. La France est championne du monde de grand fond, 3e nation au niveau mondial et vice-championne d’Europe en piscine. Depuis quelques années, un nouveau type d’épreuve a vu le jour : le palmathlon qui associe nage avec palmes et course à pied.

Le hockey subaquatique

Il se joue au fond d’une piscine (25 m x 15 m avec une profondeur constante comprise entre 2 et 4 mètres) entre deux équipes de 6 joueurs (plus 4 remplaçants) durant deux périodes de 15 minutes. Le jeu consiste à déplacer, en le faisant circuler de joueur en joueur, un palet de 8 cm de diamètre et de 1,3 kg vers un but, long de 3 m, posé au fond à chaque extrémité du bassin. Les joueurs, évoluant sous l’eau en apnée, sont équipes d’un masque, d’un tuba et de palmes ainsi que d’une crosse de 30 cm de long, tenue d’une seule main

L’équipe tricolore masculine (déjà championne d’Europe) est devenue championne du monde en 1998 en battant les Sud-Africains.

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Résultats et Champions


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Culturiste, élue Ms. Olympia en 2004 et de 2006 à 2011 (2eme en 2003 et 2005). Copyright Sportquick/Promedi...
Culturiste, élue Ms. Olympia de 1990 à 1995, en 2002 et 2003 (2eme en 1997 et 1998). Copyright Sportquick/Promedi...
Culturiste, élue Ms. Olympia de 1984 à 1989. Copyright Sportquick/Promedi...
Culturiste, élue Ms. Olympia en 1980 et 1982 (2eme en 1981 et 1984). Copyright Sportquick/Promedi...
Un des meilleur culturistes français de tous les temps, élu M. Europe en 1970 et M. Univers en 1976 (2eme de M. Olympia derrière Arnold Schwarzenegger en 1975, et 3eme en 1972, 1973 et 1974). Son surnom était la "panthère noire". Copyright Sportquick/Promedi...

 

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